Raiontzukai est un être qui aime le luxe. Personnellement, je crois que c'est mon retour du karma pour le râlage que j'ai fait endurer à DraG sur ses excès de luxe qui m'exaspéraient. Mais bon.
Le goût du luxe de Raiontzukai se trouve illustré dans l'ensemble de son mobilier. Par exemple, il a deux massives tables de salon assez impressionnantes - au point qu'Anémone avait vraiment peur de les maganer lors de notre déménagement. Il a aussi un lit queen, un supra-matelas et, surtout, comme pièce de résistance, un sofa en cuir.
Ici, je pourrais prendre le temps de vous dire à quel point je n'aime pas les divans en cuir. Je pourrais vous dire que ça glisse ou que ça colle, que c'est froid ou que c'est chaud, que c'est pas confortable, que ça se magane à rien et que même Sambuca refusait d'y mettre la patte avant que l'on ne lui installe une couverture juste pour elle. Je vais me contenter de continuer la petite histoire.
La déchéance du sofa en cuir de Raiontzukai a débuté à cause de Sambuca, justement, qui est dégriffée seulement des pattes avant. Et Sambuca, faut croire, se plaît à s'installer sur le dossier du sofa et, semble-t-il, à rater son coup de façon à retomber lourdement sur le siège.
Et un chat qui retombe, ça tente de se retenir.
Avec ses griffes, le cas échéant.
Ainsi, l'oeuvre d'art, la suprême possession de Raiontzukai est aujourd'hui ornée de quelques scratches. C'est pour ça qu'on recouvre à présent le dossier d'une couverture. (Couverture qui s'ajoute à la couverture posée là pour Sambuca et à l'autre couverture posée là pour moi. Trois couvertures sur un seul divant. Trouvez l'erreur.)
Ce soir, Raiontzukai est allée chez son meilleur ami pour qu'ils choisissent ensemble leurs diférents hébergements en Grèce. Moi, je m'installe devant "Des squelettes dans le placard" avec du vernis à ongle et j'entreprends de me faire les ongles d'orteil. Pour ce faire, j'installe ma petite bouteille sur une revue posée à côté de moi sur le divan (histoire de favoriser l'équilibre de la chose). Je fais la première couche, tout se passe bien. Je laisse sécher un peu, je suis prête pour la deuxième couche. Je me réinstalle de la même façon, j'applique le vernis sur les orteils de mon pied gauche. Aucun problème. Je trempe le pinceau dans la bouteille à côté de moi et je m'attaque au pied droit. Au bout de trois ongles, je manque de vernis, je me tourne à ma droit pour retremper mon pinceau, et... je ne vois rien à côté de moi. Simplement la revue.
Vous allez me dire que c'était prévisible.
Pendant deux secondes, je reste plantée là, le pinceau dans les airs, à essayer de me rappeler où est-ce que j'ai ben mis la bouteille de vernis, donc. Mon cerveau met deux longues secondes à me convaincre que oui, j'ai bien laissé la bouteille sur la revue à côté de moi. Elle a pas pu disparaître. Si je la vois pas, c'est que... c'est que...
Et là, je l'aperçois : la bouteille de vernis à ongle rouge-orangé ouverte tombée sur le côté dans la craque du beau divan en cuir de Raiontzukai.
J'avoue que ma première pensée est pour tout le précieux liquide gaspillé alors que la bouteille est pratiquement neuve. Shame on me.
À ma défense, j'ai tout essuyé immédiatement. J'ai même tout scrappé mes orteils et je me suis mis du vernis partout sur les mains, si bien que j'ai dû frotter à coeur perdu avec du remover pour me nettoyer les mains ensuite. Et, évidemment, c'est à ce moment, au plus fort de la crise, que Raiontzukai téléphone pour jaser hôtel. Eh bien, vous saurez que je me suis confessée immédiatement.
Et puis vraiment, maintenant, bien malin celui qui pourrait dire qu'il y a eu un accident de vernis à ongle sur ce divan-là.
Mais sinon, je peux vous garantir que ma chatte et moi, on va venir à bout de ce divan-là.
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