L'autre jour, je racontais à une collègue que j'avais décidé de prendre part au processus de dotation qui a résulté en mon embauche ici parce que "j'avais pas le choix". En effet, il s'agissait d'un poste qui représentait mon ultime objectif de carrière, je satisfaisais aux critères de sélection et ce genre d'ouverture est rare. Je n'avais pas envie de quitter mon emploi d'alors, mais j'ai participé au processus parce que l'occasion était trop belle et que je m'en voudrais, plus tard, si je ne le faisais pas. Ma collègue a été très suprise, et un peu amusée, par le fait que j'aie considéré que je n'avais pas le choix. Moi, ce qui m'a surprise, c'est qu'elle soit surprise.... parce que vraiment, il me semblait - et il me semble toujours - que "j'ai pas le choix" constitue une raison parfaitement valide d'agir! J'ai fait des tas de trucs parce que "j'avais pas le choix", comme m'inscrire au programme coop à l'Université et déménager en Outaouais.
C'est peut-être simplement ma façon à moi de me sortir de ma zone de confort sans trop réfléchir. Reste quand même que je croyais que tout le monde fonctionnait un peu comme ça. La réaction de ma collègue m'a fait comprendre que ce n'était pas le cas, et je suis vraiment prise de court...
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