Saturday, October 21, 2006

Hier soir, une fois que Lift m'eût déposée chez moi, j'ai décidé de souper tranquillement avant de partir pour la métropole, histoire de laisser passer le traffic. Je suis partie de chez moi un peu après 18h, en faisant un arrêt au centre d'achat.

Il pleuvait.

C'était franchement pas agréable sur la route puisqu'il faisait noir en plus, mais c'était pas trop mal. J'avais traîné 4 CD de tounes quétaines et je m'époumonnais sur Foolish Games de Jewel. J'ai fait un arrêt rapide pour mettre de l'essence à 83 sous pendant qu'il en était encore temps, puis je suis repartie. Il pleuvait de plus en plus fort et la visibilité était pas géniale, mais ça passait. Faut dire que la Transacanadienne est pas exactement ce qui se fait de plus excitant.

Il n'y a pas grand chose qui me pousse à revenir périodiquement dans la région et m'y réinstaller ne fait définitivement pas partie de mes plans présentement (même si je participe à la complainte des exilés du Bureau) - mais ça ne m'a pas empêchée de lever un poing victorieux dans les airs en scandant "Montréal ! Montréal !" quand j'ai croisé les panneaux m'avertissant qu'il m'était à présent interdit d'effectuer un virage à droite sur feu rouge.

C'est là que ça s'est gâté. Quand vous mêlez pluie diluvienne, dix-roues, nuit, pancartes à lire parce qu'on essaie un nouveau chemin et travaux routiers, on obtient un trajet infernal. Les dix-roues vous envoient un tas d'eau dans le winshield et vous empêchent de lire les panneaux que vous voulez apercevoir, mais vous n'osez pas les dépasser de peur de manquer votre sortie. Ajoutez à ça les peureux qui roulent exagérément lentement, que vous n'osez pas dépasser pour la raison sus-mentionnée, et vous obtenez une Quartz qui commence vraiment à se sentir agressive. J'ai d'ailleurs un message pour l'imbécile qui roulait à 70 km/h dans la voie de gauche juste avant le pont Champlain hier soir vers 9h : putain, avance !

Une fois passé le pont, je croyais que tout irait mieux, mais j'ai réussi à pogner du traffic causé par un dix-roues qui roulait au ralenti avec ses quatres flashers. Oh, je le blâme pas, mais c'était pas le temps de m'écoeurer avec du traffic sur la putain de Rive-Sud, là ! Je me faisais la réflexion qu'il ne manquait que la neige pour faire de ce trajet la combinaison de toutes les horreurs possibles.

Peanut m'avait dit qu'il avait neigé pendant qu'il revenait du boulot, mais je l'avais plus ou moins pris au sérieux. Par conséquent, j'ai cru halluciner quand, à une quinzaine de minutes de chez mes parents, j'ai croisé une voiture couverte de neige ! Merde, mais c'est qu'il pleuvait, chez moi ! J'ai donc eu l'occasion de rouler dans la neige fondue avec mes tires quatre saisons (ça m'a rappelé l'épisode tempête-de-neige-en-Alberta) et, en tout et partout, il m'aura fallu près de 3h arriver chez mes parents.

J'ai salement hâte de voir à quoi ça va ressembler de revenir chez moi dimanche...
Hier, on m'a dit que j'étais "osseuse". Je me demande encore si je devrais me sentir insultée.
Ce qu'il y a de troublant de ma semaine de formation, c'est qu'il y avait un nombre incroyable de gens qui me rappelaient fortement d'autres personnes.

Il y avait une fille qui me rappelait fortement ma partner d'espagnol au cégep. On a rencontré un traducteur qui s'exprimait exactement comme L'Achalante - ce qui n'est pas un compliment, mais bon. La stagiaire assise juste à côté de moi au courant de la semaine était un portrait tout craché de la serveuse que je n'aimais pas beaucoup au premier resto où j'ai travaillé - heureusement, la ressemblance n'était que physique et on s'est bien entendu. Une autre recrue ressemblait énormément avec une fille avec qui je suis allée au secondaire. Le "parrain" qui m'a été assigné est presque le sosie d'un gars avec qui j'ai fait la comédie, au cégep (non, pas le sosie de M. Sexy, malheureusement). Sinon, ya deux autres filles qui me donnent des impressions de déjà vu sans que j'aie réussi à identifier à qui elles me font penser. Et puis ma gestionnaire s'exprime vraiment trop comme mon ancienne proprio. Tout ça dans une seule semaine, c'est quand même pas mal. J'avais l'impression de vivre dans un flash-back.

Thursday, October 19, 2006

Je suis véritablement crevée et je sais pas trop quand les choses vont se placer... mais bon, en attendant, aujourd'hui :

1. Une formation que j'ai dû écoutée pour la troisième fois depuis le début de mes études, j'espère que c'est la dernière;
2. La majorité de la journée s'est passée à écouter parler du fonctionnement du système de gouvernement;
3. Un 5 à 7 après la formation, qui s'est révélé plus un 4 à 8 et que j'ai passé :
a) à imiter Horacio Le Torturé, de CSI Miami, pour la recrue qui était déçue de manquer un épisode en se pointant au 5 à 7, ce qui m'a permis d'être automatiquement étiquetée comme folle par les gens que je recontrais pour la première fois;
b) à boire un daiquiri un peu trop fort sur le rhum, puis celui de la stagiaire qui m'avait donné l'idée de commander un daiquiri, si bien que j'ai travaillé fort pour faire semblant que l'alcool avait pas trop fessé;
c) à discuter avec deux gars plutôt sympathiques, dont un qui m'a offert un lift et l'autre qui m'a fait une petite face tristounette en me disant de pas m'en aller quand Lift m'a fait signe qu'on partirait dans pas très longtemps. C'est ce genre de situation qui fait du bien à l'égo, peu importe le degré d'intérêt du gars en question.
4. J'ai trouvé des recrues plus jeunes parmi le groupe. Ça a fait du bien. La plus jeune a 21 ans, les autres approchent de leur 23ème anniversaire, puis ya moi, ensuite ça va en montant dans la vingtaine et on a deux dames qui ont 35-40 ans.
5. J'ai reçu mes deux bacs de recyclage et j'ai passé quelques minutes à découper mes boîtes de carton pour les remplir. D'ici quelques semaines, je devrais m'être complètement débarassé de mon carton.

Wednesday, October 18, 2006

Some people I don't want to have reading this blog anymore. Some people I hate that I'm allowing a peak inside to because it's all turned, yet again, into spying. It's spying because it is taking in without ever making the efforts necessary to be authorized. Or just twisting my words into fuel for their fire of lies.

In a little while, I'm not going to care. But -

I have noticed my writing has changed in the past few weeks. I am trying to come up with a new template. Symbolically, I will kick people out of my place by creating a new home. The place where they used to be welcome to will no longer exist.

I am still unsure about the colors and exact feel of the new template. It might take me lightyears... but I hope not.
Lundi matin, premier jour de mon nouveau travail. Je sais pas où j'avais la tête quand j'ai placé mon cadran la veille, mais pour une raison très obscure, j'avais comme fantasme qu'en me levant à 7h30, j'étais capable d'attrapper un autobus à 7h52... J'ai donc dû faire des choix déchirants puisque rater mon bus était hors de question... Alors j'ai choisi d'être peignée tout croche mais de me brosser les dents, et j'ai choisi d'être maquillée convenablement au lieu de déjeuner. À 7h52, j'attrappe mon autobus. À 8h08, j'en ressors et je tente de me diriger vers mon second autobus. Selon la carte que j'avais consultée chez moi, la rue M. sur laquelle je débarquais croisait, un peu plus haut, la rue H., sur laquelle se trouvait l'arrêt de mon deuxième autobus. Alors je monte, je monte.... me semble que je suis rendue haut et j'ai toujours pas croisé la rue que je cherche ! Je demande à deux personnes où est la rue, sans obtenir de réponse certaine. J'entre dans un McDo poser la même question. On n'est pas trop certain non plus. Je ressors, je tourne sur une rue et j'atteint la rue N, qui est sensé croiser H. également puisque c'est à ce croisement que, selon la légende, mon arrêt se trouverait. Je la suis donc dans un sens... puis dans l'autre.... j'ai fini par arrêter un monsieur, d'un air complètement désespérée, et lui a enfin été capable de m'indiquer la rue.

Quand je trouve enfin mon arrêt, ma montre indique 8h43. J'en suis encore rackée.

À l'arrêt, je consulte les heures des autobus. Je dois être à l'immeuble où se donne ma formation pour 9h et l'horaire indique que le dernier autobus qui passe avec justement 9h est à 8h41. J'arrive pas à le croire. Je viens tout juste de le rater. Putains de rues croches.... Je me retourne en bourassant et je crois entendre les anges chanter : l'autobus en question arrive !

Quand je finis par arriver à l'immeuble, il est 8h56. Je me présente aux gardiens de sécurité, qui me donnent une carte d'accès temporaire et m'indiquent à quel étage me rendre. Là, je salue une réceptionniste qui me donne le numéro de la salle où je dois aller et ajoute : "Je crois qu'ils vous attendent."

J'entre dans la salle : comme de fait, tout le monde est là, les animateurs comme les 13 autres stagiaires. Je me dirige vers la seule foutue chaise libre, celle devant laquelle mon nom est indiquée... On commence par les serments, de façon individuelle, dans une autre pièce. Pendant que j'attends, on m'indique la machine à café et les muffins. Je me réjouis : ça veut dire que ce n'est pas encore aujourd'hui que je tombe d'inanition.

Commence ensuite les présentations, où j'apprends que je suis non seulement la seule Montréalaise, mais également la seule étudiante coop. Ça veut dire que je suis la seule qui ai déjà mis les pieds au Bureau et qui en connaît le fonctionnement. Ça veut également dire que pendant les 20 minutes suivantes, dès qu'on fait référence au programme coop et à certains logiciels que je connais déjà, les animateurs me prennent à témoin. Je me sens définitivement comme la nerds à lunettes que tout le monde déteste et je me visualise passer le restant de ma vie toute seule, sans amis, dans mon petit cubicule, uniquement parce que je suis arrivée en retard à ma formation.

Heureusement, à la pause, tout se place et je discute avec les autres stagiaires. Les gens ont l'air corrects : personne ne m'a encore demandé si j'avais un chum sur lequel sauter le jour où ils seraient en manque d'attention et personne n'a commencé à raconter des mensonges sur mon compte.

Ensuite, on se dirige en taxi vers un autre immeuble où on doit faire prendre nos photos pour nos cartes d'identité... Ça a pris un temps fou mais heureusement, j'ai passé dans les premières et je suis revenue au premier immeuble pour diner avec les trois autres recrues qui travailleront dans la même section que moi.

Nous entrons donc dans la cafétéria. En m'asseoyant, je remarque vaguement une femme seule assise à une table au fond qui semble me regarder. J'ai un mauvais feeling et sans trop la regarder, je prends place dos à elle. Malheureusement, je dois me lever peu après pour aller chercher des napkins et en revenant, elle me fait un signe. Je n'ai donc pas le choix de la regarder.

Vous ne devinerez jamais qui c'était.
L'Achalante.
Je savais qu'elle avait déménagé dans la région en janvier, mais j'ignorais pour quelle section elle travaillait. C'est sûr que j'étais pas heureuse de la voir à ma première journée, mais en lui jetant un regard, j'ai posé l'hypothèse que si elle dînait dans cet immeuble, elle devait travailler dedans et que si cet immeuble-là n'est pas celui où moi je vais travailler, ça veut dire qu'on ne travaillera pas ensemble.
En discutant avec elle, je me suis assurée que j'aurais jamais besoin de la croiser, j'ai pris congé et je suis revenue à ma journée qui allait franchement pas si bien.

Je vais vous épargner les détails de l'après-midi car de la formation, c'est de la formation.

Je prends mon premier autobus pour revenir un peu avant 16h. Je débarque à l'arrêt que j'ai mis 35 minutes à trouver le matin même et putain, j'ai encore niaisé 20 minutes avant de trouver l'autre arrêt d'autobus.
Puis j'ai compris : sur une carte, les deux rues ont l'air de se croiser. Mais en réalité, l'une passe au-dessus de l'autre. Et comme il n'y a pas de signaux clamant "this is an overpass" sur les maps, moi, je l'ai pas deviné.

Ensuite j'ai pris un autobus qui débarquait relativement loin de chez moi et j'ai marché jusqu'à l'appart' - j'ai compté entre 1300 et 1400 pas, je crois.

Heureusement, depuis, je me suis trouvé un lift puisque mon collègue de section habite pas très loin de chez moi. Bon, ça lui a quand même pris 20 minutes se rendre ici ce matin à cause du traffic, mais ya sûrement moyen de faire ça de façon plus optimale.

Quelques mots de plus, car vous savez que j'aime les statistiques : parmi les autres recrues, yen n'a que 3 qui n'ont pas dû déménager pour le poste. Je suis la seule de Montréal, mais les autres viennent de Québec, de Toronto et du Nouveau-Brunswick. (Lift m'a d'ailleurs avoué que j'avais un accent - mais pas trop, un accent "bien", pour le citer - sur le chemin du retour et ça m'a troublée parce que quand lui parle, je n'entends pas d'accent. Il plogue bien tout plein de mots en anglais, mais ça, je suis habituée, c'est un pli que prennent tous les traducteurs et que je fais de mon mieux pour éviter.) Ya une seule anglophone. Ya que deux gars. Je suis dans les plus jeunes, ce qui me fait vraiment beaucoup de bien. On a une musicienne professionnelle, ce qui m'a beaucoup impressionnée.

Voilà le plus gros de l'histoire; quand je trouverai le temps d'avoir un peu plus de vie, je vous reviendrai.

Oh, mais je dois par contre souligner que je suis allée à l'épicerie ce soir, au bout de 2 semaines et demi, et que ça m'a coûté 55$... Je m'aime.

Tuesday, October 17, 2006

I do intend on talking about my new job. I just really haven't had time so far, but probably tomorrow night.

Suspense....

Monday, October 16, 2006

Des croissants. Colorés, gonflés. Qui rappellent ceux du café du coin, ceux devant lesquels ils passaient chaque matin.

Un, un gourmand, disait : tiens, un croissant, quelle bonne idée... Un autre racontait qu'il en avait mangés pour déjeuner dimanche matin : il y avait des croissants au beurre et des chocolatines. La nutritionniste populaire, elle, se taisait, glissant seulement que les croissants, c'était plein de gras trans, saturés, bref, ça donnait la crève.

Ou alors des demi-lunes.

Comme les petits gâteaux. Ça aussi, il y en avait dans le garde-manger, dimanche, juste à côté des chocolatines. Ha ! Mais des demi-lunes, c'est encore plus sataniques que des croissants : en plus des gras, elles renferment un tas de sucre. Faut sauver notre âme, vous savez.

Bon, d'accord, simplement des croissants de lune, la lune en phase croissante ou décroissante, selon l'angle.

Ah, à quoi bon toutes ces discussions stériles ? C'était sûrement du matériel à blagues grivoises... Oui, il devait y avoir un moyen, c'était parfait, c'était au niveau même du subconscient... Pourtant, ça ne collait pas. Les esprits ramaient, se concentraient - en vain. Pourtant, ça ressemblait à des ongles.

Et les deux se taisaient, les laissant parler dans le vide, elle en souriant vaguement, lui, malheureux, sachant bien ce qui ne collait pas, dans l'affaire.

Sunday, October 15, 2006

It doesn't ever end.

It doesn't ever go away.

It doesn't ever become unreal (again).

It doesn't ever fade away - no possible fade-out; at best there is a fade-to, but whether it fades to black or fades to white or whatever, it fades to something and remains the same.

It doesn't ever disapear or turn into something else.
Depuis que j'ai parlé de mes rideaux IKÉA, j'ai régulièrement des hits de gens demandant à Google de leur expliquer comment on fait pour les racourcicr avec le petit ruban thermocollant qui est inclus. J'en n'ai pas parlé ici alors je me suis dit que je rendrais un service à la planète en l'expliquant à tous ces pauvres gens-là.

Alors voilà : lisez les instructions également incluses.
Another piece of writing, barely edited, from a hell of a while back. Please note that the title was that of the entry and not of the text. Because yes, there is a difference.

I just close my eyes and...

November 12, 2001

One day I'll be happy.
One day I'll be some kind of queen. I'll be confident in life. I'll be loved, and I'll matter. One day I'll be beautiful. One day I'll be someone.
One day I'll figure out how to get a hold of my destiny. And I'll change it. I'll draw this big U-turn on it. I'll make up a whole new, different, worthy life. One day everything'll turn around.
One day I'll remember what it is like to be, think and act normally. And I'll do it. One day everything will be just like it was before.
One day I'll suddenly understand where I went wrong. I'll figure out a way to erase all those painful years, and I'll take another path. One day today will just be like a nightmare: just a fleeing memory before the moment you wake up, slightly scary but not important 'cuz you know you're safe, a blurry vision of something that doesn't make any sense. One day my life will be happy.
One day today will be just some dark, hidden secret that even I will have almost forgotten. And I'll bury it in some far, far away, unheard of, imaginary place so no one can ever dig it up and have it hurt more people. One day the world will be a nice place to be in.
One day today will be just a distant image of another life, in another land. A small mistake. A short, unimportant time when I was lost and wandered aimlessly - but at the end of which I found the light. And found myself. A time when I decided to take the more complicated path, but a path that was never very far from the right one... because in the end the paths cross and whatever way you chose, you end up at the exact same place.
One day things will be as they would've been if I had not gone completely insane one day.
Le jour où j'ai emménagé ici, j'ai compris à quel point c'est plate dépaqueter des vêtements et les placer dans les tiroirs de votre commode. Vraiment. Cependant, c'est en m'acquittant de cette tâche sans le moindre intérêt que je suis tombée sur mon fameux t-shirt I love New York passé dans la sécheuse et ainsi devenu complètement indécent pour moi - du moins, d'ici à ce que je décide de devenir barmaid. Je l'ai contemplé d'un oeil critique pendant quelques secondes avant de le passer à Boo, mon célèbre nounours.

J'avais l'impression de dénaturer un peu Boo, mais Boo a déjà été dénaturé en masse dans la dernière année. Il faut expliqué que c'est Peanut qui m'avait offert Boo quand je terminais mon cégep... Je digresse ici pour raconter que j'ai le souvenir d'avoir laissé Boo seul dans mon auto pendant que j'allais à mon cours et que franchement, si c'était à refaire, je le traînerais dans mon cours, ce serait extrêmement divertissant. Bon. Donc, Boo était, à l'origine, notre bébé. Lors de notre séparation, c'est moi qui en ai obtenu la garde à temps plein, ce qui fut la deuxième dénaturation. La première a eu lieu quand DraG a jugé d'un comique achevé de le sodomiser. Je lui en ai voulu pendant plusieurs jours et je crois que j'ai arrêté de dormir avec Boo pendant quelques semaines - et je vous dis pas les effets sur la psychologie de mon bébé. Tout ça pour dire qu'il était temps de donner une nouvelle vie à Boo et que du reste, le T-Shirt lui va très bien.

Le seul problème, c'est que maintenant que j'ai une statistique sur les acariens qui me trotte constamment dans la tête, il va vraiment falloir que je prenne l'habitude de laver son T-Shirt régulièrement...
Il faut que je me remette à écrire de la fiction claire. Mais ça fait vraiment trop longtemps que je n'en ai pas fait et je manque d'inspiration...
Do I love you? No, not anymore.
Do I love you? Absolutely not.
Do I love you? No, not anymore, I don't.

Do I miss you? No, I miss the person you used to be.
Do I miss you? Yes, in a twisted way, I do.
Do I miss you? No, I miss what you used to represent.

Do I regret any of my actions towards you? No, I don't, not exactly.
Do I regret any of my actions towards you? No, I regret all those times I didn't snap at you.
Do I regret any of my actions towards you? Yes, I regret ever being kind to you.

Do I believe in you? Not consciously, I don't.
Do I believe in you? In some respects, yes, I do, but I'm very careful about that.
Do I believe in you? No, I don't, but I am aware that you're telling the story as you want it to be.

Would I ever rat you out? No, I wouldn't, even after all this time, I'll never tell.
Would I ever rat you out? No, I wouldn't, because I've agreed to take more of this.
Would I ever rat you out? No, I wouldn't, because there's just no point and I don't have the strength.

Will I ever forgive you? No, I won't.
Will I ever forgive you? No, but I'll be the best actress of them all.
Will I ever forgive you? No.