Thursday, October 05, 2006

Ah non, je retire ce que j'ai dit - dans la catégorie meuble, il me manque aussi mon unité murale. Mais ça aussi, ce sera pas avant le mois prochain.
1. J'ai jasé un peu avec mon proprio qui est venu chercher mes chèques de loyer postdatés. Il est vraiment sympathique et il fait vraiment attention à ses logements. Il m'a parlé de lui-même de la plaquette à switch manquante dans mon bureau et du robinet de la cuisine qui, apparemment, coule et qu'il a l'intention de changer sous peu (j'avais même pas remarqué). Je lui ai rappelé que je n'avais pas de grille sous la fan de ma hotte de cuisinière et il est allé m'en acheter une neuve, qu'il m'a apportée genre deux heures plus tard. Il s'est même excusé de ne pas avoir tout fait le ménage de l'appartement avant mon arrivée ! Non mais, j'avais une bonne propriétaire sur la Rive-Sud, mais les trucs pas urgents, genre les plaquettes de switch ou les thermostats, ça a toujours traîné. Je m'avoue très impressionnée.
2. J'étais au téléphone avec Peanut quand mon proprio m'a apporté la grille sus-mentionnée et c'est lui qui m'a expliqué (par téléphone, oui-oui !) comment l'accrocher correctement parce que moi, oui, moi, l'Invincible, j'arrive à monter un lit IKÉA mais pas à accrocher une foutue grille de fan.
3. Mes livreurs IKÉA m'ont apporté ma table un peu avant 9h. Et je dois vous dire qu'après un lit, une table, c'est salement simple à monter. Tellement simple, en fait, que c'en est vraiment plate. Par contre, l'étape mettons-la-table-sur-ses-pattes a été extrêmement divertissante parce que quand on a Quartz, 5 pieds, 100 livres dans le coin droit et une table pour 6 à 10 personnes dans le coin gauche, le combat se finit pas au premier round.
4. Tout ça, ça veut dire que j'ai maintenant tous mes meubles (sauf mes tables de chevet, mais elles ne rentreront certainement pas avant que j'aie eu ma première paye) et que dès samedi ou dimanche, j'aurai également mes rideaux. J'ai salement hâte.
5. Maintenant, il est 11h et si je veux être à Montréal en début d'après-midi demain, va falloir que j'aille faire des gros dodos, même si j'en n'ai pas du tout envie.
Ce soir, au grand journal, ils ont fait un reportage sur Skype, tout juste deux jours après qu'AAB m'en ait glissé un mot.

À mon humble avis, soit des gens très importants lisent mon blog, soit AAB a des contacts.
IKÉA m'a téléphonée sur mon cellulaire sur l'heure du midi pour m'annoncer qu'ils avaient ma table et pour savoir quand je voudrais qu'on me la livre. J'ai répondu que je la voulais le plus tôt possible et on me la livre ce soir, entre 17 et 22h !

Avec tout ça, il me reste 3,22$ sur mon cellulaire (ce qui fait que je risque de le boycotter et de ne plus répondre aux messages textes que je reçois parce que j'ai définitivement pas les moyens de mettre du temps dessus avant la fin du mois, quand ça passera sur le prochain bill de carte de crédit), MAIS je vais avoir une table !

Vous savez, le bonheur, c'est ça, aussi.

Wednesday, October 04, 2006

La perceuse, ou un des éléments les plus frustrants de la terre


C'est utile, une perceuse. Vraiment. Par exemple, si j'en avais eu une, lundi soir, pendant que je montais mon lit, j'aurais gagné de précieuses minutes que j'ai passées à la place à forcer comme une bonne avec mon petit tournevis étoile niaiseux pour que les vis s'enfoncent au fond. D'ailleurs, j'ai pas réussi, ce qui fait qu'ensuite je me suis battue avec les lattes de bois qui ne fittaient pas à cause de maudites têtes de vis qui dépassaient. En gros, la prochaine fois que mon père trois fois, passera, la dernière ou la première, j'aimerais bien qu'il apporte sa perceuse pour rentrer ces têtes-là dans leur trou.

Est-ce que j'ai réussi à vous mettre la toune dans la tête ou...?

Aujourd'hui, je suis allée acheter mes rideaux de salon et de bureau chez IKÉA. (Ils n'ont pas l'air de vendre les couleurs que je veux pour ma cuisine et ma chambre, ce qui fait que je risque très fortement de redescendre à Montréal en fin de semaine, uniquement pour m'acheter des foutus rideaux, non mais dites-moi, est-il possible de descendre plus bas dans le pathétique sans répandre des mensonges sur sa meilleure amie ?) J'ai également acheté des tringles et des crochets et j'allais fièrement m'attaquer à leur pose (je suis invincible : si j'arrive à monter un lit IKÉA, je peux tout faire, poser des rideaux inclusivement) quand j'ai réalisé que visser des vis dans un mur avec un petit tournevis étoile niaiseux, c'est tof. Pas mal, même. Encore la maudite perceuse ! Donc en arrêtant chez mes parents en fin de semaine, il faudra que je ramène la perceuse avec moi parce que ça fait même pas encore une semaine que j'ai pas de rideaux et je suis déjà en train d'en virer folle.

En plus, je sais même pas si je sais comment poser des rideaux (la façon dont j'ai l'intention de poser mes crochets me semble douteuse mais c'est la seule qui me vient à l'esprit) et je sais même pas si je sais me servir d'une perceuse.

Maintenant, pourquoi la perceuse est-elle un objet aussi frustrant ? Parce que quand vous utilisez une perceuse une fois aux trois ans, eh bien vous allez tuer batterie par-dessus batterie et donc jeter votre cash par la fenêtre. C'est en partie pour ça que je m'en achète pas. Ça, et puis mes cartes de crédit sont pleines et mon compte d'épargne descend à vue d'oeil, et puis j'ai un papa qui en a une. Mais bon.

Donc voilà.
Mes rideaux de salon et de bureau sont présentement pliés en 15 sur mon fauteuil de salon.

Demain, je les raccourcirai à la bonne longueur. Et si vous êtes chanceux et que je reviens ici la semaine prochaine avec mes rideaux de cuisine et de salon et une perceuse, et si j'arrive à me servir d'une perceuse sans trop mettre en péril la survie de l'espèce, eh bien j'arrêterai de vous casser les oreilles avec mes rideaux.
AAB : Skype, ça serait probablement pas génial avec ma connexion téléphonique, non ? Mais de toute manière, il paraît qu'à partir de l'année prochaine, les appels ordinateur-ligne téléphonique seront payants...

Tuesday, October 03, 2006

If they found me out...
If they found you out...


It's funny. Funny how no matter how much time I spend thinking this through, I never can figure it out.

You were the first to lie. I wouldn't have gone along with it if you hadn't, that's for sure. Because I believed you. Most of the time, I believed you.
The rest of the time, I knew.

Because you wouldn't tell me the truth, I lied to you, too. Said I didn't know. Said I didn't think. Many, many times, I wanted to sit down with you and talk this through... Casually dropped words. Let a few questions slip. Watched you innocently look away each time. Followed your lead.

My words are like confetti and you never pick them up

So it's pretending you want, and I'm giving it to you. I'm fucking good at it. But it's not like before because I don't believe you anymore, I just know. I have no idea whether or not you believe me now, but it doesn't really matter. That's how the game goes and you should know because you made up the rules.

It doesn't matter though, because I'm having fun.
I've changed and I'm wrong.

It's funny. Funny how after all this time, you still won't admit how wrong you were and how you really are no different, no better, no straighter. You really are just as bad, only difference is, you're pretending not to be.
Bon, j'ai enfin un peu de temps pour m'effoirer et raconter mon déménagement.

Vendredi matin, je me suis levée en même temps que Peanut pour avoir le temps de démonter mon bureau d'ordinateur, débrancher ma laveuse-sécheuse, finir de paqueter et loader mon auto avant l'arrivée de mes déménageurs. J'ai dit au revoir à Peanut et à DraG, et même Concierge est monté me souhaiter bonne chance, ce qui m'a surprise et vraiment fait plaisir puisque, comme je l'ai déjà mentionné, ce genre d'attention de la part des gens que je connais moins bien est sans doute ce qui me touche le plus.

Mes parents sont arrivés un peu avant huit heures avec mon piano. C'est donc mon papa qui a débranché ma laveuse-sécheuse pendant que moi je me battais avec mon foutu bureau d'ordi pour trouver quels boulons je devais dévisser pour le séparer en deux. Mes déménageurs sont arrivés un peu avant huit heures et demi et ils ont sortis tout mon stock en un peu plus d'une heure. Ils étaient d'ailleurs super sympathiques et très drôles. Et, surtout, un des deux avait exactement la même voix que Jean-Michel Anctil. Par conséquent, je vous les recommande officiellement : il s'agit d'ADT Déménagement (ne vous fiez pas à l'horrible traduction française du site).

Mon père nous a quitté quand les déménageurs ont eu embarqué le piano parce qu'il travaillait ce matin-là. Quand tout a été dans le camion, moi et ma mère avons embarqué dans Tweenie pour nous rendre à mon nouveau chez moi. J'ai même fait un détour pour lui montrer exactement le chemin qu'elle aura à prendre de chez elle quand elle viendra me visiter. J'ai remporté le pari que j'ai fait avec ma mère en réussissant à faire tout le trajet avec le trois quart de ma tank de gaz.... en grande partie parce qu'on ne croise aucune station d'essence une fois débarqué de l'autoroute, en se rendant chez moi. Disons que je devais pas être loin de la sécheresse, mais bon. J'ai quand même fait 487 km avec une tank, ce qui est mon maximum. (Oui, je le sais, j'ai une tank minuscule, vos gueules.)

Les déménageurs sont arrivés chez moi quinze minutes après nous : il était à peu près midi et demi. Ils ont vidé le camion en trois quart d'heure et ma mère et moi sommes allées diner au centre d'achat (après que je sois allée mettre de l'essence, évidemment) et puis je me suis attaquée au ménage et à l'aménagement de la cuisine pendant que ma mère nettoyait la salle de bain. (Je sais, c'est lâche de ma part, mais elle l'a offert et puis moi, j'ai déjà donné en fait de salle de bain, cette année : j'ai nettoyé celle de Galia.) On a passé tout l'après-midi et une bonne partie de la soirée à nettoyer et défaire des boîtes et il devait être près de 8h quand on a enfin arrêté et qu'on est parties acheter de la pizza et quelques trucs pour déjeuner le lendemain. On a d'ailleurs réussi un beau coup en sortant de chez Mike's avec la pizza : ma mère et moi, sans nous consulter, nous sommes dirigées vers la même voiture, moi du côté conducteur et ma mère du côté passager... puis j'ai réalisé que la voiture vers laquelle nous nous avancions avait un toit ouvrant. Ce que Tweenie n'a pas. Bravo nous !

Alors on a soupé et on a écouté les quelques postes bâtards que je pognais.... c'était plutôt déprimant parce que ça se résumait à Radio-Canada, CTV, TVO et Télé-Québec... Ma mère a dormi sur mon futon et moi j'ai dormi sur mon surmatelas, toutes les deux dans le salon. J'ai eu un vague flash-back du verglas, où on dormait tous dans le salon parce que c'était là qu'était le foyer.

Le lendemain, en attendant la livraison de mon four et de mon frigidaire, j'ai fait faire des maths à ma mère. C'était extrêmement divertissant, ça m'a rappelé un tas de bon souvenir du temps où j'aimais les maths. C'est triste que le cégep ait tout gâché parce que c'était le fun, avant ça. Donc j'ai entrepris d'expliquer à ma mère les priorités des opérations et le principe des chiffres négatifs. En fait, même quand mes livreurs sont arrivés, j'essayais de faire comprendre à ma mère comment multiplier 9 par -3, si bien qu'un des livreurs a fini par lui souffler la réponse.

On a continué un peu les maths après la livraison puis on a fait une tentative de départ vers le IKÉA, où je voulais acheter ma table de cuisine, mes chaises, mon lit, mes tables de chevet et mon matelas. Heureusement, ma mère a voulu appeler mon père et il nous a appris qu'il était presque arrivé chez moi. J'ai donc fait demi-tour pour attendre mon père, et c'est avec lui qu'on est allées faire mon épicerie et puis faire des commissions au Wal-Mart et chez Rona, remettant le IKÉA à plus tard. Il faut d'ailleurs noter que le mâle de la génération précédant celle du mâle moderne a un flair sans faille quant à ses instincts primitifs style marteau-scie-rénovation-boum-boum : nous sommes au petit bonheur la chance et mon père nous a mené chez Rona directement. Impressionnant.

Sommes allés souper chez Kelsey's (comme j'ai dit, je convertis mes parents aux restaurants que j'aime) avant de nous rendre au IKÉA où j'ai découvert qu'une grand partie de ce que je voulais était sold out. J'ai quand même réussi à ramener mes chaises et à arranger la livraison de ma table et de mon lit (matelas inclus) pour lundi. En revenant, mon père a monté mes six chaises - sa motivation m'a étonnée. Quand il a eu fini, il était passé minuit !

Peanut a retonti chez nous vers 4h30 du matin, ayant passé la journée à déménager ses propres trucs et passé la soirée avec ses chums, avec des framboises suédoises et des pets de soeur.
Je me dois d'ailleurs de mentionner que Peanut a voulu me faire une surprise avec ses pets de soeur, mais que comme c'était moi qui m'occupait du rayon pâtisserie, à l'appart', il ne savait pas que le plat Tupperware rempli de poudre blanche était rempli de bicarbonate de soude et non de farine. Si bien qu'il m'a téléphoné vendredi soir après avoir goûté à sa première batch qui avait un goût étrangement dégueulasse pour me demander, soupçonneux, quessé que c'était ben cette affaire-là et est-ce que ça se mangeait, au moins ? Mais bon, les pets de soeurs qu'il a fait avec la farine, eux, étaient délicieux !

Dimanche matin, nous sommes allés déjeuner tous les quatre au Patio Vidal. C'est généralement avec DraG que je compte les moments bizarres, mais je dois avouer qu'aller déjeuner avec mes parents et mon ex, c'était pas mal. Surtout quand la serveuse est arrivée, à la fin, avec une facture par "couple".
Sinon, la serveuse nous a confié qu'elle venait de Mont-Tremblant et qu'elle n'aimait pas du tout Gatineau. C'est compréhensible, d'ailleurs, passer de la campagne à la ville, c'est un choc pour n'importe qui.

Moi, par contre, j'aime bien le coin : je suis dans une petite rue tranquille en plein centre-ville, c'est parfait. Enfin, ça me semble parfait, ça fait quand même que quelques jours que je suis ici.

Mes parents sont partis en début d'après-midi et moi et Peanut avons fait un peu de magasinage. Quand il est parti, en soirée, j'ai plogué mon DVD-VHS et j'ai fait un scan des canaux que je pognais, histoire de savoir si j'étais bel et bien condamnée au câble - et non ! Simplement, les canaux ne sont pas les mêmes qu'à Montréal : TVA est au 40, TQS au 34 et CTV au 13. En bonus, je capte également OMNI et TVO et, surtout, un poste en arabe. Oui-oui, en arabe.

Hier, ma ligne téléphonique est entrée en fonction. J'en ai profité pour configurer mon internet (la connexion est plus rapide ici, d'ailleurs) et mettre en place mon service d'interurbain. Qui d'ailleurs chiait jusqu'à ce soir, mais bon, il marchait tout à l'heure et je me croise les doigts pour que ça continue. Sinon, mon lit et mon matelas ont été livrés en fin d'avant-midi, mais on m'a appris que ma table était oversold et qu'on me la livrerait un autre jour. Je suis allée chez Fabricville essayer de me faire faire des rideaux sur mesure mais le prix m'a tellement fait peur que j'ai décrété que j'allais m'acheter des rideaux pré-faits et utiliser le ruban thermocollant d'IKÉA pour les raccourcir. À mon retour, j'ai décidé de tenter le tout pour le tout et de m'attaquer à mon lit IKÉA. Je me rappelle très bien de l'épisode d'assemblage avec Peanut et de mon rôle grandement inutile et incapable. Je me suis dit que je me rendrais aussi loin que je pourrais et que je laisserais le reste au prochain mâle de passage chez moi - probablement mon père. À l'étape 5 de 10, j'étais super fière de moi. Mais j'ai fait encore mieux : je me suis rendue à l'étape finale ! J'ai monté mon tout premier meuble IKÉA moi-même ! Lors de mon dernier déménagement, le seul meuble que j'avais monté, c'était le support à essuie-tout... Oh, et aussi la tablette dans l'entrée. Mais bon. Vous voyez le genre. J'ai donc pu dormir dans mon lit hier soir.

Aujourd'hui, j'ai gossé avec mon service d'interurbain qui plantait et je suis allée courailler un peu partout pour essayer de me trouver des rideaux de la bonne couleur. J'ai trouvé 3 couleurs sur 4 chez IKÉA et la dernière chez Canadian Tire à un prix horrible. J'ai pas acheté aujourd'hui parce que selon le site d'IKÉA, une seule couleur sur les trois est disponible au IKÉA d'Ottawa et j'espère que je pourrai les avoir toutes les trois si j'y vais demain. En couraillant comme ça, je suis tombée sur la femme du cousin à mon père. J'ai vraiment fait le saut, quelqu'un qui m'appelait par mon nom dans ces terres lointaines !

Sinon, j'ai appelé IKÉA pour savoir quand ma table serait livrée et on m'a répondu qu'on m'appellerait pour arranger la livraison quand ils auraient des tables. Heureusement que la fille était pas dans ma face, j'ai tendance à pas endurer qu'on me prenne pour une poire et me semble qu'une Ontarienne, c'est l'idéal à frapper. Mais bref.

C'est pas mal ça pour le moment. D'autres nouvelles suivront éventuellement.

Monday, October 02, 2006

Just so you guys know: I am back to the online world as of today but I probably won't be blogging that much before tomorrow or Wednesday. I am mostly using the internet to transmit or look up information related to my new appartment and everything that comes with it. I am checking comments and e-mails (even replying to most) though.

More to come soon!