Thursday, August 24, 2017

J'haï ça, avoir une femme de ménage.

Je sais, je sais. Il y a quelques mois, je ne voyais rien de plus génial, mais là.... câline, je trouve que c'est du trouble sur les bords.

Le soir, la veille de son passage, en plus de toutes les tâches qu'on se tape une fois les enfants couchés - couches à plier, repas à cuisiner, liste d'épicerie à élaborer, linge à laver, alouette! -, il faut ranger les jouets qui traînent, faire la vaisselle pour débarrasser les comptoirs et ramasser un peu nos traîneries. Pis des traîneries, je vous l'avoue sans complexe, depuis qu'on a des enfants, on en accumule à une vitesse effroyable. J'en suis rendue à classer mes traîneries en piles en fonction de la fin visée - à monter, à descendre, à ranger dès que je saurai youssé que je pourrais ben ranger ça, à conserver jusqu'à tel événement, etc.

Pis là, la femme de ménage passe. À mon retour à la maison, mes piles sont empilées les unes par-dessus les autres - parce que la pauvre, elle essaie de nettoyer ma maison sous toutes ces piles! - et je retrouve plus mes trucs. De nouvelles piles ont été crées à des endroits qui me paraissent inusités. Je dois replacer les caméras du moniteur dans les chambres des enfants parce que soit les caméras, soit les lits, soit les deux, ont été déplacés. Je dois aussi replacer les chaises berçantes, qui sont immanquablement installées selon un angle qui garantit que je vais les enfoncer dans le mur si je m'assois dedans. Ce soir, j'ai consacré cinq minutes à essayer de comprendre pourquoi mon téléphone sans fil ne fonctionnait plus, avant de découvrir que la femme de ménage avait malencontreusement éteint la barre d'alimentation sur laquelle il était branché.

Rien de majeur, non. Je sais bien que la pauvre femme de ménage doit déplacer les trucs pour faire le ménage et qu'en fait, c'est impressionnant qu'elle déplace les meubles pour bien faire son travail. Et c'est pas que je ne veuille pas me ramasser pour lui simplifier la vie avant son arrivée, ni que je sois une espèce de control freak ayant un urgent besoin de thérapie. Le problème, c'est pas que je suis trop occupée pour me ramasser, ni que les choses ne sont pas placées exactement comme elles devraient l'être à mon retour. Non - le problème, comme ça l'est souvent, c'est l'accumulation.

Après plusieurs mois, je suis à boutte du ramassage pré-ménage, surtout les soirs où il y a lieu vers 21h parce que Coco s'est relevé pour aller passer 20 minutes sur la toilette en me racontant sa journée et qu'ensuite je suis descendue pour aller décrocher le linge propre de la corde à linge, plier une brassée de couches et établir le menu de la semaine. À boutte de chercher ma demande de passeport, avec mes photos, que j'avais laissée sur une marche des escaliers en attendant d'aller la porter au bureau des passeports. À boutte d'ouvrir le moniteur une fois Bout d'Chou couché pour découvrir que j'ai oublié de replacer la caméra et que je lui vois juste un bout de pied sur l'écran. À boutte de ne plus trouver la barrette que je laisse sur ma table de chevet, sachant qu'elle réapparaîtra magiquement dans deux, ou quatre, semaines.

Faque c'est ça. C'est du first-world problem dans toute sa beauté, mais câline, j'haï ça, avoir une femme de ménage.

Une maudite chance qu'elle fait mon ménage.
Petit Chiot and I share an eraser for our dry-erase boards. The boards and the eraser rest on a cabinet that stands in between our offices. At some point this morning, the eraser vanished. I asked Petit Chiot if he knew what had happened to it, and he said he had seen a colleague from another floor, who had been moving furniture around earlier, come near the cabinet, so maybe she had taken it by mistake.

I went to our copy room, where we keep all office supplies, and could not find another eraser. I walked around a bit and found a nearly torn-apart eraser on a nearby cabinet. It looks horrible, and I don't even know if it was ours, but I took it because well, we need an eraser.

Petit Chiot noticed the return of the eraser, so he stopped by my office to enquire about its whereabouts, and this led to my Quote du Jour:

Quartz : The only problem is, did you see what it looks like? People will think we tortured an innocent eraser. I mean, what does it say about us?
Petit Chiot : Well, nobody will mess with us.
Vous avez sans doute entendu parler des déboires du nouveau système de paie du gouvernement fédéral, Phénix.

Je n'en ai pas parlé parce que j'ai franchement pas de quoi me plaindre par comparaison avec d'autres, mais évidemment, j'écope moi aussi. J'ai mis deux mois à être payée à mon retour de congé de maternité et mon salaire est inférieur à ce qu'il devrait être depuis deux ans. Rien de majeur, évidemment, mais quand même.

Le plus frustrant, dans l'histoire, c'est vraiment que quand on se donne le trouble de téléphoner au Centre de paie, on constate qu'on ne peut parler qu'avec des pauvres petites personnes qui ne font que répondre au téléphone et qui ne connaissent manifestement rien à la rémunération. Ya jamais personne qui m'a aidée là.

Ou plutôt, personnellement, le plus frustrant, c'est de recevoir un message qui m'accuse de n'avoir pas transmis, en mai 2016, un document qu'on ne m'a pas demandé, mais que j'avais de toute façon transmis en mai 2015, en affirmant que pour cette raison, on est incapable de me verser une partie des sous qu'on me doit. Un message qui me demande donc de transmettre ledit document - auquel je n'ai plus accès, mais ça c'est une autre histoire - accompagné d'un putain de formulaire, que je dois remplir à tâtons parce que j'ai franchement aucune espèce d'idée des dates et des catégories pertinentes, c'est LEUR JOB! Mais si je n'indique pas des dates et des catégories, mon message me revient non traité pour cause de formulaire non rempli. Sacrament. C'est EUX qui veulent que je leur envoie de quoi. C'est pas moi! Prenez donc mes documents pis FAITES VOTRE PUTAIN DE JOB.

Wednesday, August 23, 2017

Coco, qui m'explique en lyrant pourquoi il ne peut pas manger son assiette : Mais c'est parce que j'aime pas ça, le maïs qui goûte pas le blé d'Inde!
Bon. Raiontzukai a déclaré que je devais me pointer à la fête d'enfants après mon 5K.

Pour l'instant, je boude.

Monday, August 21, 2017

Parce que je ne fais rien d'autre ici que me répéter indéfiniment - faites l'expérience, d'ailleurs, si vous voulez vous faire passer toute impression que vous changez ou évoluez en tant que personne, tenez un blog pendant 15 ans et constatez à quel point vous demeurez la même -, je vous le dis encore : je n'aime pas le monde. Je le savais bien avant de tomber enceinte, mais avoir des enfants, quand on a ce genre de personnalité, c'est vraiment pas optimal, parce que ça ne fait que décupler le nombre de personnes avec qui vous devez interagir ainsi que les occasions où vous devez le faire. Autrement dit, l'enfer.

Pour préciser un peu, c'est pas tant que j'aime pas le monde. C'est juste que j'ai des exigences. Et des incapacités. Donc entre vous et moi, il faut que ça clique. Parce que quand ça clique pas, je suis mal à l'aise longtemps, et c'est désagréable pour tout le monde. (Ou en fait peut-être pas. Mais c'est assez désagréable pour moi pour que j'aie l'impression que ça l'est aussi pour les autres.) Je suis mal à l'aise parce que souvent, je deviens partiellement Asperger et je vous comprends vraiment pas.

Voici mon plus récent exemple - parce que oui, cette trop longue introduction m'amenait en quelque part : à deux maisons de chez nous habite une jeune famille, un couple avec une petite fille de l'âge de Bout d'Chou. Ils avaient déjà averti Raiontzukai, délégué familial officiel en matière de voisinage, il y a quelques mois, qu'ils nous inviteraient sans doute à la fête de leur petite fille, histoire d'avoir des enfants sur place. Chose promise, chose due : ils sont venus nous apporter l'invitation tantôt. Mais surprise : la fête est donnée pour deux petites filles. Aucun problème, vraiment, sauf que l'autre petite fille, on n'a aucune idée de qui il s'agit. Aussi, la fête est samedi, et nous sommes lundi soir. À la lumière de ces deux éléments, on se demande donc quelles sont les attentes en ce qui concerne les cadeaux? On ne peut pas arriver avec un seul cadeau, mais on ne peut pas vraiment arriver sans cadeau, non?

Cela dit, il s'adonne que je cours un 5 kilomètres samedi, une course qui commence exactement à la même heure que la petite fête. Donc, à défaut de m'épargner la torture mentale relative au(x) cadeau(x), je pourrai au moins m'épargner le stress d'arriver là-bas avec lesdits cadeaux en espérant m'être conformée de façon suffisante aux normes sociales applicables. (Parce que oui, sans doute que je pourrais me pointer là-bas à mon retour. Mais je suis franchement beaucoup trop gênée pour le faire, alors je vais m'assumer et ne pas faire semblant d'en avoir l'intention...)