Friday, October 06, 2017

Extrait d'un courriel reçu ce matin qui m'a fait vraiment très plaisir :

Quelle belle plume tu as! Sans parler de ton français impeccable. Je n'ai rien eu à changer, tout était absolument parfait.


Je ne vous révèle pas le contexte tout de suite - mais j'ai semé un indice il y a déjà quelques jours -, mais ça ne saurait tarder. Patience et longueur de temps...
La raison pour laquelle, même si je consacre beaucoup de temps et d'énergie à ne pas savoir ce que je veux, je ne peux pas changer d'emploi, c'est que j'ai ici des collègues qui me font régulièrement des compliments. Principalement Lali, comme je l'ai déjà mentionné et comme vous avec pu le constater hier, qui me répète régulièrement, à l'aide de qualificatifs qui varient constamment, que je suis tout à fait extraordinaire. De plus, j'ai un autre collègue qui me dit souvent qu'il aime ce que je porte.

Et vient tout juste de s'ajouter à mon équipe attitrée en matière de "maintien du personnel" une collègue à qui je suis allée remettre un dossier et qui s'est exclamée : Oh my goodness, you're wonderful!
Quote du jour, parce que j'ai le don d'être encourageante :

A : How's that file that I assigned you going?
Quartz : Not well. Mon cerveau fond quand j'ai des dossiers sur ce sujet-là.
Quand vous appelez votre concessionnaire qui a pris des mesures discutables au moment de réparer votre auto pour lui demander pour quelle raison il s'y est pris de même et que vous obtenez la réponse "c'est une bonne question", vous savez que vous tenez de quoi. (Mais tsé, dans la vie, quand vous décidez de ne pas respecter la Loi sur la protection du consommateur, faut vous assurer que la propriétaire de la voiture n'a pas étudié en droit. Autrement, tof shit.)

Ainsi, ces temps-ci, je me consacre à effectuer des appels de chialage dans mon milieu de travail cubiculaire. Parce que dans mon couple, je suis la Déléguée officielle en matière de chialage (Raiontzukai étant allergique aux conflits, qu'ils soient réels, éventuels ou anticipés) et que ça fait suer de toujours chercher un bureau fermé vide d'où téléphoner. Ici, je pourrais embarquer dans un paragraphe sur Workplace 2.0 et les successeurs dont j'ai entendu les échos, mais je vais vous donner un break pour le moment. Je disais donc : je chiale. La semaine dernière, l'heureux destinataire était le directeur de mon CPE.

Par conséquent, si vous avez du chialage à faire faire, faites-moi signe. Manifestement, c'est mon créneau du moment. Je vais élaborer mes tarifs dès que j'aurai trois minutes.

Thursday, October 05, 2017

Parce que vous avez tous besoin d'une amie comme Lali (dans le cadre d'une conversation sur les hormones et leur effet sur nos agissements) :

Quartz : Est-ce que je suis sexy cette semaine? Parce que j'ovule genre demain.
Lali : T'es toujours sexy.

Wednesday, October 04, 2017

Au bureau, Lali est responsable de la Campagne de charité en milieu de travail du gouvernement du Canada. Parce qu'elle trouve que je devrais m'impliquer, je lui ai piqué un ballon à l'effigie de la Campagne et je l'ai collé à l'entrée de mon bureau.

Un collègue s'est déclaré jaloux et est allé réclamer son propre ballon à Lali.

Quand je lui ai demandé si sa jalousie s'était calmée en conséquence, j'ai eu droit à la réplique suivante, qui démontre que les priorités masculines demeurent les mêmes, à tous âges, et que le mâle moderne considère des trucs vraiment moches comme des extensions de sa virilité :

En plus, mon ballon est plus gonflé que le tien.

Tuesday, October 03, 2017

I only just realized I can't even remember your full name.
A colleague of mine regularly offers chocolate, candy and other treats to everyone on the floor by just leaving the treats in a bowl on top of the cabinet in which he stores his files in. (To be perfectly honest, I have no idea what he really does store in that filing cabinet. And come to think of it, it would be much more entertaining if I were to decide it is, I don't know, sex toys. Anyways. I am saying "files" right now, but feel free to replace that word with any that you feel is more appropriate. And please let me know if you have a particularly good idea.) That filing cabinet is the one that stands in between my office and that of Petit Chiot. And you wouldn't think that would be a problem, as that specific colleague has been leaving treats there consistently ever since I started working here in 2012, and I've only moved to this particular office last year. Everyone should know who the treats are from, right?

Well, right. But you would be wrong to assume so.

The filing cabinet had been empty for a while - mostly because my colleague was on vacation - but chocolate materialized on it yesterday. Somehow, for reasons that are completely beyond me, a number of colleagues have stopped by my office to thank me for that chocolate. Another question that comes to mind is: why do people thank me and not Petit Chiot? Why do I seem to be the one who's most likely to give out chocolate, and what does that say about the way I (and Petit Chiot) are perceived around here?

And now I have been correcting everyone for two days in a row. And that's fine. But I've only just realized that if I ever do want to give out treats to my colleagues and leave them on that cabinet, everyone will assume they come from that other colleague.

Or, well, if five years (and possibly more) wasn't enough for things to sink in for them, maybe I'm wrong.

Maybe it means I really should bring chocolate with me to work. And, in order to add to the confusion, make it a point to do so on a day that my colleague leaves his own treats on the cabinet.

Monday, October 02, 2017

Je me dirige vers la cuisinette, au bout du couloir. Au même endroit, se préparant à sortir de la zone de travail par la porte située en face de la cuisinette, se trouve un nouvel employé à qui j'ai parlé pour la première fois la semaine dernière.

Je lui fais un signe de tête, il s'arrête dans le cadre de porte et attend que je sois à portée de voix :

"Quartz. Rapide comme l'éclair."

Comme je reçois beaucoup trop souvent ce genre de commentaire, je veux bien convenir que c'est moi qui marche particulièrement vite. Mais sérieusement, gang, vous marchez beaucoup trop lentement.