Friday, April 21, 2006

After spending a couple of days helping Peanut with the coding of his blog template, it's now my turn to go crazy over my archives template, which I think really could use some tuning up. I really need to get that line under the title to be a little smaller, but I don't have time to bother with it right now.

So let me go crazy right now because I can't fix it immediately, and later when I can't fix it because of some code jinx.
Spring has officially sprung because this is the second time this week I am wearing a skirt. Which doesn't happen.

And I am glad to announce that I've beaten Rob to the punch this year, meaning I've made that joke before he did. ;)
Hier soir, Peanut et moi avons écouté RENT, le film, et il a préféré l'écouter en français - moi je m'en fichais parce que j'ai déjà vu le film deux fois en anglais.

Heureusement, les chansons sont chantées en anglais et sous-titrées en français. Un peu comme Moulin Rouge. Le seul bug, c'est qu'elles sont quand même traduites de façon simili-littéraire, donc ils se sont arrangés pour garder des rimes... mais à quel prix ! «You've got one nickel only» était traduit par «Quand tu n'as rien à dépenser»... quand on connaît la phrase en anglais, ça passe, mais hors du contexte, aucun francophone sain d'esprit ne peut comprendre !

J'ai donc souffert le martyr en lisant les sous-titres tout le long (surtout lorsque les sous-titres de Today 4 U réfèrent à Collins en utilisant le pronom «elle»... preuve que ce couplet-là n'a vraiment pas été compris par les traducteurs !), mais j'ai quand même été surprise par quelques passages vraiment bien traduits. Enfin.

Vive RENT.... en anglais.
In a twisted way, it's a good thing that I have people around me willing to unconsciously hurt me all the time because they provide me with reasons to hurt myself and sometimes I really need that.

Thursday, April 20, 2006

You would have to know very little about love to think that was it.
Because I know far too many Ally McBeal lines by heart and because this one has been stuck in my head for a few days now and I can't help but smile when I think of it:

Billy: I don't care how many damn books you've read or how many clever quips you can try out, I wanna know whenever you were in the middle of anything like this !

Tracy: By this, you mean love, confusion, or just your basic infidelity ?
Comme j'utilise ma propre tasse au bureau, je dois la laver à tous les jours. Bizarrement, le savon à vaisselle de la cafétéria sent la même chose que le savon à main que je détestais pendant mon stage au Bureau cet été. Pourtant il a pas la même couleur.

Comme je doute que les trucs de savon à main du Bureau soient remplis avec du savon à vaisselle, je soupçonne que la petite bouteille de la cafétéria soit faussement étiquetée «Palmolive». Enfin, du moment que ça lave, m'en fiche, mais c'est significativement plus gossant d'avoir une tasse qui sent pas bon que des mains qui sentent pas bon. Effectivement, c'est plus difficile de mettre de la crème à main qui sent bon sur une tasse.
J'utilisais de drôles d'expressions quand j'étais au secondaire. Mais bon, j'étais au secondaire.

Pendant un certain temps, je pratiquais l'auto-censure avec des «bip», c'est-à-dire que je bloquais mes propres vulgarités en les remplaçant par le mot «bip». (Ah, j'avais treize ans, lâchez-moi !) Ce qui pouvait donner lieu à des perles du genre «ah maudit de bip de câline !».

J'ai déjà mentionné que je travaille avec une autre moi.
Cette autre moi m'a envoyé un e-mail hier après-midi, concernant justement la possibilité qu'on rentre toutes les deux en fin de semaine, et ajoutant qu'elle devra probablement traîner sa fille au bureau, faut de gardienne. Je lui ai répondu que sa fille ne trouverait sans doute pas très excitant de devoir l'accompagner.

Sa réponse : Elle ne le sait pas encore, j'attends d'être certaine. Elle va être en bip.

J'ai été très surprise de lire une expression que j'utilisais au secondaire écrite par une fille d'une quarantaine d'années. J'ai donc déduit que a) les expressions, c'est comme la mode, ça part et ça revient, et l'expression «bip» a déjà été à la mode au sein de la génération qui précède la mienne ou b) étant donné que je ne me rappelle pas avoir entendu quelqu'un d'autre de mon entourage utiliser cette expression-là à l'époque, j'ai lancé une nouvelle expression à l'âge tendre de treize ans, expression qui vit toujours, et c'est sûrement la fille de Autre Moi qui l'utilise. Au choix.
AAB : haha ! Merci de ce divertissement matinal, moi, je me bidonne !

J'en ai bien besoin parce qu'il est de plus en plus certain que je vais travailler en fin de semaine, vraiment, ça me tape. J'aime ce bureau et les gens avec qui je travaille, mais ça me purge de façon indicible de pas pouvoir prévoir mes fins de semaine à mon goût. Rester le soir, c'est moins grave, c'est rare que je me prévois des trucs les soirs de semaine. Mais la fin de semaine, merde...!

Je me dis que mon stage achève - quoique je ne sais toujours pas quand je finis... Il en a vaguement été question lors du souper de jeudi dernier (j'ai mentionné que les 3 personnes qui sont restées quand moi je suis partie à minuit et demi sont restées jusqu'à 5 h du matin ?) et Directrice m'a dit qu'on s'en reparlerait... et j'attends.

Wednesday, April 19, 2006

La différence du degré d'occupation de mes journées est sidérante. Hier j'ai pratiquement rien eu à faire. Aujourd'hui j'ai 3 traductions dont une urgente et pas mal de relecture.

Tuesday, April 18, 2006

I'm not in love, so don't forget
It's just a silly phase I'm going through
And just because I call you up
Don't get me wrong, don't think you've got it made
I'm not in love, no, no
It's because...
I said I'd like to see you, but then again
It doesn't mean you mean that much to me
So if I call you, don't make a fuss
Don't tell your friends about the two of us
I'm not in love, no, no
It's because...
I keep your picture upon the wall
It hides a nasty stain still lying there
I keep your picture upon the wall
It hides a nasty stain still lying there
So don't you ask me to give it back
I know you know it doesn't mean that much to me
I'm not in love, no, no
It's because...
Oh, you'll wait a long time for me
Arrivée d'un nouveau technicien dans mon bureau.

«C'est ça, le bruit dont on me parle ?»

Euh, je suppose, c'est le technicien de ce matin qui me l'a fait remarquer.

Nouveau Technicien me montre sa feuille de tâche, sur laquelle on peut lire que la ventilation fonctionne mal dans le bureau de Quartz.
Je me tais, mais je suis troublée. Qui a signalé ça ? Et pourquoi on ne m'en a pas parlé ?

Nouveau Technicien démonte mon thermostat, et comme il est sympathique, il commence à m'expliquer que je n'ai pas de calorifère dans mon bureau et que c'est pour ça que ça a pas grand résultat quand on monte le chauffage dans mon bureau.

Ça me rassure, au moins j'avais une raison de geler cet hiver.

Il enchaîne en me disant que mon chauffage est un peu bas et qu'il va me le monter de pas mal. De 72, mon chauffage passe à 80. C'est peut-être à cause du foulard que j'ai autour du cou qu'il a compris que j'avais pas chaud...

Il sort se promener 5 minutes pendant que je vais semblant d'être occupée à des activités professionnelles. Il revient pour vérifier si la température du bureau s'est élevée... et c'est pas le cas.

Il m'explique qu'ils sont présentement en période de transition entre le chauffage et l'air climatisé (oui ! j'avais raison quand j'ai fait cette hypothèse ce matin !) et qu'à cause de la manière dont la ventilation est faite dans le building, il ne peut pas vraiment régler le chauffage correctement pour le moment. Cependant, il m'invite à le rappeler dès que nécessaire cette semaine, si la température de mon bureau devient trop haute, ou si c'est encore trop bas. Très sympathique, le technicien, et très préoccupé par le besoin d'offrir un bon service.

Il me dit aussi que la pompe (mais qu'est-ce que c'est que cette foutue pompe, aujourd'hui ?) sera sans doute changée, mais il ne peut pas me dire quand. Je le rassure en lui disant que le bruit ne me dérange pas.

On discute et je lui dis que j'ai été plutôt surprise quand on a débarqué ce matin pour m'apprendre que la pompe ne marchait pas. Il dit que c'est probablement son superviseur qui est passé... voilà sans doute pourquoi personne ne m'a mise au courant de la prochaine invasion de mon bureau par des techniciens de toutes sortes.
Bon, d'accord.

J'ai mangé le restant de mon lapin en chocolat.

Comme ça, ça va être fait...!
Si vous devez vous vendre pour que les gens vous aiment, vous avez un problème. Si l'attention des autres et leur opinion sur vous a de l'importance au point que vous vous sentiez obligés de leur prouver par tous les moyens que vous en valez la peine, vous êtes pathétique.

Si vous avez besoin de descendre quelqu'un d'autre pour vous remonter, vous avez un grave problème d'estime de vous-même. Ce sont pas les défauts de quelqu'un d'autre qui font de vous une meilleure personne. Un imbécile n'empêche pas l'existence d'un autre imbécile - vous, en l'ocurrence. Et tenter sans relâche de prendre la place de quelqu'un d'autre en saisissant la moindre occasion de montrer à quel point vous êtes mieux, en l'imitant ou simplement en le poussant, d'abord, ça ne vous donnera pas plus sa place, et surtout, oui, ça fait de vous un imbécile.

Ça aide pas vraiment le processus de vente, ça.

Mais bon, vous avez le droit d'être pathétique et misérable et de vous définir en fonction de l'attention qu'on vous porte et d'avoir besoin d'un piédestal pour vivre. Mais alors, par pitié, si vous devez vous vendre aux gens et les convaincre que ça vaut la peine qu'ils perdent leur temps avec vous, au moins vendez-vous avec des trucs réels. Au moins, vendez la personne que vous êtes (ça doit être difficile quand on est triste au point d'en arriver là, mais quand même) - n'inventez pas des trucs pour stimuler de l'intérêt... Franchement. Faut déjà pas avoir de fierté pour quêter si ouvertement de l'attention, mais si en plus faut se transformer en quelqu'un d'autre pour obtenir cette attention-là.... wow, je manque de qualificatif.

Surtout que ça prend jamais beaucoup de temps pour que les gens que vous essayez si fort d'impressionner se rendent compte que tout ce que vous faites, finalement, c'est vous donner en spectacle pour leur soutirer des miettes d'amour. Sans rien donner en retour, au fond.

Faut accepter qu'on va en préférer d'autres à vous. Faut accepter que vous arriverez jamais à être ces gens-là. Faut accepter que vous serez pas important ou spécial aux yeux de tout le monde. Faut accepter que vous aurez pas accès à la vie de tout le monde. Faut accepter qu'on a tous son propre terrain de jeu, et qu'il y en aura toujours un plus grand à côté auquel vous voudriez bien accéder, mais que les gens qui y sont ne vous laisseront jamais entrer.
Je suis dans mon bureau, à geler (j'ai comme l'impression que la saison du chauffage est finie ici et que celle de l'air climatisé a débuté, alors je recommence à me promener avec un foulard autour du cou) et j'entends un technicien gosser dans le corridor juste à côté, puis je l'entends communiquer avec quelqu'un par walkie-talkie et jaser d'une pompe qu'on doit remplacer.

Puis soudain, le technicien est dans mon bureau, à me dire que finalement, «c'est pas la ventilation, mais une pompe.»

Ah, d'accord, je dis.
(Je veux bien, mais pourquoi il me dit ça ?)

Alors, ajoute-t-il, ça va continuer à faire du bruit jusqu'à ce qu'on effectue la réparation.

Pas de problème, merci, que je réponds, un peu plus à l'aise dans mon rôle de la fille que ça intéresse.
(Quel bruit ? Ah, ce bruit-là ? Je l'avais même pas remarqué !)

Puis le technicien est parti.
Soit il avait besoin d'attention, soit quelqu'un a demandé un technicien à cause du bruit et il a cru que c'était moi (je penche pour la deuxième option).

Et maintenant qu'il m'a fait remarquer le bruit, j'arrive plus à ne plus l'entendre. Heureusement, il ne me dérange toujours pas.
Vous savez que le printemps est là... quand les fourmis sortent dans votre appartement !

Bon, bon, d'accord, j'exagère, on en a à peine vues quelques-unes. Au fond, elles sont pas si dérangeantes, les fourmis. C'est surprenant au début, quand vous vous y attendez pas (qui s'attend à avoir des fourmis au troisième étage ?), puis vous faites un peu le saut parce que c'est vraiment des fourmis version stéroïdes - mais elles se tuent aussi facilement que les autres, elles sont pas si nombreuses au fond et puis avec un peut de produit vaporisé une fois de temps en temps, on les oublie tout à fait.

Mais bon. C'est un signe du printemps tout de même. J'aime les signes du printemps. Donc je suppose que j'aime les fourmis.
À chaque fois que je crois avoir cerné mon lectorat et que j'accepte le mystère disons de mon lecteur de Toronto et de celui de Kitchener, on dirait que le monde veut me déstabiliser et je reçois un paquet de direct hits inconnus. Enfin.

De retour au boulot après 4 jours de congé - j'aime bien ce principe : une semaine de quatre jours, quatre jours de congé, une autre semaine de quatre jours. Vraiment, ça me plaît.

Je suis moins rackée de mon entraînement qu'à l'habitude. Je ne vous dirai pas que j'en suis presque déçue, histoire de ne pas me faire traiter de folle perfectionniste, mais bon. Soit mon entraînement est malade au point d'entraîner des résultats au bout de très peu de séance (ce qui, étant donné que ma bedaine est porté disparue depuis la semaine dernière, pourrait avoir plus de sens qu'on le croirait à prime abord), soit j'ai butché mon entraînement hier. Ce qui aurait du sens également. Enfin. On pourra évaluer ça la prochaine fois.

Ensuite de ça, mon petit lapin Lindt, que j'avais commencé à grignoter pendant mes longues périodes d'attente de boulot jeudi soir est encore sur mon bureau, à moitié mangé, et dégage une forte odeur tentatrice. Je suis pas accro au chocolat (sauf les oeufs Cadbury !) mais franchement, cette odeur-là...

Monday, April 17, 2006

Je crois que j'ai autant peur de ce temps que j'ai à perdre que de celui dont j'ai peur de manquer.
Réalisations du week-end de Pâques :
1. Comme vous le savez, je fais partie des dinosaures toujours à l'ère de l'internet par téléphone (pour la dernière année !), mais c'est pas quelque chose qui me fatigue. Mis à part les temps de downloadage qui sont parfois longs, ça me convient. Et malgré le fait que je travaille constamment sur le haute-vitesse pendant mes stages, ça n'a pas fait en sorte que la lenteur de mon internet à la maison m'enrage. Ce qui est plutôt suprenant. Par contre, la lenteur de l'internet chez mes parents me rend bel et bien folle. Ils sont par téléphone eux aussi (parce que le haute-vitesse ne se rend pas chez eux, vive la campagne), mais comme ils habitent creux dans le fond d'un rang, eh bien la connexion est plus lente. Et j'en vire cinglée. C'est vraiment ridicule de paniquer pour une différence de quelque 25 kbits/s et de ne pas avoir de réaction devant l'écart entre le dial-up et le haute-vitesse. Enfin.
2. Tant qu'à être dans la technologie, j'ajouterai que je me suis aussi habituée à un écran 19 po et à une résolution supérieure à 1024 par 768 pixels.
3. Je suis vraiment une fille de ville. Je sais pas si c'est les conséquences d'avoir été élevée en campagne, mais j'ai besoin de pouvoir sortir dehors et pouvoir marcher jusqu'à un point B défini, et j'ai besoin d'un autobus pas trop loin. Vous allez me dire que la campagne, c'est ce qu'il y a de mieux pour marcher... peut-être. Mais quand je marche, j'ai besoin de me rendre en quelque part, il me faut un but. Que ce soit le dépanneur, la caisse, le club vidéo ou la pharmacie.
4. Je suis tannée des réunions avec la famille éloignée parce que je n'en peux plus de dire que j'étudie en traduction, que je suis présentement en stage, que je finis mon bac au mois d'août, que j'ai déjà mon emploi ensuite et que je vais travailler au gouvernement à Ottawa. Je me suis pas fatiguée à trouver la manière de virer ça de façon intéressante, moi qui d'habitude vire le moindre petit élément en anecdote. Donc en général, je fais tomber ça à plat et je passe à autre chose. Faudrait peut-être que je travaille ça.
5. La bonne nouvelle, c'est que cette année, ya aucun membre de ladite famille éloignée qui m'a pris pour ma soeur. C'était impressionnant.
6. J'ai oublié de vous dire que ma tante ne se marie plus, finalement, parce que ça coûte trop cher (évidemment, qui se donne quatre mois de préparation pour un mariage ?). Par contre, la blonde d'un de mes oncles (je SAIS que ça en fait ma tante, mais ça fait pas assez longtemps qu'elle est dans la famille pour que je l'appelle comme ça, c'est psychologique) nous a annoncé qu'en juillet, ils organisent une cérémonie de "célébration de l'amour"... un genre de wanna-be mariage - parce que mon oncle ne veut pas se marier. Ça m'a fait sourire parce que quand Peanut avait su que je ne voulais pas me marier, il avait décidé d'organiser une cérémonie de ce genre pour nos fiançailles (tu vois, AAB, finalement, tu as peut-être raison, mon prochain véhicule sera peut-être une mini-van avec lecteur de DVD finalement...). Par contre, j'ai eu de la peine pour elle parce qu'à chaque fois qu'elle en parlait, mon oncle l'interrompait pour dire de pas s'emballer avec ça, de prendre des photos pour lui, des trucs du genre. J'ai l'impression que cette cérémonie-là risque de la décevoir plus que d'autre chose si elle s'attend à ce que mon oncle lui déclame son amour devant tout le monde. Enfin. On verar.
7. J'ai mon billet de Fiddler on the Roof. C'est pas une réalisation, mais c'est digne de mention.

Sinon, j'ai du lavage et du ménage à faire aujourd'hui (beurk, motivation zéro), les fleurs que j'ai achetées il y a deux semaines commencent à dépérir mais j'ai pas le coeur de les jeter et il faudrait probablement que j'aille manger un morceau (mais un morceau de quoi ?).

Sunday, April 16, 2006

The next American city I want to visit is Boston.
Quelles sont les probabilités qu'une semaine ou deux après que vous ayez pensé à avoir une conversation avec une personne alors que ça fait quelques mois que vous ne lui avez pas parlé, cette personne vous aborde et mette elle-même le sujet auquel vous aviez pensé sur le tapis ?
It's never easy to face failure - and maybe you were wrong, maybe you do know, maybe you're trying and you mean to prove it to me... but it's not working.
Jodie never sleeps 'cause there are always needles in the hay
She says that a girl needs a gun these days
Hey on account of those rattlesnakes
Je vois passer les semaines
Qui du rose au morose
Font que l'amour se traîne
Peu à peu s'ankylose
Et j'oublie que tu m'aimes
J'oublie toujours quelque chose
J'ai vu se faner ces années
Aux hivers qui s'allongent
Et on y a compté
Toujours plus de mensonges
J'oublie de t'aimer
J'oublie toujours quelque chose
J'oublie toujorus quelque chose
Je dois avoir le coeur ailleurs
Ailleurs - ou pour quelqu'un d'autre
A faire des compromis
Pour que nos portes restent closes
On s'étouffe sous le bruit
Du silence qui s'impose
J'oublie que t'es parti
J'oublie toujours quelque chose
C'est trop tard pour repanser
Les plaies, les ecchymoses
Même l'éponge passée
C'est le passé qui ronge
J'oublie d'oublier
J'oublie d'oublier
J'oublie toujours quelque chose
J'oublie toujours quelque chose
J'oublie toujours quelque chose
J'oublie toujours quelque chose
Joyeuses Pâques à tous, surtout à Tweety à qui je n'ai pu retourner les voeux vendredi après-midi !