Ils devaient arriver en début d'après-midi. Après le diner, donc, on les attendait. À un certain moment, en jetant un coup d'oeil dehors, je constate qu'il y a une van stationnée devant mon entrée de cours. Et quand je dis "devant mon entrée de cours", je veux sérieusement dire "devant mon ENTRÉE de cours". Genre qui bloque à moitié le chemin à quiconque voudrait entrer ou sortir de mon entrée. Et ce, alors qu'il suffisait d'avancer la van de quelques pieds pour dégager le chemin et se stationner en toute légalité le long de la rue. Ça m'enrage quand les gens vont ça. Ya comme aucune bonne raison.
Et évidemment, je vous le donne en mille, c'est exactement à ce moment qu'Anémone et son copain (qui aura besoin d'un surnom de blog, je travaille là-dessus) sont arrivés. Évidemment, j'ai aucun moyen de trouver le propriétaire de la van à moins d'aller sonner successivement chez tous mes voisins. Le copain d'Anémone entreprend donc de stationner son gigantesque camion de reculon dans l'espace restreint qui me tien maintenant lieu d'entrée. Ce fut plutôt difficile et quelque blocs de ciment bordant mon entrée ont été ébranlés... et tout à coup, sort de la maison d'en face la propriétaire de la camionnette, qui s'excuse et s'écrie : "Mais vous auriez dû me lâcher un cri!"
Quoi, j'étais supposée savoir où elle était? Non non, la vérité, c'est qu'il lui suffisait d'apprendre à conduire et de se stationner sur le bord de la rue, pas devant l'entrée des autres... Argh! Mais bon, c'est l'amie de mes voisins d'en face, je suis pas pour lui sauter une coche... et comme elle s'est excusée, je me suis même abstenue de lui demander de ne plus refaire ce coup-là. Dans ma belle naïveté, j'espère qu'elle a retenu la leçon.
Je vous ai déjà dit que j'aime pas le monde?
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