Friday, October 17, 2008

Examen de mi-session dans le cours d'intro hier soir.

Vous croiriez qu'il serait impossible que j'aie une quote stupide pour vous ce matin. Mais non ! Car rien n'est à l'épreuve du Gars Con.

L'examen était somme toute assez facile. On avait en annexe le passage de la Loi constitutionnelle de 1867 qui énonce les compétences du fédéral et du provincial. Comme vous le savez tous, les provinces et le fédéral ont chacun leurs pouvoirs exclusifs, dans lesquels l'autre ordre ne peut s'ingérer.

Une des question demandait si une loi fédérale sur la construction d'hôpitaux dans les régions mal desservies serait valide. Le premier réflexe de l'étudiant en droit est de consulter la Constitution pour vérifier les domaines de compétence.

J'ai fini mon examen en un peu plus d'une demi-heure, mais on ne pouvait quitter avant que la première heure ne se soit écoulée. J'ai donc perdu mon temps à souhait, et c'est comme ça que j'ai eu l'occasion de voir le Gars Con, assis tout près de moi, lever sa main pour poser une question au prof.

Je n'ai pas entendu sa question, mais j'ai constaté qu'il pointait la Loi en annexe. Je n'ai pas compris non plus la réponse du prof. Mais ensuite, le Gars Con a dit : "Ah, ok, donc ya pas de question là-dessus !" C'est LE PROF qui lui a dit que l'annexe devait nous aider à répondre à une question !

Franchement, là ! Comment tu peux être à la mi-session et pas comprendre les domaines de compétences ! VOYONS !!!!!

Thursday, October 16, 2008

Puisque j'ai parlé des juges surnuméraires mardi dernier, ou plutôt de l'incapacité d'un des étudiants à prononcer le mot, j'ai décidé de vous informer du fait que les juges surnuméraires effectuent 50% du travail pour 100% du salaire.

C'est "rentable" parce qu'un juge à la retraite est payé 66% de son salaire, donc tant qu'à le payer, autant le faire travailler, mais quand même.

Moi, quand je vais être grande, je veux être juge surnuméraire.

Quartz : Hé, aujourd'hui, c'est notre fête, à toi, moi et J.
Raiontzukai : Quoi, ça fait tu déjà deux ans qu'on travaille ici ?
Quartz : Hein, que ça a été long ?
Avez-vous entendu la pub radio pour inciter les piétons et les conducteurs à faire preuve de civisme aux intersections ? Je viens de l'entendre et je ris, mais je ris !

En gros, c'est un piéton et un conducteur qui disent qu'ils croient tous les deux avoir la priorité aux intersections. Puis ça va comme suit (n'oubliez pas de lire le tout avec un ton d'acteur absolument pas convaincant, c'est essentiel) :

Piéton : Mais c'est moi qui ai la priorité.
Conducteur : Moi !
Piéton : Non, moi !
Les deux ensuite : Aaaah!

Faut vraiment que vous entendiez ça. Ils sont tellement pas convaincants, c'est hi-la-rant.

Tuesday, October 14, 2008

Vous savez quoi ? J'ai une collègue de travail qui me BOUDE. Oui-oui, vraiment. Pourquoi ? Oh, parce qu'elle est pas contente. J'ai fait un truc qui lui a pas particulièrement fait plaisir, et j'aurais pu m'excuser si elle avait trouvé une autre façon de faire que de me sauter complètement une coche et de me traiter de tous les noms.

Parce que bon, je suis désolée, mais tout ce que je vous demande, c'est de me parler comme du monde. Ya personne dans la vie qui est à ce point supérieur à un autre pour avoir le droit de lui parler n'importe comment. Pour citer Ally McBeal : "I don't work for you. Even if I did, nobody talks to me like that." On est des adultes, franchement. On est supposés être capables de discuter. Voyons donc.

Accessoirement, il y a aussi le fait que personne ne peut m'enlever mon droit à mon opinion. Si moi, je suis écoeurée de l'ambiance qui règle au bureau, eh ben c'est mon droit. Je vous demande pas d'être d'accord, mais vous avez aucun droit de me dire que j'ai tort et que vous, vous savez mieux. Parce que c'est pas vrai, tout simplement !

Le plus drôle, c'est ce qui suit.
Moi, bon, je vois aucune raison de perdre mon énergie à être angoissée parce que quelqu'un m'en veut, particulièrement si c'est une personne qui se croit si supérieure qu'elle pense être justifiée de me traiter de tous les noms. Et j'ai aucune envie de mettre mon temps à être fâchée, parce que c'est seulement moi qui porte le fardeau de ma colère, et que là, je suis en mi-session et je rush au bureau. Puis je ne me répandrai certainement pas en excuses puisque je ne suis certainement pas la seule à avoir à en présenter. Donc, à d'autres.

J'avais l'intention de proposer à ma collègue qu'on discute, à condition qu'elle soit prête à me parler comme du monde. Puis bon, j'ai pas eu le temps. Est arrivée l'heure du diner. J'étais seule dans la cuisine à lire une revue quand elle est entrée. J'ai levé la tête, lancé une salutation et je me suis replongée dans ma revue. J'ai eu droit à un borborygme en retour.
Et c'est là que j'ai réalisé : la personne qui m'a traité d'enfant vendredi BOUDE !!! Elle m'ignore ! C'est triste ! C'est d'un pathétisme !

Eh ben coup donc.
Si elle veut jouer à être fâchée, tant mieux pour elle. J'espère simplement qu'elle s'imagine pas qu'elle me punit, seigneur.
Le retour des citations des cours de droit :

(Pendant une conversation sur le salaire des juges surnuméraires, expression écrite dans notre recueil de texte devant nous)

Étudiant : Juste une question... les juges su... sur... suneur... euh, ben cette affaire-là, là !
Ce qui est troublant, c'est qu'hier, je me suis acheté une paire de bottes d'hiver, puis j'ai éteint le chauffage et j'ai dormi avec une fenêtre ouverte.