Saturday, October 16, 2004

Quelques petites notes pour dire que :
a. j'ai réussi à parler à un monsieur de la SPAQ, dont j'ai le nom écrit en quelque part, qui m'a dit qu'ils allaient vérifier ça. J'ai aussi eu droit à quelques blagues de plus ou moins bon goût (ben vous savez, madame, ça coûte cher, un parking, faut le payer... ben non, c'est une joke !) mais bon. Le meilleur, dans tout ça, c'est que j'ai même eu droit à des excuses. C'est dans le top du top. Pas moyen d'avoir ça chez Visa Desjardins. J'ai assez hâte d'annuler ma carte, juste pour avoir la satisfaction de répondre à la question : "Est-ce que je peux vous demander pour quelle raison vous souhaitez faire annuler votre carte, madame ?"

b. un vendredi après-midi sans internet et sans boss, les employés sont particulièrement pas productifs. C'est comme ça qu'ils découvriront le jeu de pinball installé sur leur ordinateur. (mais merde ! yavait rien à faire !!!)

c.yavait un autre truc, mais je me souviens plus, alors tant pis ! Ce sera plus tard...

Friday, October 15, 2004

hahahaha !

En allant sur le site de la SPAQ, j'ai mis la main sur l'organigramme - sur lequel figure le nom d'un gérant nommé Michel Coallier ! Je suis tellement hot !!!
La dame de chez SPAQ m'a transféré au gérant hier matin, quand j'ai appelé... suis tombée sur la boîte vocale, et il ne m'a jamais rappelée. Évidemment. Avoir été brillante, j'aurais noté son nom pour le demander directement plus tard, mais bon, suis niaiseuse. Me rappelle qu'il s'appelle Michel, pourtant. Je pourrais essayer de passer pour sa grande chum : "hé, passe-moi dont Michel ! j'ai perdu son numéro direct..."

Une autre transaction a été autorisée hier. Me purge. J'avais dans l'idée d'appeler Visa ce matin et de leur dire que j'annulais ma carte et que les montants qu'il y avait dessus, de se les fourrer dans le cul - mais je vais attendre de parler à mon monsieur de la SPAQ d'abord. Je veux savoir si c'est une erreur informatique ou si quelqu'un a cloné ma carte : les deux hypothèses que Visa rejète en bloc - "pour des petits montants comme ça, c'est pas une carte clonée" (ouan, mais plusieurs petits montants, ça fait un montant tel que tu veux plus me les créditer, épaisse !) et "la carte doit être présente pour que la transaction se fasse". L'hypothèse restante étant que je suis une menteuse et que je me rends à Québec à tous les deux jours juste pour le plaisir de chialer. Calvaire.

Faudra que je rappelle à la SPAQ aujourd'hui, parce que j'attends plus qu'on me rappelle. Je me sens devenir mauvaise et je me fous pas mal de qui est-ce qui va devoir payer pour ma mauvaise humeur. Tout ce que je sais, c'est que je paierai pas le 27$ qui est sur ma carte présentement, surtout pas après me faire traiter comme de la merde alors que je suis pas sensée être responsable des transactions que je ne fais pas.

Thursday, October 14, 2004

Ben mes tabarnak.

Là, c'est rendu que Visa Desjardins refuse de me créditer mes 3 transactions de la crisse de SPAQ parce qu'ils m'obstinent que ma carte de crédit doit être présente pour être approuvée. Eille, tabarnak ! Ils ont même refusé de me créditer la transaction qui est sur mon relevé du mois dernier - comme quoi je devrais le payer en attendant d'avoir des nouvelles de la SPAQ. Gang de salauds.

En clair, Visa ne paiera plus : ils veulent que ça soit la SPAQ qui le fasse.
Regardez-moi bien me débarrasser de cette carte-là une fois que ça sera réglé, les amis.

J'ai rappelé la SPAQ, la fille m'a dit de rappeler vers neuf heures, quand les gens de l'administration seront là. You bet.

Wednesday, October 13, 2004

Just received a phone call from FutureShop about the washine machine. I had to say what had happened for the zillionth time - and now they're supposed to call me back. *sigh*
J'apporte ici mon soutien à la rébellion de Tweety qui a pas encore eu ses maudites 2,5 megs de Hotmail. Moi non plus, je les ai pas. Je planifie une rébellion aussi.

Sinon, j'ai aussi réalisé qu'il n'y a aucune raison pour qu'on appelle Tweety comme ça... surtout quand son blog s'appelle Mymy's Castle on a Cloud.
Mais bon. Nous sommes vraiment au-dessus de ces considérations pratiques.
J'ai écrit un truc hier soir et puis je l'ai perdu. En résumé, je voulais dire que j'avais pas tout réussi à faire ce qu'il y avait sur ma liste, mais que :

1. j'ai été porté le steering de Peanut pour me faire dire d'appeler directement Logitech. J'ai passé près d'une demi-heure au téléphone avec un espagnol d'Ontario qui cassait son anglais autant que son français (Peanut a trouvé ça hilarant que l'on passe du français à l'anglais, et de l'anglais au français sporadiquement, mais pour moi, c'est une réalité quotidienne puisque c'est comme ça aussi à la job), mais le jeu en valait la chandelle, puisqu'on va nous envoyer un steering neuf par la poste d'ici deux à trois semaines. Comme le truc vaut 120$ avant les taxes, je calcule qu'un longue distance, c'est pas trop grave.
2. je suis tombée sur la dame la plus sympathique du monde chez Visa Desjardins, qui a même pris la peine de vérifier si je pouvais faire quelque chose pour bloquer la SPAQ de ma carte auprès de son superviseur. Il n'y avait rien à faire, mais quand même. Elle s'est tellement démenée, par contre, qu'elle en a oublié de créditer la transaction. Faudra donc que je rappelle, mais je vais attendre quelques jours puisque j'ai deux autres transactions d'autorisées depuis hier. Tant qu'à appeler, autant appeler pour en contester trois...

Là-dessus, je vous laisse, je dois aller mettre du gaz avant d'aller chercher Alex au métro.

Bonne journée !

Tuesday, October 12, 2004

(note to self : Ce soir, je dois :
1. rapporter le super steering de Peanut au centre d'achat;
2. appeler Visa Desjardins pour me faire chier dessus parce que la SPAQ finit plus de me charger;
3. profiter de mon état pompé pour appeler Transport Lepage (ça va faire l'anonymat, c'est des trous de cul : c'est eux qui ont installé ma laveuse, et ça fait 3 semaines que je leur ai laissé un message LEUR RETOURNANT LEUR APPEL ! Pousse, mais pousse égal : j'aime pas me faire niaiser);
4. prendre un rendez-vous chez la coiffeuse.
Ouf. C'est compliqué.)
Saw Eternal Sunshine on the Spotless Mind last night : really, reaaaaaally fucked up. Quite good, but reaaaaally fucked up.
Strongly reminded me of that game, Sanitarium, where your character is lost inside his own head.

Monday, October 11, 2004

DraG : Je sais que tu vas prendre de mes nouvelles avant Noël : t'as mon blog juste pour ça :)

Tweety : oui, je considère ça comme du soutien. Et comme je l'ai dit, aller parler à quelqu'un qui vous invite relève de la plus élémentaire politesse de toute façon : je voudrais pas te voir être impolie, voyons ;)
Que dois-je faire pour me faire pardonner ?
Merci Nana pour ton appui !

Tweety va peut-être me tuer, mais bon... je cours le risque !
Tu vois, Tweety, quand je disais que tes amies au cégep, elles étaient bêtes ! Yaurait jamais eu moyen, avec elles, de passer une alliance à distance, comme celle-là !!!

Sunday, October 10, 2004

J'ai pas envie de sortir le recyclage. J'aime pas être obligée de parcourir le building en pyjama bleu avec des pitous blancs et mes pantoufles Bourriquet. Je sais qu'en tant qu'unique représentante de la jeunesse du building depuis quelques mois, je devrais en profiter pour tenter d'apporter un vent de fraîcheur aux vieux de la place en espérant les inspirer à faire pareil (est-ce que je veux vraiment voir ma voisine en pyjama scooby doo ?), ça reste peu tentant.

Quoique, s'ils sont vieux, ils doivent dormir, à cette heure-là. S'agit simplement, pour moi, de ne pas oublier de prendre ma clef avec moi...
Il est maintenant dix heures, j'ai plus rien à faire, et j'irai pas me coucher, même si j'ai envie de dormir depuis environ une heure et demi... J'ai toujours été du genre à me mettre à réfléchir une fois dans mon lit, donc à prendre du temps avant de m'endormir - mais ya des soirs où j'ai totalement pas envie de dormir, comme ce soir. Faudra que je songe à guérir ça un jour, mais en attendant, je vais m'attaquer au résumé de ma fin de semaine.

Tout d'abord, samedi matin, je suis allée déjeuner avec Matinée et Tweety. J'ai été un peu traumatisée de reconnaître des clients du resto où je travaillais avant de déménager ici : c'est déjà assez bizarre de croiser régulièrement des clients du resto où je travaillais jusqu'en août, alors, des gens que j'ai pas vu depuis un an... Et puis ya aussi une serveuse avec qui j'avais travaillé qui travaille maintenant là où on est allées déjeuner. C'était un avertissement : vous comprendrez plus loin.

Ce qui est vraiment important dans ce déjeuner-là, c'est que Tweety nous a avoué qu'un gars lui a demandé d'aller le voir faire de l'impro mercredi ou jeudi prochain, je sais plus trop. Matinée et moi, expertes-conseil dans la vie de Tweety, avons passé un certain temps à essayer de la convaincre d'aller parler à ce gars-là après l'impro, ce qui, en plus de relever de la plus élémentaire politesse, est la première étape de la réponse positive à un gars potentiellement intéressé. (selon ma logique et mes souvenirs, en tk, faut dire que ça fait deux ans que j'ai pas eu la chance de cruiser un gars, je manque de pratique - je sais ! il me faudrait un robot-gars que je puisse cruiser le soir avant de m'endormir, quand je suis toute seule. Si j'en avais un, je serais peut-être pas sur internet à passer pour une nerds pathétique qui n'a pas d'amis. Enfin. Digression.) Comme Tweety compte se rendre à l'impro avec ses deux colocs, il y a donc très peu de chance qu'elle s'oblige à aller parler au gars - surtout que Tweety a avoué ne pas avoir l'intention de leur en parler, justement pour ne pas se faire donner de coups de pieds au cul.

C'est ici que j'entre en action, étant donné que je sais que ses deux colocs lisent mon blog de façon plus ou moins régulière. IL FAUDRAIT QUE VOUS LA POUSSIEZ À ALLER AU MOINS SALUER LE GARS ! LAISSEZ-LA PAS SE SAUVER - ELLE EST BONNE LÀ-DEDANS !
Merci beaucoup, donnez-moi zen des nouvelles. ;)

Sinon, l'information marquante de ma journée de samedi se résume au fait que j'avais sûrement une aura spéciale ce jour-là, qui attirait irrésistiblement les enfants. Au resto, ya une petite fille de quatre ans qui est venue s'asseoir avec nous pendant une dizaine de minutes, c'était très cute. Puis, ensuite, je suis allée au centre d'achat avec ma mère, et ya une petite fille qui m'a fait un sourire et un tata de la main de sa poussette. Pour vous dire à quel point ça émanait de ma personne : moi, la petite fille, je l'avais même pas vue. C'est ma mère qui m'a dit qu'elle me faisait des tatas. Je sais pas ce que je dégageais, mais bon. J'ai pris ma douche ce matin, tout devrait être rentré dans l'ordre.

Ce matin, mon père nous a offert le déjeuner, à ma mère et à moi, et a décidé d'aller au resto où je travaillais avant. Ya pratiquement plus personne que je connais : c'est vous dire le roulement de personnel qu'il y a là-bas. J'ai quand même eu droit à deux becs dans le cou de la part de mon ancien boss (beurk, beurk, beurk, je suis sûre qu'il a rêvé de ça des mois durant, enfin, sinon, il m'a fichu la paix, c'est pas trop mal - j'ai pas encore décidé si, point de vue harcèlement sexuel, j'aime mieux deux petits becs dans le cou ou les mains sur mes hanches. C'est un dur débat. Qu'en pensez-vous ?). On s'est fait servir par une des seules serveuses que je connaissais. Devinez quelle est la première question qu'elle m'a posée ? "Est-ce que tu vois encore Peanut ?"
Ben oui. Les potins de resto, ça a la vie dure.
En sortant, je suis tombée sur le seul cuisinier restant de ceux "de mon temps", qui m'a un peu donné des nouvelles de l'endroit, rapidement. J'ai eu le bonheur de savoir que L'Imbécile qui travaillait à la vaisselle, que j'avais traité comme de la marde dans le temps, n'est plus là. Too bad, j'aurais pu aller le faire chier encore une fois. Ya des gens, comme ça, qui méritent de souffrir. Et après quelques minutes d'hésitation, est venue la question fatidique : "sors-tu encore avec Peanut ? Oui ? Ça fait deux ans ! A-yoye !"
Je suis donc officiellement matière à potins et ragots. C'est pas encore le front d'Écho-Vedette, mais ça s'en rapproche.

Et puis ma mère a voulu alle voir Les aimants au cinoche... En passant par le célèbre vieux pont. Ce vieux pont-là est fermé au moins 2 semaines par année : il est tellement vieux qu'il a droit à des vacances annuelles, imaginez. Et cet après-midi, quand on est embarqué dessus, le pont était levé. Et ce pont-là, à chaque fois qu'ils le lèvent, ils ont du trouble avec : soit ils sont plus capables de le redescendre, soit quelque chose cloche et, même redescendu, on le ferme. Une après l'autre, TOUTES LES VOITURES SUR LE PONT LARGE COMME MA CUISSE GAUCHE, MERDE, ONT DÛ FAIRE DEMI TOUR. C'était délicieux. J'ai tout de même eu la chance de me mettre dans la peau d'un trucker d'expérience en sortant de la voiture pour guider ma mère dans son u-turn plutôt périlleux : "avance, encore, encore. Continue. T'as encore un pied. Ok, stop ! Recule... Va-z-y, va-z-y... t'as de la place en masse..."

Donc, finalement, le film était très bon (on a manqué les quelques minutes du début et c'était bon pareil, c'est pour vous dire), légèrement culcul, sans réalisme, surtout en ce qui concerne la passe finale, MAIS quand c'est assez drôle et, en même temps, assez cute, on pardonne. J'ai bien aimé, donc. Allez le voir.

J'arrête là-dessus, il est dix heures et demi, les yeux commencent à me fermer toute seule : je dois plus être très loin du stade de fatigue qui me permet de tomber sans avoir la force de penser à quoi que ce soit. Yay.
Je vais avoir plusieurs trucs à raconter sur ma fin de semaine avec mes parents : c'est rare qu'il se passe autant de trucs, mais bon. Je le ferai pas tout de suite puisque je commence à avoir faim et que Blogger chie, mais voici une petite liste rapide :
1. plusieurs updates sur les gens avec qui j'ai travaillé avant;
2. le film que je suis allée voir avec ma mère;
3. les problèmes qu'on a eu à se rendre au film (peut-être avant le numéro 2, logiquement);
4. une update sur la vie de Tweety avec un message adressée à ses colocs.

Plus tard donc !
Non. Ça se peut pas. J'arrive pas à le croire. Jusqu'à il y a 24 heures, encore, j'étais tout innocente, et là, je suis toute troublée... une fois de plus.

Depuis la toute première fois que j'ai écouté Occupation Double - et c'est pas moi qui veux l'écouter, c'est Peanut, et moi, je veux être avec mon chum, alors c'est ce que ça donne, c'est humiliant, mais faut faire des sacrifices, pour vivre en couple - Bérengère m'a fortement rappelée une fille avec qui je me tenais dans mon cours de musculation, au cégep. On avait eu pas mal de fun ensemble, on avait même passé une partie du cours à faire du limbo. Et puis à la fin de la session, elle m'a demandé mon numéro de tel, mais elle m'a jamais appelée : donc, on s'est plus jamais revues. Comme je disais, dès que Bérengère avait ouvert la bouche à la TV, j'ai tout de suite pensé à cette fille-là : même voix, même façon de parler, c'est hallucinant. Je l'ai dit à mon chum, et à ma mère - et puis hier matin, je suis allée déjeuner avec Tweety et Matinée. Matinée a commencé à dire qu'elle aimait plus ou moins Bérengère : j'ai donc répondu que, de mon côté, je la trouvais cool, en grande partie parce qu'elle me fait énormément pensé à la fille que je connaissais. Comme je suis allée au même cégep que Tweety et Matinée, j'ai voulu rajouter des détails, en me disant que, peut-être, elles se rappelleraient de quelle fille je parlerais. Évidemment, j'ai voulu commencer par dire son nom - et c'est là que j'ai réalisé que je me souvenais plus de son nom. Mais je me souviens que c'était un nom bâtard. Je lui en ai jamais parlé pour être polie, mais c'était un nom bizarre. Genre, Bérengère.

Mais bon, la Bérengère d'Occupation Double vient de Terrebonne, et la fille que je connaissais habitait à Chambly. C'est pas elle. Ça peut pas être elle.

Je vais chez mes parents, et je raconte cette histoire-là à ma mère, qui me dit que Bérengère a 22 ans. Il serait donc très crédible qu'on ait étudié ensemble. Je commence à énumérer de ce que je me souviens de cette fille-là. Cheveux bruns, mais beaucoup plus longs que Bérengère - quoi que ça pousse, des cheveux. Très sportive, elle avait une blessure au genou, elle étudiait en sciences humaines si je me souviens bien, elle travaillait dans un Sport Expert, elle voulait partir en voyage avant d'aller à l'université.
Bérengère est sportive. Elle étudie en communication - suivi logique d'un DEC en sciences humaines. C'est plutôt mince.
Je fixe une revue dont elle fait la première page. Je m'écrie : "ah, ça peut pas être elle, elle se maquillait jamais !"
Ma mère répond, article à l'appui, que Bérengère n'aime pas se maquiller.
Ça commence à faire beaucoup. Objectivement, quelles sont les chances qu'il existe deux filles qui ont la même voix et la même façon de parler, qui sont sportives, qui détestent se maquiller, habitant près de Montréal et ayant toutes les deux un nom bâtard ?

Ya pas moyen pour l'instant de trouver des détails qui m'apporteraient une preuve, mais je pense que je peux officiellement dire que Bérengère et la fille de mon cours de muscu ne font qu'une. Ça n'a plus de boutte : ça fait trois filles de télé-réalité que je connais. Bon, je dois avouer que Marie-Laurence, dans Loft Story, je l'ai seulement croisé au secondaire deux ou trois fois, mais quand même. C'est une conspiration. Une autre.