Thursday, April 26, 2012

Vous l'avez compris, je suis pour la hausse des droits de scolarité universitaires.

Depuis le début, donc, les étudiants partisans de la vraie "politique étudiante" idéaliste au possible, ils m'énervent - en fait, c'est pas vrai. Ils m'énervaient quand j'étais moi-même au cégep....

Mais là, ça commence à faire, et des deux bords.

Les étudiants qui manifestent pendant la trêve en scandant que "négocier, c'est se faire fourrer", parce qu'eux ils veulent simplement s'opposer au gouvernement en place et à la société du fait de leur idéalisme, ils me font chier.

La CLASSE, qui semble penser qu'en démocratie, au Québec, un regroupement légitime et crédible qui peut s'attendre à jouer un rôle utile pour régler un problème (qu'il s'agisse d'un regroupement de travailleurs, d'étudiants ou autre) peut endosser la violence ou la désobéissance civile, elle me fait chier.

Lyne Beauchamp, qui agit en bébé et refuse de mettre de côté son dégoût personnel pour la CLASSE, qui trouve des excuses ridicules pour l'exclure des négociations juste parce que, elle me fait chier.

Le gouvernement, qui, manifestement, n'a jamais eu l'intention de négocier véritablement puisqu'il ne fait, depuis le début, que poser condition par-dessus condition en espérant visiblement que les étudiants vont les refuser pour qu'il puisse ensuite faire croire à la population qu'il a essayé d'être ouvert et de faire preuve de bonne foi, il me fait chier.

Donc là, là, faites de quoi. Les deux côtés agissent en bébé, pis ÇA, c'est clairement pas le genre de société que je veux.

Tuesday, April 24, 2012

Coup donc, qu'est-ce qu'on a, au Québec, à toujours vouloir que le gouvernement agisse à notre place?

Câline, moi je suis de la génération qui a passé son secondaire et son cégep dans des écoles qui vendaient du fast food à la cafétéria et dans les distributrices, et mon âme n'est pas perdue parce que je me suis acheté des chips et du chocolat une fois de temps en temps!

Moi, mes parents m'ont appris à me nourrir. Ils m'ont appris que les chips, le chocolat et les boissons gazeuses, c'est pas bon pour moi, mais aussi que je peux ben en manger une fois de temps en temps si ça me tente.

Vous pensez vraiment changer la vie de quelqu'un en lui enlevant la possibilité de s'acheter un Coke dans les immeubles gouvernementaux? Si c'est une personne comme moi, qui ne se souvient plus de la dernière fois où elle a bu une boisson gazeuse, qui ne pourrait assouvir son désir soudain Pepsi à l'hôpital, alors oui, vous avez raison : cette personne-là ne boira pas plus de Pepsi une fois sortie de l'établissement. Par contre, s'il s'agit d'une personne qui boit de la liqueur régulièrement, elle va juste en boire plus tard! Ou aller s'en acheter au dépanneur en face!

Je comprends pas. La solution, ici comme dans bien des domaines, n'a jamais été de forcer les gens à prendre la bonne décision. C'est plutôt de leur apprendre à le faire, de leur propre chef...
Moi, c'est en autobus que je vais travailler, et j'adore. Ça me donne l'occasion de lire pendant près d'une heure par jour, sans compter que je n'ai pas à payer un stationnement à un prix astronomique, et que je n'ai jamais besoin de déneiger ou réchauffer ma voiture l'hiver. Vraiment, j'adore. Mais il y a une chose que je déteste : les gros qui profitent de moi. Bon, je sonne vraiment méchante, et je m'en excuse. Je me fous pas mal du poids des gens en général. En fait, dans le cas présent, le problème, c'est pas le poids de la personne en tant que tel, mais bien son attitude. Moi, avec mon 5 pieds, 100 livres, hé bien j'ai du lousse dans mon banc d'autobus. Mais ça veut pas dire que j'ai pas le droit de l'occuper au complet, bordel! Mais ya plusieurs gros qui me spottent et qui viennent s'asseoir à côté de moi de préférence, pour être un peu plus à l'aise. Jusque-là, ça va. Mon problème survient quand le gros en question s'accote sur moi sans vergogne. Ça m'écoeure de sentir le bras de mon voisin contre le mien, calvaire! Hier, j'ai même eu droit au summum : un gros qui, sentant venir son arrêt, s'est assis de côté, face au couloir, donc DOS À MOI - lire "adossé contre mon bras", pendant la plus longue dizaine de minutes de ma vie. Voilà, cette attitude-là, elle me fait vraiment chier. Je veux juste un minuscule pouce entre vous et moi. Donnez-le moi!

Monday, April 23, 2012

Jean Garon à Tout le monde en parle : où était la pertinence? Indépendamment du fait que le gars semble vraiment convaincu d'être un dieu et d'avoir changé le monde, suis-je la seule à avoir eu l'impression désagréable que les recherchistes de TLMEP ont appelé tous les anciens ministres de l'éducation jusqu'à ce qu'ils en trouvent un qui était contre la hausse?