Pour les prochains dix jours environs, nous avons trois chats à la maison – oh oui, Raiontzukai tripe, comme vous pouvez vous l’imaginer. Mais bon, ça fait quand même plusieurs fois que nous gardons Gustav, Chat Numéro Trois, alors il commence à s’habituer.
Hier, journée de canicule. Il faisait entre 30 et 33 degrés au rez-de-chaussée et à l’étage, alors on décide de dormir dans le sous-sol. Puis, histoire de laisser un courant d’air circuler, exceptionnellement, je décide de laisser la porte patio ouverte au rez-de-chausée.
Six heures quarante, je me lève, la première comme d’habitude. J’arrive au rez-de-chaussée, assez frais. Je me tourner vers la salle à manger pour vérifier combien il fait et j’aperçois…. La porte-moustiquaire. Ouverte. Et, incidemment, pas un chat en vue.
Pas de panique, me dis-je. Les chats sont trop peureux pour aller bien loin, et je ne les vois pas dans la cour. Ils sont peut-être encore en dedans – d’ailleurs il y en a un qui est venu nous miauler dans les oreilles pendant qu’on dormait, il n’y a pas si longtemps.
Je monte à l’étage – pas de chat. Je fais le tour du rez-de-chaussée – pas de chat. Je descends au sous-sol – pas de chat. Je remonte pour chercher le paquet de gâteries et l’agiter, truc universel qui fait accourir tous les chats du monde… mais aucun résultat ce matin.
Fuck. Je pense à mes chats, mais je m’imagine surtout en train d’annoncer à R et à V qu’on a perdu leur chat sans défense pendant leurs vacances.
Je redescends pour réveiller Raiontzukai de façon totalement indélicate. On a des chats à retrouver.
Au bout de quelques minutes, on constate que Gustav est resté en dedans. Bon, gentil chat. On fait le tour de la cour…. Raiontzukai finit par retrouver Ouzo, qui revient à l’appel de son nom du terrain du voisin.
Mais toujours pas de Sambuca.
Je fais un tour de pâté maison, sans résultat. Je commence à avoir des envies meurtrières.
À mon retour, mon voisin est dehors, à se préparer à aller jouer au golf. Je lui explique qu’on cherche Sambuca, alors il va vérifier dans sa cour. Rien, mais il aperçoit Sambuca sur le perron de sa voisine à lui. Heureusement, cette voisine a une porte de clotûre qui ne verrouille pas, et nous nous introduisons dans sa cour…. Plus de Sambuca sur le perron.
En quelque part au fond de moi, quelque chose a crié : « EILLE!!! »
Heureusement, après quelques appels de son nom, la grosse nouille, qui était allée se réfugier SOUS LE PERRON, s’est pointé le bout du nez et est accourue vers moi quand elle m’a reconnue.
Il était 7h20.
À partir d’aujourd’hui, si la porte patio reste ouverte, la porte-moustiquaire sera VERROUILLÉE!!!!