Friday, January 27, 2017

For a minute there, I was gone. I was me just seconds before and all of a sudden I was that other me, that younger me, that faraway me - the torn and broken me, the one who would have given anything to mend the pieces of shattered glass.

Except that somehow, those specific pieces, your pieces, they were those I wondered the least about. You, I had simply discarded. Because you were the one who'd smashed up the glass, and although I wished with all my might I could get passed it, I could call you up, I could summon up enough strength to forgive you - I just didn't have it in me.

Maybe, given enough time, I would have found a way. But time was already running out when you burned us up, and I had so much healing to do already before I even got to you.

So today I heard your words. I couldn't at the time because for months, my ears were buzzing with the chatter inside my head - inside my heart.

I realized, your ears were buzzing, too. And you probably meant everything you said, no matter how contradictory it might have been, or seemed.

And for a minute there, I held on to your words. I let them in. And I grieved. I even wondered if I still had that shattered glass, and could I maybe put the pieces together again?

For a while, after my time was up, I fantasized you would come after me. I didn't even know if I wanted you to, but I wondered what I would do if you did. I couldn't come up with an answer; I might have if I had toyed around with the idea long enough, but you were salt being rubbed in my wounds, and I had to set you aside. Because I needed to keep going forward.

You never came after me anyway. I didn't expect you to. And it's probably a good thing, because, for so long, my ears kept buzzing, my head spinning. For so long, there just was no other way, and I couldn't have made anything worthwhile out of any leap on your part.

It was just a minute, and I was back. Coming to the same conclusion. The problem was not so much the broken glass as it was the aftermath. That aftermath is what I can't seem to grasp. Because whenever I think of it, still, something in my head goes I can't believe that's how it went down.

Maybe today if you turned up, I'd give you a try. Just in case.

But you won't.
Non, ce n'est pas fini!
J'ai fait part de mon trouble à Maridi, ma seule copinette scientifique, et nous avons poussé nos recherches jusqu'à découvrir que l'azote s'appelait auparavant "nitrogène", en français. Encore une fois, ça explique magistralement le symbole N. Et ça achève de me convaincre que JE PEUX PAS CROIRE qu'aucun de mes profs ne m'a jamais dit ça!!!

Non, attendez. Je me suis jamais vraiment demandé pourquoi N=azote, mais comment ça se fait que ya pas un seul de mes nombreux profs de chimie qui me l'ont expliqué???? Pourquoi mes profs se sont contentés de me dire de bien me méfier du symbole de l'azote??? Parce que maintenant que je sais d'où ça vient, ya comme plus de danger que je l'oublie. Me semble que ç'aurait été une super méthode d'apprentissage??? Pis tsé, ya personne qui se rend au niveau de prof de chimie sans parler anglais, en tk, pas au niveau de prof de chimie au collégial....
Hé bien, saperlipopette.

Ça fait longtemps que je n'évolue plus, harmonieusement ou non, dans le petit monde axé sur les sciences qui étaient le mien au cégep. Il m'en reste encore certaines notions et expressions floues qui s'ennuient et flottent dans ma tête en attendant l'occasion de se ploguer.

Parmi ces notions-là, il y a le fait que, dans le tableau périodique, N=azote. Ça, c'est la grande pogne du tableau périodique, et c'est pour ça que c'est la première affaire que vous retenez quand vous vous penchez dessus. C'est sans doute pour ça que je m'en souviens encore. C'est super utile dans les quizz et les mots-croisés.

Je me suis jamais vraiment demandé pourquoi N=azote. La chimie, c'est déjà assez compliqué de même sans qu'on en rajoute.

Et puis là, soudain, c'est mon texte qui vient de me pitcher en pleine face le fait qu'en anglais, "azote", c'est "nitrogen". Non, je le savais pas, car j'essaie généralement d'être une personne intéressante, ce qui nécessite l'élimination de l'azote comme sujet de conversation, en anglais comme en français. Et donc j'ai fait le lien N=nitrogen.

J'en suis tombée en bas de ma chaise.
Et je vous en parle à vous parce que ya certainement personne sur mon étage à qui je vais pouvoir en parler sans devoir commencer par expliquer que N=azote....
Petite conversation mère-enfant visant à booster mon moral, parce que j'ai un texte rushant, et le vôtre, parce que je suis altruiste de même -

Contexte : le soir de Noël, Coco regarde sur la télé le Père Noël qui fait le tour du monde en distribuant des cadeaux. On peut visualiser des petits vidéos distincts dans lesquels on voit le traîneau du Père Noël voler dans le ciel de grandes villes connues. Je fais jouer celui de Sydney à Coco, en lui disant qu'il a déjà été dans cette ville-là, et qu'on a des photos de lui devant l'opéra qu'on voit à l'écran. Ensuite, je fais jouer les vidéos de Rome, de Paris, de Londres - chaque fois, Coco me demande s'il a déjà été là. Je lui réponds que non, mais que Papa et Maman, oui. Chaque fois, il me demande pourquoi, et je lui dis qu'il n'existait pas au moment du voyage.

Je fais jouer le vidéo d'une autre ville que Raiontzukai et moi avons visitée avant d'avoir des enfants; encore une fois, je dois expliquer à Coco qu'il n'existait pas à l'époque. Sa réponse, sur un ton mi-triste, mi-fâché: "Mais pourquooooooi? Moi, j'aime ça, exister!"

Bonne journée!

Thursday, January 26, 2017

Oui, j'ai réussi. Il est hot, mon document. Je suis déjà en amour avec. J'ai même créé un document expliquant aux éventuels incultes qui voudront y ajouter de la matière la façon de procéder pour le faire sans scraper la beauté de mon document Word.

Ensuite, j'ai voulu l'ajouter sur le site de collaboration de mon comité qui s'occupe de l'outil - pis j'ai pas les autorisations pour le faire. J'ai envoyé une demande d'accès, puis je me suis dit que j'allais simplement copier mon doc sur le dossier consacré à l'outil sur notre lecteur partagé - pis j'ai pas les autorisations pour le faire.

Faque personne peut le voir.

Une chance que mon doc est asez hot pour que le simple fait que moi, je le sache, me remplisse de satisfaction.
In case you're wondering - j'ai réussi. Vive Google.
Quand je vous disais que mon égo saignait -

Ce matin, je crée un nouveau document Word qui servira de méga-outil à moi et à mes collègues. Il en existe déjà une version en ligne, mais comme sa tenue relève non pas de nous, mais des Communications, c'est le bordel. Nous travaillons fort actuellement pour que les Communications effectuent une mise à jour, mais moi, je voulais une version interne que nous pourrons modifier facilement et, surtout, exactement. (Je vous rappelle que je travaille dans le domaine de la langue - c'est-à-dire que quand les Comm se trompent de longueur de tiret ou de sorte d'apostrophe, c'est MAJEUR.)

Nous avons mis la touche finale à la mise à jour d'un premier élément de cet outil, alors ce matin, même si j'ai pas vraiment le temps, parce que je trouve ça beaucoup trop excitant, je décide de commencer par faire mon Word. Parce que ça peut pas prendre tant que temps que ça.

Sauf que mon doc Word, je veux qu'il soit GÉNIAL. Parce que je suis perfectionniste et que j'ai parfois un surplus de motivation. Alors je veux une table des matières et, surtout, des pieds de page qui vont nous aider à savoir exactement à quel endroit on est dans le doc sans devoir remonter huit pages avant pour le vérifier.

Pis calvaire, j'arrive même pas à faire ce que je veux avec mes pieds de page, pis ça me rend FOLLE. Et ça m'insulte profondément....

Wednesday, January 25, 2017

Si vous avez un petit sac en papier de trop, je serais preneuse, s'il-vous-plaît.

Parce que je travaille dans une équipe dont la force n'est malheureusement pas l'encadrement et la formation, et que je me trouve actuellement, contexte oblige, poussée par une force d'accélération de 9,80m/s^2 - autrement dit, je suis en chute libre, encore autrement dit, je suis lâchée dans le vide - pis avec ma confiance en moi-même qui n'occupe pas une grande superficie (okay, qu'est-ce que j'ai avec mes jokes scientifiques, tout à coup?) d'avance, à plus forte raison après deux congés de maternité coup sur coup, euh, eh bien, je CAPOTE.
Autre moment digne de mention - parce que Coco finit plus souvent qu'autrement sa nuit dans notre lit depuis vraiment trop longtemps, mais qu'on venait d'avoir droit à trois nuits Seuls Dans Notre Royaume - la conversation suivante tenue ce matin dans la salle de bain pendant que nous nous préparions simultanément :

Raiontzukai : La bonne nouvelle, c'est que Coco a encore passé la nuit dans son lit!
Quartz (incertaine) : Non, il est arrivé à 3h.
Raiontzukai (étonné) : Il est dans notre lit, là, là?
Quartz : Euh, oui.
Raiontzukai : Hé ben. Je l'avais même pas vu.
Quand je suis allée en Tunisie avec Maridi, nous avions consacré beaucoup trop de temps à déconner avec les expressions "n'y voir que du feu" (comment ça, du FEU???) et "sans crier gare" (GAAAAAARE!). (Ce sont des blagues de traductrices, c'est normal si vous ne voyez vraiment rien de drôle là-dedans...)

D'autre part, Coco, comme je le disais hier, est constamment accroché à moi, c'est-à-dire qu'il s'assoit sur moi pour écouter la télé et pour boire de l'eau avant le dodo, et qu'il exige régulièrement "d'aller dans les bras" lorsqu'il doit se rendre à la salle de bain, dan sa chambre, etc. Sauf que, comme Coco a 3 ans, il n'a pas encore compris qu'il est préférable d'aviser la personne concernée lorsqu'on décide de s'asseoir dessus/se pendre après. Si bien que, parce que je n'ai manifestement jamais dépassé le niveau auquel Maridi et moi nous trouvions en Tunisie, je finis régulìerement par me trouver drôle en lui disant quelque chose comme : "Hé, viens-tu de t'asseoir sur moi, comme ça, sans m'avertir? Sans crier gare? Tu aurais pu me dire : "gaaaaaaare, Maman, je vais m'asseoir sur toi!""

Et c'est comme ça que, hier soir, au moment de monter à l'étage pour prendre le bain, Coco s'est tourné vers moi, les bras tendus pour que je le prenne, en s'écriant : "Maman, gaaaaare!"

Je la ris encore.

Tuesday, January 24, 2017

Et voilà, comme de fait, mon café est tiède.

Ostiiiiii....
Franchement, la cuisine du bureau, elle va finir par avoir ma peau.

Récemment, le breaker du micro-onde a sauté pendant que je faisais chauffer mon lunch.

Hier, je me suis brûlée avec la vapeur qui émanait de la bouilloire en étendant le bras pour brancher le toaster.

Ce matin, c'est le breaker de la bouilloire, dans laquelle je faisais chauffer l'eau pour mon café, qui a sauté. Sauf que je l'ai pas vu. Parce que, jugeant intolérable le temps d'attente après la bouilloire, je passe toujours par la cuisine en arrivant le matin, avec mes bottes et mon manteau, pour partir mon eau. Donc quand je retourne à la cuisine, l'eau a déjà bouilli et je me contente de la verser dans mon bodum. Donc là, si vous avez suivi, vous comprenez que le breaker a sauté AVANT que mon eau ne bouille ce matin, mais que quand je suis retournée à la cuisine, j'ai juste tenu pour acquis, comme je le fais depuis le mois de septembre, pour ne pas dire CINQ ANS, que l'eau était chaude.

Pis c'était pas vrai. Faque j'ai rempli à moitié mon bodum d'eau tiède avant de constater l'absence de vapeur et de condensation pendant que je la versais.Alors j'ai dû remettre de l'eau dans la bouilloire, attendre pendant qu'elle chauffe, puis rajouter de l'eau bouillante en espérant que ça réchappe mon pauvre café.

Pis Bout d'Chou a été réveillé un total de trois heures cette nuit, faque aujourd'hui, c'est pas la journée pour me scrapper mon café.

Monday, January 23, 2017

We thought we could escape, but, much to our dismay, Coco's Life at Daycare with Five Little Girls has made sure Frozen's "Let it go" found its way into our home.

Good news is, the song isn't bad. I'd actually rather have that one stuck into my head instead of the infamous "Banana song" by the Minions, which has Bout d'Chou obsessed these days.

The problem, though, as it is with any song, is the repetition. I'm a bit sick of living my life with "Let it go" as a background, whether it be on TV, on the radio, or in my head.

This morning I gave up and googled the actual lyrics, because, you know, might as well.

Raiontzukai had mentioned the song was performed by a Broadway singer who was in Wicked.

He was right; but the really amazing news to me this morning is that the singer is none other than RENT's Maureen­. (Which explains how I thought the singer was a bit intense.)

This has instantly given me a whole new over-the-top appreciation for the song.

I will undoubtedly grow tired of it again, but right now I'm good to go another 25,000 times.

(MOOOOOO with me!)

Lorsqu'on a deux enfants en bas âge, soit susceptibles de se réveiller la nuit, on finit, en tant que couple, par se les "séparer" lors de cette période; autrement dit "Tiens, moi je m'occupe de lui, toi tu t'occupes de l'autre".

(Et je vous passerai les détails des longs mois pendant lesquels, entre Bout d'Chou que je devais allaiter la nuit, Coco qui faisait la plupart du temps une crise si c'était Raiontzukai plutôt que moi qui allait le voir la nuit, et Raiontzukai qui se réveillait juste pas quand l'un ou l'autre des enfants se réveillait, j'ai été à moi seule responsable de tous les réveils infantiles nocturnes chez nous. Car ce qui compte, c'est que maintenant, comme Bout d'Chou ne boit plus la nuit depuis un bon bout et que Coco continue de refuser de reconnaître l'existence de son père, la nuit, Raiontzukai s'occupe de Bout d'Chou, et moi je m'occupe de Coco.)

Qund je dis que Coco refuse de reconnaître l'existence de son père, j'exagère à peine. Il est accroché après moi depuis la naissance, et ça ne fait que s'accentuer au fur et à mesure qu'il vieillit. Si c'est Raiontzukai qui va le chercher quand il se lève de la sieste, il hurle. Si Raiontzukai ose lui parler le matin, Coco lui répond par des "hmm" obstinés en lui jetant un regard noir. Si Coco tombe par terre et se fait mal et que Raiontzukai s'avance vers lui pour le consoler, il braille un "MAMAAAAAN!" en contournant Raiontzukai pour venir me rejoindre. C'est vraiment tout à fait charmant.

Bout d'Chou a été semblable pendant un bon bout, conséquence probable du fait qu'il passait ses journées avec moi seule. Ainsi, jusqu'à ce que Bout d'Chou ait autour de 10-12 mois sans doute, je passais généralement mes soirées ensevelie sous les deux enfants pendant que Raiontzukai nous regardait en maugréant "Ils m'aiment même pas, ces enfants-là."

Puis, Bout d'Chou est passé à une nouvelle phase, celle où il a commencé à s'intéresser à son père. Même que, depuis quelques mois, Bout d'Chou va jusqu'à se détourner de moi pour réclamer Raiontzukai. Et même si c'est demandant, ça n'empêche Raiontzukai de trouver encore ça vraiment satisfaisant.

Parce que Bout d'Chou est un petit monstre qui est autant capable de dormir toute la nuit que de passer trois heures en ligne à hurler parce que ça ne lui tente pas, parfois, je prends le relais de ce pauvre Raiontzukai épuisé pour endormir Bout d'Chou la nuit.

Cette nuit, ainsi, quand Bout d'Chou s'est réveillé en criant "Maman! Maman! Maman!", c'est moi qui suis allée le voir. Quand il m'a vu, il a immédiatement compris son erreur et s'est mis à pleurer en criant plutôt "Papa! Papa! Papa!". Je lui ai expliqué que Papa faisait dodo, et j'ai eu droit à une tragédie en trois actes digne sans doute des meilleurs théâtres grecs pendant laquelle Bout d'Chou a hurlé pour voir son père, s'est contorsionné de toutes les manières possibles et impossibles pour ne pas être dans mes bras et a protesté de toute son âme lorsque j'ai tenté de le bercer, le tout en pointant ostentiblement la porte pour, sans doute, que je le mène à son père.

Évidemment, au bout d'une minute ou deux, Raiontzukai a compris le message et il est venu rejoindre son fils, avant que ce dernier n'explose. (Lequel fils, admirez la résilience, s'est immédiatement calmé, avant de pointer son livre préféré sur la table de chevet et de le réclamer à son père.)

C'est clair que cette mini-crise a grandement fait plaisir à l'égo ensommeillé de Raiontzukai. Elle aurait pu faire un peu de peine au mien, mais franchement, à 1h du matin, moi j'ai l'égo solide. Et je préfère nettement me charger de Coco la nuit - parce que Coco, lui, il dort....

I was numb and trying to focus on everything at once, so it's no wonder I let the phrase slide, although it did register oddly - "I don't know when that changed".

I was numb and longing for truth, but the words just didn't fit. By then I had been breathing and crawling through lies for months, and I had been forced to take off my blindfold to look at things just the way they were.

But I am one to give the benefit of the doubt. So I did.

Even now, I am unable to entirely dismiss that phrase.

So I don't really believe that outcome stemmed from anything other than purposefulness; but if it did, then it's clear that things changed when I stopped having a reason not to allow them to.

And to me, that would be hitting a new low on the "sick" scale.

Sunday, January 22, 2017

La semaine dernière, j'ai fait de la pâte à modeler à la maison avec Bout d'Chou pendant que Raiontzukai allait patiner avec Coco; le jeu a consisté principalement à ce Bout d'Chou défasse la pâte à modeler en petits tas que moi je roulais pour en faire des boules. Des heures de plaisir.

Bref, quand Bout d'Chou s'est tanné de la pâte à modeler, on l'a rangée dans son pot sans prendre la peine de reformer une unique grosse boule de pâte.

Ce matin, Coco et Bout d'Chou font de la pâte à modeler, et Coco ouvre le pot de pâte à modeler verte défaite en dizaines de petites boules par mes soins la semaine précédente.

Ce qui a donné lieu à ma quote du jour, un peu troublante, mais quand même divertissante :

"Maman, elles sont belles, tes boules."