Saturday, March 18, 2017

Un jour, il y a longtemps, je parlais ici de patterns relationnels et psychologiques.

J'ignore dans quelle catégorie tombe celui dont je vais vous parler, mais il s'agit incontestablement d'un pattern et comme je l'observe depuis six ans maintenant, ça vaut vraiment la peine de vous le décrire.

Ainsi, en 2011, Raiontzukai et moi avons fait une croisière. Prévoyant faire de la plongée à l'un des arrêts, nous avons acheté une caméra numérique sous-marine pour prendre des photos des poissons. Jusque-là, rien qui sorte de l'ordinaire.

Le pattern s'est établi à notre retour de vacances. Parce que la petite caméra sous-marine dont nous sommes propriétaires est dotée d'un fil USB qui sert à la brancher sur votre ordinateur soit pour la charger, soit pour y transférer les photos, lequel fil USB se branche aussi dans une petite boîte qui elle se branche dans une prise électrique classique, vous permettant ainsi de charger également la caméra dans le mur. Et comme je voyage rarement avec un ordinateur, c'est généralement cette option que je choisis. Ainsi, quand je reviens de vacances, je débranche le fil USB de la petite boîte pour transférer mes photos sur l'ordinateur. Ensuite, je cherche un endroit stratégique où ranger mon fil. Et je laisse la petite boîte avec tous mes autres chargeurs.

Où est le pattern là-dedans, Quartz?

Le pattern réside dans le fait que je fais ça à chaque retour de voyage. Pis qu'en attendant le voyage suivant, la caméra est plutôt abandonnée parce que c'est rare que je prends des photos dans l'eau chez moi. Et que quand vient le moment de faire les bagages pour le voyage suivant, ben systématiquement, je cherche le fil comme une folle et j'ai JAMAIS la moindre foutue idée de youssé que j'ai ben pu le mettre. Chaque fois. C'est jamais arrivé que je ne cherche pas le fil. En fait, chaque fois, j'en arrive à envisager sérieusement la possibilité que j'ai perdu le fil à tout jamais. Mais je le retrouve à temps chaque fois.

C'est particulièrement digne de mention parce que, je le dis souvent, je suis or-ga-ni-sée. Je sais toujours où sont mes choses. Et quand elles n'y sont pas, c'est qu'elles sont perdue pour la vie. Simple de même. Mais quand il est question de mon foutu fil USB de caméra sous-marine, manifestement, ma capacité d'organisation n'est pas à la hauteur.

Friday, March 17, 2017

Énième preuve que je vieillis, ou juste que mes collègues et moi ne sommes pas tout à fait de la même génération, le fait qu'elles me parlent de mon "mari", même si je ne suis pas mariée.
You step into circles and turn them into dialogues, and each time I wonder about compulsion and intent.

Thursday, March 16, 2017

Parfois, à l'instar d'un enfant de 2 ans, j'ai du mal à gérer mes émotions.

Ainsi, ce matin, même si mon trajet automobile-en-raison-de-la-grève s'est très bien passé, le contexte me fait quand même un peu suer.

Alors quand, pendant que j'étais tranquille à la salle de bain, l'alarme d'incendie s'est déclenchée à plein volume, me faisant faire le saut de ma vie, ça m'a vraiment mise en maudit.

Et c'est pour ça que, en chemin vers mon bureau, alors que l'alarme continuait de tonitruer de toutes ses forces, quand j'ai croisé un collègue avec lequel je partage une relation se limitant à l'échange de salutations quand on se croise dans le corridor, je lui ai lancé un "câlisse" exaspéré...
Pendant une bonne partie de la journée hier, j'ai cru qu'on était jeudi. Et donc qu'aujourd'hui serait vendredi. Et donc que j'avais pris du retard sur le texte sur lequel je travaillais et que je voulais terminer pour jeudi.

Ce n'est qu'en me brossant les dents avant de me coucher que j'ai catché que j'étais dans le champ. J'ai donc toute une journée de plus pour faire mon texte, et vraiment, ce bonheur-là l'emporte pour l'instant sur la déception d'avoir une journée de travail de plus que ce que je pensais à faire.

D'autre part, la STO a bien lancé une grève tournante aujourd'hui. Heureusement, j'ai pu faire du covoiturage avec S, ancienne gestionnaire, ancienne collègue, et actuelle voisine, qui est dotée d'un mari exemplaire qui a accepté de la conduire au bureau ce matin, et de revenir l'y chercher cet après-midi. Comme nous étions trois, nous avons pu utiliser les voies réservées, avec pour résultat que je suis personnellement partie de la maison à la même heure qu'à l'habitude, et que je suis arrivée au bureau un bon dix minutes plus tôt. Faites mieux.

Bref, on a quand même hâte que ça finisse, mais bon.

Wednesday, March 15, 2017

Ce matin, simultanément, une bordée de neige et une sérieuse possibilité de grève tournante à la STO.

Ben coup donc. Je serai de bonne humeur une autre fois.

Tuesday, March 14, 2017

So after 10 years of working as a language professional, I have just come up with the Mother of All Language Questions, which has taken aback the other three language professionals I have consulted in regards to it.

Thank you, thank you, I'll be here all week.
I will probably get on your nerves as your cubicle neighbor at work because:

1. When I think hard about a problem, I do the click-a-click thing with my pen. And then I realize that I'm doing it and that it probably annoys you, so I stop it. And then I start doing it again as I begin to think hard again. Over and over. For the rest of times.
2. When I walk out of my cubicle, I sigh. Almost every time. For no reason. Other than the fact that, clearly, getting out of my chair drains the life out of me.
Ce matin, j'ai consacré cinq longues minutes de ma routine à une activité de motricité fine, c'est-à-dire à encourager Coco qui tentait de boutonner lui-même sa veste. Il a réussi à attacher un bouton par lui-même, et j'étais plutôt satisfaite.

Puis, quand tous les boutons ont finalement été attachés, Coco a déclaré : "Maman? Je veux pas mettre cette veste-là."

Monday, March 13, 2017

The purchase of new pants having become an emergency last week - after I'd put it off for about three months - I ran to the store on Friday night while Raiontzukai tried to keep the tiny humans alive before bath time.

I found two pairs of pants, and in the process made some interesting observations:

1. Apparently, in that specific store, I buy jeans in a size 7, but need a size 0 when it comes to work pants. And that, ladies and gentlemen, is so ridiculous it requires a full minute of silence. Because I am certainly not fat, but I am certainly not at the far end of the "skinny" range either. So if I need a size 0, a whole lot of women who are actually skinny are probably walking around naked due to the lack of options.
2. On a related note, those size 0 pants are a little tight around the belly- well, my belly. The belly of a girl who has given birth twice in two years. My belly is amongst the least of my worries, but it's yet another sign that those size 0 pants have a completely faulty design. Because I have plenty of belly room in the size 4 torn-to-shreds pants I have at home. Like, a lot.
3. As if that wasn't bad enough, the XXS vest I tried on was too large. Way too large.

Anyone care to explain?
Catégorie, tsé quand tout arrive en même temps :

Une exception s'est produite pendant le traitement de votre requête. En outre, une autre exception s'est produite pendant l'exécution de la page d'erreur personnalisée pour la première exception. La requête est terminée.            
Quote du jour, par Coco, qui aperçoit, à la fin d'un de ses livres, des petites images à colorier que l'on peut imprimer en plein format à partir du site Web de l'éditeur :

Coco : Maman, j'aimerais ça, colorier des images comme ça.
Moi : Je pourrai t'en faire imprimer quand j'irai au bureau.
Coco : Mais il faut pas que tu oublies.

Sunday, March 12, 2017

If the sharpest thing where you come is a blade of grass
Oh, take me with you
I don't need shoes to follow
Barefeet, running with you
Somewhere the rainbow ends my dear