Friday, April 14, 2006

By the way, I left work at 00:30 this morning. Which isn't so bad as three colleagues were still waiting for the document to be sent to us for more proofreading...
Tweety : ce que tu dis est vrai. C'est évident, quand on travaille avec le public, qu'il faut avoir une belle présentation. C'est vrai aussi qu'il y a une différence entre une belle présentation et être jolie, et je crois que les deux jouent lorsque les employeurs recrutent.
Quand j'ai vu Mymau, l'autre semaine, elle m'a raconté une espèce d'histoire de fou à ce propos, d'ailleurs... je te la raconterai peut-être quand on se verra.
Enfin. Et c'est bien vrai que les compétences jouent aussi - donc en gros, pour décrocher un emploi où on représente une certaine image, il faut avoir une bonne combinaison des trois facteurs !
Thought I'd wish you all a good day.

Still at work.

Thursday, April 13, 2006

Il est presque onze heures; on croit pouvoir en finir d'ici deux heures...
De retour du souper !

J'attends toujours...
17 h : Comme je n'ai rien à faire, je vais demander à Directrice si elle souhaite me voir rester pour la nuit. Elle n'est pas certaine encore de comment on va s'arranger. Elle me dit de demander à une traductrice si je peux l'aider avec une traduction.

17 h 02 : La traductrice en question n'est nulle part en vue. Je lui envoie un courriel.

17 h 48 : Elle me répond : non, pas besoin d'aide.

18 h 30 : Ça fait déjà 1 h 30 que je gosse sur internet en espérant qu'on ait besoin de moi. Une autre traductrice passe et me dit qu'elle ne croit pas qu'ils auront besoin de moi. Je me lève pour demander à Directrice si elle a une idée plus claire du plan de match. Elle me répond que plus tard, mais dieu sait quand, on formera deux équipes de relecture... En attendant, je peux aller magasiner en bas. Elle me demande même de faire une commission pour elle. Incroyable !

19 h 15 : Je suis de retour avec la commission pour Directrice, un cahier vierge pour copier à Peanut les recettes qu'il aime afin qu'il ne se nourisse pas exclusivement de baloney et de pizza quand je serai partie, une paire de pantalons jogging (j'ai tellement maigri que les pantalons d'exercice que je portais pour m'entraîner il y a 3 ans sont trop grands), une camisole blanche et un déo en spécial à 1,99 $ (quelle aubaine !). Je suis satisfaite de mon petit break. Payée pour magasiner, qui dit mieux ?

19 h 20 : Toujours rien pour moi. Ou plutôt on me donne quelque chose pour me l'enlever aussitôt. Tant pis.

19 h 47 : On sort souper en groupe aux frais du clients ! J'aime ce travail.
C'est bizarre comment une chanson que vous n'avez pas entendue depuis des mois peut vous rentrer dans la tête soudainement.

Moi, présentement, c'est Les Misérables :

- I might've known the bitch could bite
I might've known the cat had claws
I might've guessed your little secret
Ah yes the virtuous Fantine
Who keeps herself so pure and clean
You'd be the cause I have no doubt
Of any trouble hereabout
You play a virgin in the light
But need no urgin' in the night!

- She's been laughing at you while she's having her men!
- She'll be nothing but trouble again and again!
- You must slack her today!
- Slack the girl today!

- Right my girl - on your way!
En passant, vous pouvez tous admirer Peanut-qui-rit-jaune sur mon guestbook...!
Ha!

As an Easter present, they've been distributing Lindt chocolate bunnies to all employees.

Yay sugar - especially free sugar given out on days when you might not be coming home until the following morning...
You'd be wrong to think that you can't be replaced, that you are missed; you'd be wrong to think you could ever be aware of the outside world; you'd be wrong to think that you were ever liked or trusted so much, that you were ever needed in any way and that you ever really mattered at all.

It's just too bad you have only yourself to blame for that.
Ouin, ben ça court aujourd'hui. Ya apparemment plus d'un dossier qui doit être terminé aujourd'hui. J'ai travaillé sur le premier avec quelqu'un, quand j'ai eu terminé j'ai trouvé un message sur ma boîte vocale pour travailler sur l'autre avec quelqu'un d'autre, en revenant pour diner j'avais un message de l'adjointe administrative par rapport à mon temps supp de la semaine dernière, s'en est suivi un petit match de ping-pong téléphonique pour finir de régler cette histoire-là, histoires de déclaration de temps supp et de congé férié en sus.

Me reste quinze minutes avant de retourner en relecture et continuer cette journée de fou que, au moins, jusqu'à présent, je ne vois pas passer.

Finalement, c'est une bonne chose que je ne me sois pas traîné un pyjama : je viens de me souvenir qu'il y a une dame du bureau de Montréal du client pour lequel on doit terminer un document qui doit venir nous regarder travailler ce soir. Peut-être pas une raison suffisante pour que je garde mes souliers aux pieds, mais faudrait quand même que je me force pour garder un air un peu normal et professionnel.
Since you are so certain that you are me and that you know, and that you have my life and thoughts all figured out - tell me why do you ask?

I'd be oath to scratch your beautiful and virtually perfect glass coating although I'd be more than amused to watch you jump around, trying to fix it with your eyes closed - but don't worry, I'm not gonna tell you.

After all, you know, right?
Why would I have to live or think when you're doing it for me?
Passant beaucoup trop de temps pour mon propre bien avec Concierge et Peanut, je suis souvent la victime de leurs épisodes de bitchage. Pas grave, j'ai bon caractère et c'est drôle.

Mais quand même, quand moi et Concierge on se ligue contre Peanut, on botte des culs. Il riait plutôt jaune ce matin...!
Today will be a long day.

We have a document to finish up for tomorrow, at noon, London time - meaning tomorrow, 6 am, local time.

Meaning no going home tonight. Meaning working until it's done tomorrow morning.

«Did you bring spare clothes?» a fellow coworker asked. (which made me extremely sorry I didn't bring my PJ's, coulda been extremely entertaining)
«No, but I did bring my glasses and the stuff I need to remove my lenses.»
«Might prove to be a good move!»

Have a nice day, Quartz.
À propos de confort...

C'est triste d'avoir un besoin démesuré de confort. Vraiment. Je trouve ça très triste et pathétique. Et je parle surtout de confort matériel, mais pas uniquement.

C'est triste d'être incapable de vivre parmi le monde sans s'attendre à ce que le monde refasse toutes les règles établies et les façons de fonctionner pour que vous soyez confortable. Triste de s'attendre à ce que tout le monde se sacrifie pour votre confort. Triste de ne pouvoir se définir qu'en fonction de quelqu'un d'autre. Triste d'être incapable de faire le moindre sacrifice, de vouloir tout, tout de suite et de prendre tout ce qu'on peut des autres sans trop donner de notre côté. Triste d'être incapable de baisser un peu son niveau de vie et voir qu'on peut être heureux sans linge griffé, par exemple. Triste d'être incapable de passer un peu de temps seul sans paniquer aussitôt.

Je suppose que c'est une question de dépendance émotionnel, parce que c'est triste, mais ce ne sont pas les biens matériels ni les autres personnes qui vont vous rendre heureux.

Je vous dis pas de partir dans le bois sans électricité et sans ami pendant 3 ans, mais parfois, accepter un niveau de vie ordinaire, c'est pas la fin du monde. Faire des petits sacrifices, se servir de sa tête et avoir un peu de conscience morale ou sociale, c'est bien.

Je suppose que ça aussi, ça tombe dans l'égoïsme.
Mais bon, à fonctionner comme ça, tôt ou tard, on se pète la gueule. Et c'est pas mon problème.
swan_pr: contente de savoir que je ne suis pas la seule !

Autre truc troublant, j'ai eu 5 hits pour «pro-anorexia» en ligne hier soir... de 5 personnes différentes !

Wednesday, April 12, 2006

Quartz au gym


Ou, plutôt, le retour de Quartz au gym. Ou, même, le retour forcé de Quartz au gym.

Me suis donc pointé à mon rendez-vous avec mon entraîneur (bon, bon, d'accord, un entraîneur) hier soir... J'ai même refusé de faire du temps supp pour ça parce que si j'annulais cette fois-là, je peux pas gager que j'aurais trouvé la motivation de prendre un autre rendez-vous.

Petit paragraphe hors-sujet pour dire que c'est comique parce que Relecteur, lui, a passé un coup de téléphone devant moi en fin d'après-midi pour annuler son rendez-vous avec son entraîneur. Je me suis sentie un peu mal. Mais bon. Puis de toute manière, on a un giga document à remettre pour vendredi à 6 h du matin et j'ai déjà prévu de ne pas dormir jeudi soir. Bon. Ensuite de ça.

J'ai donc discuté avec Entraîneur pendant quelques minutes - même qu'il m'a pesée ! Non mais, monter sur une balance, le soir, après souper, habillée et devant témoin, c'est une combinaison pas très engageante... enfin bon. Je l'ai fait et j'espère qu'il se sent choyé, parce que je compte pas le refaire de sitôt. Ensuite, j'ai eu le malheur de dire la vérité quand il m'a demandé si j'aimais me sentir brûlée à la fin d'un entraînement : oui. Et c'est vrai, si je vais m'entraîner et que je suis pas rackée, je suis pas satisfaite. Réaction d'Entraîneur : *petit rire* «On va avoir du fun.»

Il m'a proposé un entraînement cardio sadique, qu'il qualifie lui-même de difficile, c'est-à-dire que je suis censée alterner des périodes de rush à 100% de ma capacité cardiaque avec des périodes plus ordinaires. Périodes de rush pouvant entraîner des maux de coeur et des étourdissements. (J'ai eu un flash de la fois où j'ai été malade après avoir tiré sur une corde avec Tweety et puis de celle où j'avais salement mal au coeur après m'être rendue au boulot en rollerblades. Au moins j'ai de l'expérience, faut croire.) Il m'a averti qu'il allait me sortir de ma «zone de confort» et je sens que je vais vouloir mourir !

En une heure, en plus de jaser, il m'a fait faire une fois mon circuit (suis censée le faire quatre fois, je VAIS mourir), puis une période de rush au cardio. À ce qu'il paraît, je suis plus en forme que la moyenne des gens. Je suppose que la moyenne des gens prend son auto pour aller au club vidéo au coin de la rue et ne se sert à peu près pas de ses jambes, parce qu'à part marcher constamment, mon niveau d'exercice est pas mal à zéro. Enfin.

J'avais l'intention de faire mon circuit au complet une fois la séance d'entraînement privée terminée, mais j'ai choké parce que j'avais pas envie de passer deux heures et demi au gym.... J'ai donc terminé mon cardio-rush puis je suis partie. Mais quand même, j'ai le haut du corps passablement racké ce matin. À quatre fois ce circuit-là, je vous le confirme, je vais mourir. Mais d'ici quelques mois, je pourrai vous sacrer à tous quelques bonnes claques sur la gueule.
Je suis dans le bureau de Relecteur, à attendre que celui-ci revienne et que nous puissions continuer la relecture.

Bibliothécaire retourne à son bureau, juste de l'autre côté du corridor - «hey, Quartz !»

Je me retourne : elle me pointe ses pieds - elle se promenait nus-pieds !
Moi ? J'avais sagement mes chaussures aux pieds...

Mais quelle influence j'ai sur les gens !
Réflexions de Quartz au retour du gym


En marchant jusque chez moi hier soir, j'ai repensé à la conversation que j'ai eue avec Futur il y a deux jours, alors qu'il me disait que c'était toujours intéressant d'aller dans un gym rien que pour jeter un oeil aux entraîneurs qui sont toujours plutôt agréables à regarder.

Il est clair que la majorité des femmes, au moins une fois dans leur vie, vont décrocher un emploi en grande partie pour leur apparence physique. J'ai 22 ans et ça m'est déjà arrivé deux fois. Bon, le premier, nuançons, je l'ai eu parce que je connaissais une fille qui travaillait déjà là, mais au bout de quelques semaines de travail, mon patron - mon si distingué patron - m'avait appris que les belles filles, ils les faisaient travailler à l'avant (avec les clients), et les autres, à l'arrière (donc loin des clients). Quant au deuxième, on m'a clairement dit qu'on m'avait engagée parce que j'avais l'air sympathique et que j'avais un beau sourire. Et quand, ensuite, on a commencé à chercher un autre employé, on m'a avertit de ne venir chercher un boss que si la personne qui apportait son CV était de sexe féminin et plutôt jolie. Enfin. Pour en finir avec mon historique personnelle, je dirai que je ne monte pas aux barricades parce qu'il s'agissait de deux petits boulots d'étudiante en-attendant.

Je disais donc, les femmes décrochent souvent des emplois à cause de leur apparence. Et ce sont les premières à chialer que c'est injuste. Mais au fond, à voir les gars de gym qui sont si clairement engagés pour leur apparence physique, on peut pas invoquer l'injustice.

Tuesday, April 11, 2006

Un truc troublant, c'est de voir que ça fait quelques fois dans les dernières semaines que des gens arrivent ici en entrant l'adresse de mon blog.... dans le moteur de recherche de Google !

Je dis «des gens» parce que j'ai pas pris la peine de vérifier si c'est toujours la même personne - mais on s'entend que c'est plutôt bizarre, comme truc...

Monday, April 10, 2006

Il fait soleil ! Et j'ai un McFlurry aux oeufs Cadbury ! Que demander de plus ?
Les Guides Voir, collection de livres géniaux que j'accumulerai sans doute en grand nombre au cours de ma vie (j'en suis déjà au troisième), lancent les Top 10 : des petits guides qui font des listes de «10 meilleurs» de différentes catégories (restos, musées, etc.) pour la ville en question. L'intérêt ? Le prix significativement réduit... vous allez me dire que l'information est elle aussi réduite, mais on s'entend que pour, disons, une petite fin de semaine à NYC ou à Los Angeles, on n'a pas besoin des moindres détails. J'achèterai peut-être le Top 10 de Londres, le moment venu...
Because the song has been haunting me all weekend long:

Take your mind back - I don't know when
Sometime when it always seemed to be just us and them
Girls that wore pink, boys that wore blue
Boys that always grew up better men than me and you
What's a man now - what's a man mean
Is he rough or is he rugged, cultural and clean
Now it's all changed - it's got to change more
We think it's getting better but nobody's really sure
And so it goes - go round again
But now and then we wonder who the real men are
See the nice boys - dancing in pairs
Golden earring golden tan, blow-wave in the hair
Sure they're all straight - straight as a line
All the gays are macho, see their leather shine
You don't want to sound dumb - don't want to offend
So don't call me a faggot, not unless you are a friend
Then if you're tall, handsome and strong
You can wear the uniform and I can play along
And so it goes - go round again
But now and then we wonder who the real men are
Time to get scared - time to change plan
Don't know how to treat a lady, don't know how to be a man
Time to admit - what you call defeat
'Cause there's women running past you now and you just drag your feet
Man makes a gun - man goes to war
Man can kill and man can drink and man can take a whore
Kill all the blacks - kill all the reds
And if there's war between the sexes then there'll be no people left
And so it goes - go round again
But now and then we wonder who the real men are
And so it goes - go round again
But now and then we wonder who the real men are
And so it goes - go round again
And now and then we wonder who the real men are

Sunday, April 09, 2006

One more time, the Useless Blobs hope has been deceived: Hello only allows for JPEG images - and blobs are GIF's.

This is some kind of curse.
Tweety ! Un allerpour Londres à 200$, ça t'intéresse ? Avec le retour à 150$ ?

Bon, d'accord, les taxes ne sont pas incluses dans les prix affichés, mais au total, ça donne 585,75$ chacune... J'ai entrée des dates au début de mai.

Enfin. Tout ça pour dire que ça vaudra la peine de retourner là quand on fera notre voyage en Angleterre...
C'est fou, il y a trois ans, je suis partie un mois avec trois paires de pantalons, trois camisoles, un t-shirt et trois vestes. Un manteau. Puis une paire de runnings et une paire de bottes. Et maintenant, je planche sur ma liste de bagages pour Madrid. C'est qu'une semaine, alors logiquement je devrais avoir un nombre très réduit de vêtements à apporter...

MAIS pour l'instant, j'apporte deux paires de shorts, une jupe, une paire de pantacourt et une paire de pantalons propres. J'ai pas encore arrêté mon choix quant au nombre de camisoles... mais au moins j'apporte une seule veste. C'est quand même effrayant. Et ça, c'est rien, je suis partie pour apporter mes runnings et deux paires de gougounes.
C'est sûr que mon sac de voyage est gigantesque et que tout rentrera dedans sans problème, mais quand même. J'ai plutôt honte de moi-même et de mes capacités à voyager léger...
I realized yesterday that my car is almost completely paid up. This is extremely exciting.
Too stupid to think and learn on their own; and of course I'd have to be the body they burned as a sacrifice, in hope it would stop raining and the gods would make the sun return.

And as I rose above them, I watched them as the rain kept on falling as if nothing had happened, watched them as they stared at me, thinking I had to be hiding the sun and when I would be risen completely, then they would see it.

I watched, and some of them understood the sun wouldn't come back as a result of their sacrifice. Some of them didn't understand that.