Friday, June 17, 2005

I ordered a few books two days ago on amazon, and my order still hasn't been processed.

I think it's not this time either that my order will not be delayed...

Hier soir, la vie m'a donnée tout plein de leçons. Et comme j'essaie, à l'aide de ce blog, de vous faire partager mes connaissances afin de ne pas vous assomer de ma supériorité :

1. Tout d'abord, évidemment, on m'a menti quand on m'a dit que le Père Noël n'existait pas.
2. Le jeu Zombies est amusant, pour reprendre les mots de Peanut, pendant les 5 premières minutes.
3. En fait, le jeu Zombies pourrait être pas si mal s'il était pas aussi long, ou si, au moins, les gars n'y jouaient pas. Quand ça commence à être long, les filles se liguent ensemble pour que quelqu'un - n'importe qui - finisse la game. Quand ça commence à être long, les gars commencent par faire chier tout le monde en rajoutant des zombies partout - rallongeant le jeu d'environ une heure. Quand, ensuite, ils veulent vraiment que le jeu finisse, ils élisent quelqu'un qui doit gagner. C'est cette personne, et aucune autre, qui doit gagner, ainsi, ils vont aider cette personne et planter toutes les autres.
(j'ai quand même gagné. c'est pas trois gars ligués contre moi qui vont me faire peur. je suis donc the all-time Zombie champion.)

Et puis, ce matin :

1. Quand votre parapluie meurt, n'attendez pas avant d'en acheter un autre. Sinon vous allez devoir vous faire pleuvoir dessus. C'est jamais le fun.
2. En fait non, vous ne devrez pas vous faire pleuvoir dessus. Vous pourrez utiliser votre giga sac et le tenir au-dessus de votre tête pour vous protéger. Ça marche. Z'aurez l'air stupide, mais ça fera la job.
3. Marcher 3 ou 4 coins de rue en tenant un gros sac au-dessus de sa tête, c'est une expérience. Surtout quand vous vous tenez sur un coin de rue à attendre que la lumière devienne verte.
4. D'un autre côté, si vous êtes du genre à n'avoir aucun muscle dans les bras et à ne pas avoir de temps ou d'argent pour le gym, se promener 3 ou 4 coins de rue en tenant un giga sac au-dessus de sa tête peut être la solution. En tk, moi, je vais avoir mal aux biceps demain.

Hier après-midi, j'étais assise sur un banc dans un parc, en attendant que Peanut finisse de travailler. Je reçois soudain un message texte : c'est ma mère qui me demande de l'appeler quand j'aurai une minute car elle a un service à me demander. Comme j'ai encore quelques minutes à rester assise dans le parc sans rien faire, je décide de l'appeler immédiatement au lieu d'attendre d'être arrivée chez moi.

Elle me parle de ma grand-mère, qui vient de se faire opérer à un genou, qui a parlé d'un vieux livre qu'elle aurait aimé lire. Il faut souligner ici que ma grand-mère se promène d'hôpital à centre de soins à chez elle depuis des mois et qu'elle déprime tranquillement de ne pas pouvoir faire grand chose par elle-même, ou toute seule. Ainsi, quand elle a parlé du livre «La force de la vie» (daté de 1975, ne cherchez pas), ma mère s'est dit que le moment était rêvé pour lui acheter.

Elle a donc fait de nombreux coups de téléphones dans plein de librairies : aucune ne l'avait en stock (daté de 1975, n'oubliez pas). En dernier recours, elle a téléphoné à une libraire spécialisée dans les livres vieux ou rares, située près de chez moi, et ils l'avaient (au prix mirobolant d 3$ - j'ai mentionné que le livre datait de 1975 ?). Elle voulait donc que j'aille le chercher - d'autant plus que je vais passer la fin de semaine chez mes parents, donc que je peux l'amener avec moi pour que ma grand-mère l'ait rapidement.

Après avoir soupé, donc, j'enfourche mon vélo et je me dirige vers la librairie en question. Elle est située juste en face d'une pharmacie, j'en ai donc profité pour y faire quelques commissions, puis, j'ai traversé la rue, j'ai entré dans la librairie par la porte déjà ouverte... et Il était là. Je l'ai pas reconnu tout de suite puisque c'est avec l'autre employée, une dame, que j'ai discuté, mais quand je suis arrivée à la caisse et que je l'ai regardé, j'ai eu peine à y croire : c'était le Père Noël. Vraiment.

En fait, ma première réflexion a été qu'il ressemblait beaucoup au Père Noël : pas trop grand, une grosse bedaine, le visage tout rouge, et la longue barbe blanche (vraiment blanche, pas grise ou grisâtre, blanche). Puis, quand je me suis rendue compte qu'il n'y avait pas de caisse (ou n'importe quelle autre technologie de ce genre) sur le comptoir et que j'ai vu le Père Noël devant moi commencer à ÉCRIRE les détails de la transaction À LA MINE, SUR UN PAPIER BLANC, en dessous de toutes les autres transactions de la journée, j'ai compris que c'était vraiment lui. Après tout, comment est-ce qu'un vieil homme qui dirige une fabrique de jouets dans laquelle tout est fait à la main et qui, à l'heure de FedEx et de UPS, prend encore la peine d'aller faire ses livraisons en traineau tiré par des rennes, pourrait bien voir l'utilité d'une caisse électronique ? C'est évident.

J'ai donc trouvé ce que fait le Père Noël pendant les longs mois avant Noël. Après tout, faut bien gagner sa vie, non ?

Thursday, June 16, 2005

Pris de Petite Juliette :

Si j'étais un jour de la semaine: vendredi
Si j'étais une fête populaire: la fête du travail. C'est le congé de grâce avant le retour du mois de septembre. Si je pouvais être une fête que personne ne connaît, par contre, je serais le primal scream day !!!
Si j'étais un chien: un husky
Si j'étais un chat: the rum tum tugger is a curious cat!
Si j'étais un oiseau: une petite mésange
Si j'étais un reptile: un caméléon, pour changer de couleur !
Si j'étais un insecte: un papillon
Si j'étais un arbre: un saule pleureur
Si j'étais une fleur: une pensée
Si j'étais un enfant: je serais moi
Si j'étais une chanson: hmm, je pourrais en être plusieurs, mais disons Concertina, de Tori Amos.
Si j'étais un fruit: une fraise !
Si j'étais un légume: du brocoli
Si j'étais un dessert: un gâteau au fromage !
Si j'étais une boisson: du bailey's
Si j'étais un personnage célèbre: c'est peut-être pas dans la catégorie que sous-entend la question, mais tant pis : Ally McBeal
Si j'étais une rock star: la chanteuse de Evanescence
Si j'étais un moyen de transport: un sentra gold qui peut me transporter à travers tout le Canada.
Si j'étais un pays: bah, le Canada, évidemment.
Si j'étais un vêtement: une paire de jean taille très basse (ce que j'appelle communément une paire de jeans de pétasse), parce que c'est tellement confo
Si j'étais une chaussure: des gougounes roses
Si j'étais un sport: le patinage artistique
Si j'étais un métier: écrivain
Si j'étais une époque: l'époque contemporaine, où est le problème ?
Tweety : pas besoin de te prévoir de souper, soit on ira au resto, soit on soupera chez moi. Je propose des mini-pizzas sur pain pita.

Sinon, je peux très bien te ramener chez toi vu que je vais aller dormir chez mes parents de toute manière. Et c'est oui pour le fantôme de l'opéra ! (en fait, j'allais dire que c'était pas nécessaire, mais Peanut a décrété qu'il aimerait bien le voir, alors je me plie, abasourdie par cette déclaration inattendue !!!)

Quand je suis arrivée ici, il manquait deux lumières dans le corridor juste à côté de mon cubicule. Évidemment, j'ai jamais remarqué, jusqu'à ce qu'ils les réparent, aujourd'hui. Maintenant, il fait tellement clair dans mon bureau que je suis toute déstabilisée.

Vous savez, la drôle d'impression qu'on a quand on dort ailleurs que dans notre propre lit, qu'on se réveille en plein milieu de la nuit en pensant être chez nous et puis on sursaute parce que, oups, on est ailleurs ? C'est à peu près la même impression que j'ai : je travaille à mon texte, je suis concentrée, puis, quand je lève la tête, je suis toute surprise de voir où je suis !

Qui se souvient qu'en secondaire III, j'avais été marquée par la toune de Zachary Richard et qu'un de mes runnings gags était de chantonner à tout bout de champ, avec une drôle de voix «petit codiac» ?

Qui aurait pu se douter que des années plus tard, j'allais tomber sur un texte à traduire dans lequel on parle de Beauséjour-Petitcodiac ?

Wednesday, June 15, 2005

Because apparently my fridge feels neglected when I'm on any work term... it started freezing things again, so I'll have to freaking call the company again so somebody comes and fixes it. Last time it took me over 15 minutes just to be able to talk to somebody and all they did was give me the phone number of the other company I needed to call to get the fridge repaired.

Of course, had I been intelligent, I would've kept that number (I actually was certain I had) but I haven't, so I'll waste my time tomorrow, at work, to call them.

Tuesday, June 14, 2005

Je viens de goûter au tout premier chocolat noir que je trouve bon de toute ma vie. Soyez émus. Maintenant, allez !

Message très obscur affiché près de l'imprimante : je le regarde depuis ce matin en essayant de comprendre...

Tout d'abord, en gros : «Veuillez déposer les feuilles dans le bac avec le côté imprimé vers le bas.»

Effectivement, il y a un bac à côté de l'imprimante qui sert à recueillir la page couverture qui sort automatiquement avec chacune de nos impressions - comme ça, on peut séparer les documents qui sont dans la file d'attente avant nous au lieu de tout mélanger.

Plus bas, en tout petit, on lit, et c'est là que je ne suis plus du tout : «Les gens qui s'en servent à la maison vous sauront gré de ne pas gaspiller leur encre.»

Hein ?

Tweety : wow, c'était rapide ! M'attendais pas à ce que tu me répondes dans la même journée.

Donc vendredi moi aussi je travaille et je peux m'arranger pour finir vers 4 h... Plus le temps de revenir (vendredi, je suis en métro-autobus), d'attrapper l'auto et de me rendre au fort... D'après moi, ça devrait être faisable en 1 h 30, donc je pourrais être là vers 5 h 30 - ça te va ?

Tweety : faudrait que tu me donnes une réponses dans les meilleurs délais quant à la question du lift ou du pas-lift pour vendredi. C'est que si tu préfères ne pas prendre ton auto, au retour, j'irais directement chez mes parents pour y passer la fin de semaine (au lieu de m'y rendre le samedi matin) - donc faudrait que j'avertisse mes parents pour qu'ils sachent quel jour m'attendre !

Sunday, June 12, 2005

Quoi ? Mais quand est-ce que le légendaire magasin à 1$ qui a vu naître mes bols à salade Happy Face a-t-il fermé ses portes ???
Parce que ya une ligne qui trotte dans la tête depuis deux semaines...

Here she comes, she's all dressed up in daisies
Half the time, you'd swear that she is crazy
Flowered drinks and low-cut dress
That's the way I know her best
She says she's lonely, how could she be
Every night she's got company
Oh Marie, I sure hope you're happy
Oh Marie, what about me, Marie
She likes the way she looks in her Camaro
She likes lingerie but he prefers the sombrero
She's so famous on the block
She stumbles home about 4 o'clock
She claims the guys are hard to please
She wears teen perfume behind her knees
Oh Marie, I sure hope you're happy
Oh Marie, what about me, Marie
All day long she fills me up with dogma
She's all magazines and benzedrine and vodka
There was one man she truly loved
He took everything but her bear-skin rug
And now and then it's clear to me
That need is love and love is need
Oh Marie, I sure hope you're happy
Oh Marie, what about me, Marie
Oh Marie, what are you looking for
Oh Marie, always an open door
6. J'ai aussi acheté mes billets pour Tori Amos. Maintenant, faut vraiment que j'arrête d'aller voir des shows pour l'été...
1. J'ai constamment mal à la tête ces jours-ci. Je sais pas si c'est la chaleur, l'humidité ou autre chose, mais ça devient franchement achalant psychologiquement de dépendre quotidiennement d'acétaminophène.
2. Retournés faire du kayak hier après-midi. Ainsi, Tweety, si t'as aperçu dans la rivière près d'où tu travailles 4 kayaks pagayer dans le vide contre le courant, c'était probablement nous.
3. Suis en train de confectionner ma toute première sauce à spag maison. C'est presque émouvant. J'en suis encore à me demander pourquoi j'ai choisis précisément le jour où je me mets un top blanc pour faire ça, mais bon.
4. M'en vais à la chasse au cadeau de la fête des pères cet après-midi. Ainsi qu'à la chasse aux bols à salade et aux bas et autres trucs mineurs dont j'ai cruellement besoin. Oui-oui, j'ai cruellement besoin de bol à salade - quand moi et Tweety étions parties dans l'Ouest, nous habitions toutes les deux chez nos parents et ne possédions donc aucun outil culinaire personnel... Ma mère nous avait acheté une casserole pour le voyage (qui trône maintenant en reine victorieuse dans l'armoire avec les autres, chez mes parents) et j'étais tombée en amour au magasin à 1$ avec des bols Happy Face. On s'est servi de ces bols-là durant tout le voyage, et, malheureusement, un des deux est décédé il y a quelques semaines. Son jumeau s'ennuie donc énormément, tout seul, et j'espère en trouver des aussi cools dans le même magasin à 1$ (Peanut s'est subtilement informé de la possibilité qu'il se fabrique autre chose que des Happy Face).
5. Tant qu'à être dans les avis de décès, ya aussi le poinsettia (sans aucun point bleu, merci beaucoup) que Matinée nous avait offert en guise de sapin de Noël, en décembre, est décédé il y a également une semaine ou deux. Il a quand même tofé 6 mois. Moi, suis impressionnée.