Friday, November 17, 2006

I'm leaving tonight until Monday night.

I'm graduating on Monday! This could be exciting if I didn't know it was going to be a pretty boring ceremony.

The fun thing is, it's going to be conducted in English and my father, who I'm forcing to attend, is going to go crazy over this simple fact.

Oh well!

Thursday, November 16, 2006

Parce que quand on downloade une mise à jour d'antivirus avec une connexion téléphonique, on a le temps de mourir trois fois avant que la page de Blogger loade, j'ai eu le temps d'oublier ce que je voulais écrire avant que la fenêtre de post ne s'affiche.

Ah, oui.

Ne jamais, je répète, ne JAMAIS vous fermer les yeux "juste pour 5 minutes" une fois que votre radio-réveil s'est éteint, le matin.

Je suis sérieuse, là.
Je me suis dit ça et si j'ai fini par me lever, trente bonnes minutes plus tard, c'est uniquement parce que Peanut a eu l'inspiration soudaine de me téléphoner.
(Ce qui me fait penser qu'il va être dû pour me faire une vacherie sous peu, parce qu'entre l'épisode du pneu de samedi et ça, ça fait deux fois qu'il me sauve la vie en moins d'une semaine et c'est pour moi une question de santé mentale de pouvoir continuer à le traiter de salaud.)
La phrase ci-dessus devrait être de nature à faire plaisir à DraG. Feeler vraiment complaisante, j'enchaînerais avec un paragraphe sur les qualités morales d'Iseult, mais bon, faut pas charrier, suis pas menteuse, quand même... Ah ! Je me trouve donc drôle !

- Vous trouvez que je m'éparpille, aujourd'hui ? J'en conviens. J'ai passé la journée à passer d'une urgence à l'autre, à réorganiser mes priorités, à essayer d'évaluer si j'allais m'en sortir ou non et à bûcher sur un putain d'acrostiche (qui d'ailleurs est super mauvais, donc j'ai pas de pression pour mon adaptation) ALORS oui, j'ai les idées qui s'entrechoquent aujourd'hui. -

Qu'est-ce que je disais, donc ?

Ah oui, trente minutes plus tard.
Quand le téléphone a sonné, je suis entrée immédiatement en mode PANIQUE : il est quelle heure ? qui suis-je ? où vais-je ? J'ai tenté de me rassurer avec la réponse à toute chose, soit quarante-deux, mais l'effet n'a été que très mitigé. Pour une raison très obscure, mon cerveau encore brumeux a cru très important de cacher mon état de panique à Peanut, à l'autre bout du fil et de faire semblant qu'il n'en était pas à se demander comment il allait bien faire pour que mon corps attrappe son autobus dans vingt minutes. Mon cerveau priorise le fait de sauver les apparences même dans les situations les plus ridicules. En relisant ma dernière phrase, j'y vois un concept. Enfin. De quoi je parlais, déjà ?

En me mettant en mode VAPEUR, j'ai réussi à me mettre du linge qui matchait sur le dos, à appliquer un minimum de maquillage et à attrapper un muffin pour déjeuner. C'est indispensables, les muffins. Les muffins domineront le monde, un jour. Eux ou AAB, ça reste à voir. Mais bon.

Donc j'ai attrappé mon autobus à l'heure, mais j'ai passé la journée en mode DÉSTABILISÉE.

J'étais tellement pas là quand je suis arrivée au boulot que j'ai défait les lacet de mes botillons au lieu de baisser le zipper sur le côté. Et je m'en suis seulement rendu compte ce soir en voulant les remettre dans mes pieds pour quitter.

Vous comprenez pourquoi je suis plutôt décousue ce soir.
Voilà pourquoi il ne faut jamais croire qu'on va se donner juste cinq minutes de plus au lit le matin, parce que ça scrape toute une journée.
Ha ! Pis dire qu'il y en a qui ne croient pas au destin !

Quand j'ai suivi mon cours de trad littéraire, j'ai pas mis très longtemps à comprendre que si j'aimais traduire des textes, j'étais incapable de traduire de la poésie. C'est un peu normale puisque je suis pas très bonne en poésie.

Ensuite, j'ai fait mon premier stage, à la Fondation.
Une de mes dernières tâches de traduction là-bas a été, justement un poème. Qui était de toute manière plutôt ordinaire en anglais et que j'ai traduit de façon tout aussi ordinaire - mis à part un ou deux vers desquels j'étais particulièrement fière.

Ensuite, croyant mettre ça derrière moi, j'ai fait un stage en militaire. Et, bien évidemment, j'ai fini par tomber sur un putain de poème. Mieux : un acrostiche. Heureusement, il avait été écrit par un enfant, donc ça n'exigeait pas un ultra-style et mon encadreure d'alors avait trouvé que je m'en étais très bien tirée.

Ce matin, une traductrice passe par mon bureau : elle a reçu un gros texte pour demain et elle veut le diviser entre trois traducteurs. Est-ce que je suis disponible ?

Oui-oui, pas de problème.

Elle revient peu après pour me montrer la partie qu'elle m'a assignée. En tournant les pages, j'aperçois un AUTRE FOUTU ACROSTICHE! Elle a rigolé et m'a souhaité bonne chance.

Moi, je trouve même pas la force d'être surprise....

Wednesday, November 15, 2006

You'd be surprised how incoherent I can be.
L : J'ai un gros chien de 120 lbs.
M : Hé, il pèse plus que Quartz !
Hier soir, en revenant chez moi, j'ai trouvé sur mon répondeur un message qui m'a mise de mauvaise humeur.

Il doit y avoir un an ou deux, ma marraine m'avait téléphoné pour que je lui fasse son CV en version électronique puisqu'elle n'a pas d'ordinateur et, évidemment, encore moins une connexion internet. Elle voulait postuler pour un emploi et elle devait envoyer son CV par courriel. Donc, par téléphone, je lui avais fait un CV et je l'avais envoyé pour elle.

Quelques mois plus tard, elle m'appelle pour me demander de faxer, cette fois, son CV à un autre endroit. Je comprends qu'elle s'adresse à moi puisque je ne lui ai jamais donné de version papier de son CV. Mais ça veut pas dire que j'ai un fax, ce que je lui ai sans doute expliqué à l'époque (je ne m'en souviens plus très bien). J'avais alors demandé à Peanut de le faxer de son bureau puisque ça ne lui coûte rien.

J'adore ma marraine. Vraiment.
Mais quand j'ai entendu son message hier soir, où elle me demande encore une fois de FAXER son CV et où elle me laisse le numéro et le nom de la personne à l'attention de laquelle je dois adresser le fax, je l'ai pas trouvée drôle.

D'abord, elle laisse ça sur mon répondeur : elle prend même pas la peine de me parler directement. Ensuite : merde, j'ai pas de fax ! Et j'ai plus de coloc qui a les fax gratuits ! Et c'est pas vrai que je vais payer un fax longue distance au dépanneur du coin pour toi ! Et c'est pas vrai que je vais me casser la tête à demander partout au bureau comment on fait pour faxer un truc pour passer son fax longue distance sur le bureau !

Enfin. J'aurais pu l'appeler, mais j'ai appelé ma mère à la place et je lui ai dit de rappeler à sa soeur que j'ai PAS de fax. On a ensuite convenu que je lui enverrais le document par courriel, qu'elle l'imprimerait et qu'elle l'enverrait à sa soeur par la poste.

Mais quand même. Faut pas charrier.
Keep your eyes on her
Keep - don't look away
Just keep your eyes
On her horizon


It certainly wouldn't be like me to ask this and I've been putting it off until now, because I've realized that a) you don't seem to be the kind that would mind and b)somehow, at some point, I've begun unconsciously expecting it from you. So -

Keep your eyes on me.
Please. If only for a while.
Keep your eyes on me until I've built on enough strength to make it on my own.

Tuesday, November 14, 2006

If I were to look down before I fall, I'd see there's nobody left to catch me.
And I can't catch myself.

I saved myself so many times in the past year that it's become automatic - I'm my own hero and I put my feet back onto the ground before I even know I've begun floating away. I can fight all of them.

Except for her.
Her power over me never will vanish.
Whenever she pleases, she makes me her own - and I disappear, yet again.

So I sort of try. To remember. What I held onto before in order not to give in to her.

I can do it
But only if she'll let me.
Spin around
Come back home, you're running out on a line
Sometimes feel I'm going out of my mind
Stunned here
Waiting for anyone to take the time
Spin around
We get further and further away
Smile and wave, ain't got nothing to say
Stunned here
Waiting for anyone to take the time
To change my mind this time
I've been staring at the sun for some time
It gets dark inside but I don't mind
Si ça vous intéresse (mais je ne m'imagine pas que c'est le cas), j'ai dû finalement m'endormir entre deux et trois heures ce matin. J'ai ajouté des toasts à mon déjeuner initial constitué d'un gros café moka. Je sais pas trop comment je vais faire pour tofer ma journée, mais ça devrait aller, pour l'instant, j'ai pas d'urgence.

Sinon, ce matin, en sortant de chez moi pour aller prendre le bus, j'ai trouvé une note de mon voisin me demandant de faire rentrer son chat si je le trouvais devant la porte en sortant. Le chat se promenait devant mes fenêtres depuis une bonne quinzaine de minutes en miaulant... et il pleuvait. J'ai donc pris le temps de rentrer chercher la clef de mon voisin pour le faire rentrer.

Quand je suis arrivée à l'arrêt de bus, j'étais deux minutes à l'avance seulement et yavait personne à l'arrêt. J'ai vraiment cru que j'avais manqué mon autobus pour un chat.

Heureusement, mon autobus n'a pas passé en avance ce matin.
Dans la vie, faut savoir reconnaître les signes.

Par exemple, si ça fait deux heures que vous essayez de dormir, sans succès, et qu'en plus, le même putain d'arabe vous appelle à minuit et demi, faut accepter, d'abord, que vous dormirez pas cette nuit, ensuite, que votre déjeuner de demain matin se composera d'un énorme café moka et, finalement, que les arabes sont définitivement caves.

Ça peut vraiment juste être le même putain de gars. Du moins, ça serait mieux pour mon équilibre mental que ça le soit. Parce que si tous les arabes ne savent que dire "hello?" au téléphone, rappeler sans arrêt même quand ils tombent sur le répondeur et puis raccrocher sans s'excuser quand vous leur répondez d'un ton crissement bête, eh bien, moi, j'abandonne tout espoir en la race humaine.
C'est clair que la prochaine fois qu'il appelle chez moi, je fais *69 pour régler la question une fois pour toutes, l'avertir de rayer mon foutu numéro de sa liste, surtout à minuit et demi et exiger des foutues excuses officielles. Et puis le rappeler en plein milieu de la nuit, histoire de m'amuser, les prochaines fois où je ferai de l'insomnie. Ça devrait suffir à me divertir.

Monday, November 13, 2006

But of course, when I have such an important announcement to make, Blogger would refuse to publish it...
It appears Signmyguestbook.com, after over a month of doing nothing, has finally fixed the guestbook problem, so the guestbook is running again.

So enjoy.
Autre événement humiliant de ma longue fin de semaine : j'ai réussi à me faire très mal avec... un presse-ail.

Celui que j'utilisais quand j'habitais avec Peanut était un presse-ail apparemment plus cheap que celui que je me suis acheté quand je suis partie. Je savais que mon presse-ail était assez intense, mais c'était le seul que j'ai trouvé qui était auto-nettoyant (adjectif très intéressant quand on parle d'un four, mais plutôt ridicule quand il s'agit d'un presse-ail).

Ainsi, samedi soir, j'ai voulu forcer comme un boeuf pour écraser ma gousse d'ail alors que c'était pas nécessaire, et j'ai écrasé ma gousse de façon parfaite ainsi que, en bonus, la peau de mon pauvre petit index gauche.

Aoutch.
The really shameful event of your weekend has to be spending an afternoon playing DDR Supernova and find your muscles are sore the next morning.
En présentation spéciale sur nos ondes aujourd'hui : La Malédiction du pneu avant gauche.

L'hiver dernier, mon pneu avant gauche perdait de l'air. Pas énormément, si bien que j'ai juste passé l'hiver à le gonfler au fur et à mesure. Bon, d'accord, disons que Peanut a passé l'hiver à me rappeler de gonfler mon pneu. D'accord, d'accord, et à le gonfler pour moi également. Faut pas me juger, c'était à l'époque où je savais pas que j'étais invincible et qu'il n'y avait rien à mon épreuve.

Avant de venir me porter mes pneus d'hiver à mon nouveau domicile, mon père est allé faire réparer le pneu fautif. Ça fait deux semaines que j'ai mes pneus d'hiver sur mon auto - suite à une rotation des pneus, celui qui était mon pneu avant gauche l'an dernier est, cette année, mon pneu arrière gauche.

Ça fait deux semaines que j'ai mes pneus d'hiver et j'ai pas dû parcourir plus de vingt kilomètres depuis.

Or, samedi avant-midi, quand moi et Peanut, qui était venu me rendre visite, sommes sortis de chez moi pour aller magasiner, j'ai fait le saut en trouvant mon nouveau pneu avant gauche pratiquement vide. Assez vide pour que je décrète qu'il n'était pas question que je prenne le risque de rouler dessus jusqu'au garage le plus près.

En regardant mon pneu dessoufflé, mon égo d'invincible en a pris pour son rhume : parce que oui, je suis une déesse, je monte des meubles IKÉA et je pose des fans de plafond, je plante tout le monde à Hot Shot Golf, je m'organise des voyages à l'autre bout du monde et j'obtiens un bac avec mention MAIS PUTAIN, je sais pas du tout comment changer un pneu, moi.

Bon, d'accord, c'est faux. Je sais que ça implique un cric et qu'il doit être placé vers l'intérieur de la voiture - donc derrière la roue pour démonter un pneu avant et devant la roue dans le cas d'un pneu arrière. Mais sinon...

C'est donc Peanut qui démonté mon pneu, sous la pluie, qui m'a amenée au Canadian Tire (où j'envisage de me faire des amis, au temps que je peux passer là-bas depuis trois semaines) pour que je fasse réparer mon pneu, puis qui m'a ramenée chez moi avec mon pneu et qui l'a reposé sur mon auto. Alors qu'il avait pas fait ça de sa vie non plus. Vous voyez, ça a pas que des désavantages d'avoir des salauds pour amis. Si toutes les personnes qui ont fait semblant d'être mes amis(es) étaient capables de changer un pneu, peut-être qu'on aurait pu s'entendre.

Bref. Maintenant, après essai, mon auto semble tirer d'un bord, probablement parce que la pression de mes deux pneus avant n'est pas la même. Faudra donc que je me motive à aller équilibrer la pression de mes pneus à un moment donné cette semaine.