Friday, January 05, 2007

Matthew, bring in your fishing nets
Have you caught yourself a woman
Caught yourself a woman yet
Sometimes you call me Melusine
After the Lady of the Fountain in whose lake you took a drink
And boy I know
I know that you burn for your water spirit
Now that I know
I know the lengths that you’d go
To chase the roughest tide that’s right behind me
Yes, I know
I know the lengths that you’d go
To bring the roughest tide in
Smooth like Dolphin
Smooth like Dolphin
I sought shelter in our child’s room
She and me against the world
Safe in our cocoon
You raced a giant roller-skate
And said "the three of us must leave this place
Song lines will guide our way"
And boy I know
I know that you burn for your water spirit
Now that I know
I know the lengths that you’d go
To bring the roughest tide that’s right behind me
Yes I know
I know the lengths that you’d go
To bring the roughest tide in
Smooth like dolphin
Smooth like dolphin
Matthew, bring in your fishing nets
I have been marked by your gospel
This daughter of a preacher man
'Cause boy I feel
I feel that you burn for your water spirit
'Cause boy I feel
I feel that you burn for your watergirl
Now that I know
I know the lengths that you’d go
To bring the tide that’s racing right behind me
Yes I know
I know the lengths that you’d go
To bring the roughest tide in
Smooth like dolphin
Smooth like dolphin
J'ai déjà mentionné qu'au bureau, je suis "La maigre". Rôle dont je m'accommode fort bien et que j'accepte étant donné que bon, j'ai des os relativement petits et que je fais 5 pieds, ce qui fait de moi, veut, veut pas, un format réduit. Heureusement, en contexte sérieux, les gens m'accordent généralement que je ne suis pas maigre.

Sauf hier.
Hier, pour la première fois de toute ma jeune vie, on m'a obstinée à l'effet que j'étais maigre.

Disons que d'abord, c'est très troublant, et, surtout, que ça vous remet les choses en perspective quand vous êtes déterminée à perdre les deux-trois livres que vous avez pris depuis que vous avez déménagé, avec disons deux-trois autres en bonus, histoire de vous laisser une marge...
Quote du jour qui restera sans aucun doute dans les annales, dite par S qui, alors qu'on jouait à Taboo, tentait de nous faire deviner le mot "babines".

Les Noirs en ont des grosses.

Thursday, January 04, 2007

J'y ai presque cru. J'avais un avis de livraison de Purolator dans ma porte quand je suis revenue chez moi.

Pendant une bonne partie de la soirée, j'ai cru que c'était sans doute enfin la conne qui détenait mon dictionnaire à 70$ en otage depuis des mois qui s'était décidée à me l'envoyer par la poste et que j'avais bien fait d'arrêter de faire la gentille et de lui secouer les puces.

Maintenant, je réalise que ce n'est sans doute que mon modem pour la haute vitesse, en fait... Un mal pour un bien, je suppose.

La mauvaise nouvelle, c'est que le bureau de Puralor, selon ma carte routière, est franchement à l'autre bout de la ville....
Unexpected Quote du Jour, a line that I'd never heard before in my whole life, said my a translator commenting how we can't make a magical translation of a lousy document:

You can't make shit shine.

Tuesday, January 02, 2007

God I love to turn my little blue world upside down
God I love to turn my little blue world upside down
Inside my head, the noise
Chatter, chatter, chatter, chatter, chatter
You see, I'm afraid I'll always be
Still coming out of my mother upside down
Don't you love to turn this little blue girl upside down
Oh I know you love to turn this little blue girl, baby, upside down
But my heart, it says
You've been shatter, shatter, shatter, shatter, shattered
And I know you're still a boy
Still coming out of your mother
When you gonna stand on your own
I say the world is sick
You say tell me what that makes us darlin'
You see, you always find my faults
Faster than you find your own
You say the world is getting rid of her demons
I say baby what have you been smoking
Well, I dreamed, I dreamed, I dreamed
I loved a black boy - my daddy would scream
Don't you love to turn this little blue girl upside down
Any kind of touch, I think, is better than none, even upside down
But you see, I'm tangled up
Got a kitten, kitten, kitten, kitten in my hair
Cincinnati, I like the word
It's the only thing we can't seem to turn upside down
Well I found the secret to life
I found the secret to life
I'm okay when everything is not okay
Said I found the secret to life
I found the secret to life
I'm okay when everything is not okay, is not okay
Oh, we turn and we turn our little blue world upside down
Don't we love to turn our little blue world, baby, upside down
Inside my head, a voice
Chatter, chatter, chatter, chatter, chatter
It says girls you're all the same
Still coming out of your mothers
Still coming out of your mothers upside down
Si tu penses que c'est trop haut pour toi, descends
Je suis pas là pour te faire perdre ton temps
Si tu me vois comme ta fin du monde, va-t'en
Je vais vivre ma fin du monde autrement


Quand on me joue dans le dos, je comprends qu'on n'a jamais tenu à moi et qu'il est inutile que je m'accroche à ce genre de personne-là. Je ne repousse jamais personne, mais j'ouvre la porte : allez vous-en, puisque c'est ce que vous voulez. Vous auriez dû partir avant, en fait, sans me le demander. Je ne retiendrai jamais dans ma vie qui que ce soit contre son gré.

Ce que j'ai toujours beaucoup de mal à saisir, c'est pourquoi certaines personnes ne quittent pas. Pourquoi elles choisissent de rester quand elles ont tout fait pour s'éloigner et quand je leur en ai donné la permission. Ça, non, je ne le comprends jamais.

If you don't like me just a little
Well, why do you hang around
If you don't like me just a little
Why do you take it


C'est peut-être parce que je suis habituée à ce jamais on ne se mouille pour moi.
J'ai fait un rêve qui m'a frappée, cette nuit.
J'essayais d'incorporer des éléments, qui d'ailleurs ne m'appartenaient pas, de mon ancien appartement à mon nouveau, qui du reste n'était pas l'endroit où j'habite présentement. Je me ramassais dans le party de famille d'une autre famille que la mienne, je me retrouvais coincée entre certains membres de ladite famille, j'étais déstabilisée - mais au moins, à la fin, je finissais pas faire confiance à mon instinct et à arrêter de suivre gentiment. Le genre de truc que je devrai apprendre à faire sous peu.

Monday, January 01, 2007

Moi, mes classiques de Noël, ce ne sont pas Maman j'ai raté l'avion et Le sapin a des boules (celui-là, d'ailleurs, je suis juste plus capable de le voir sans devenir agressive). Mes classiques à moi, ce sont Les 12 travaux d'Astérix et Dinosabella, qui jouait toujours le 25 décembre à Ciné-cadeaux quand j'étais petite et que je reverrais avec ravissement si seulement ils pouvaient le faire rejouer !

Est-ce que c'est mal ?
Sans doute que non.

Quand mon père vedgeait devant la télé en fin de semaine et qu'il m'a demandé si j'avais des films, j'ai réalisé qu'en dehors de Closer, les films que je possède se résument à des comédies musicales et à des dessins animés (Monsters Inc, Ice Age, etc.).

Est-ce que c'est mal ?
Je commence sérieusement à me dire que oui.
After a quick look outside, my new year wish to myself is that the temperature rises high enough to melt all that freezing rain on my car so I don't have to scrape it next time I have to use it
La sonnette retentit chez moi.

Je monte à la porte : c'est Voisin, là pour me souhaiter une bonne année et me remercier encore de m'occuper parfois de son chat.
En s'éloignant pour quitter, il ajoute :
"Et puis de la belle musique, des belles chansons, j'aime ça - je t'entends, des fois."

Quand j'habitais chez mes parents, j'avais l'habitude de chanter à tue-tête dans ma chambre ou devant l'ordinateur, dans la cave, en me faisant croire que le simple fait de fermer ma porte ou de me trouver sur un autre étage de la maison faisait en sorte qu'on ne m'entendait pas ailleurs.

Quand je suis partie en appart', j'ai gardé cette habitude-là - bon, je chantais peut-être moins à tue-tête, quand même - dans la journée uniquement puisque je tenais pour acquis que les autres locataires étaient au travail. Et mis à part R, qui avait un horaire de travail particulier, et DraG, qui rêvait de me surprendre en train de me chanter dans mon appartement, personne ne m'en a jamais parlé.

Je sais que mon appartement, ici, est moins isolé que l'ancien. Mais bon, je m'en fous, de toute manière, Voisin est presque toujours parti.
J'ai quand même trouvé son commentaire amusant.
Heureusement qu'il n'a pas dit que ça le dérangeait et qu'il ne m'a pas demandé d'arrêter par contre.... Je serais morte de honte !
Wouah ! Ça fait quelques fois que j'attrappe un bout de la pub à la télé et ce matin, mes recherches ont porté fruit.

Je suis allée cet été au Spa Nordic Station de Magog.
À mon grand bonheur, il existe un truc semblable dans le coin, appelé simplement Le Nordik. Yes !
I'm in a much better mood than I was last week and I also want to start 2007 on a positive note so I'll wish all of you guys a happy new year and because I saw that what goes around does truly come around quickly enough, I'll wish that you all get what you have been preparing for yourselves.

Et franchement, mis à part quelques jokes plutôt gratuites, le Bye Bye de Rock & belles oreilles était excellent.

Sunday, December 31, 2006

Billy : I'm not supposed to be giving out insight information, Ally, but your life.... it all works out.
Ally : Yeah, it's working out, Billy. It's been.... working out.
For a while, you weren't even a friend, but I'm not sure you knew that.
We had nothing in common. You weren't the kind of person I ever liked to be around.
Until you stood up for me and I thought I had misjudged you. I turned my eyes away from the fact that I had specifically asked you not to deal with my shit for me. I figured maybe that was how people showed they cared.
I was wrong. It was just you sticking your nose into other people's business, genuinely persuaded you were in any way concerned by this.

For a while, you weren't a friend either, until friendship was kind of forced upon us. Then I came to believe I had misjudged you, too. And although you were the kind who constantly wanted to keep me to yourself and oftentimes I had to make up plans in order to break away and catch my breath, in order to manage to find a minute when you wouldn't be standing by my side.
So I guess it's no surprise that you so dearly wanted to deal with my shit for me, although this was never what I wanted. And that you chose pretending made me so mad, I decided I'd leave it at that.

Acknowledgement of one another was forced upon us, as well. For a while you most definitely amazed me. And I amazed you, too, I gather. We each went our way, on parallel roads. I never felt particularly close to you, though, however unromantic and unfitting it was to you. But I guess you rightly believed that it didn't make for as good a story that way.

You never struck me as anyone I could spend time with, which is probably why I barely acknowledged your existence at first. I never thought we'd make it this far. We weren't from similar worlds. You were too close. I never would've imagined I was headed for something like this.
In a twisted way, I was right. You weren't too close, but worlds can't always mix, and when you try to force them to, one of them is bound to break to pieces.

Looking back, it strikes me as extremely sick and unbelievable. We've had it hard, haven't we? There must've been a reason you wanted to be my friend so much, but I could never see it. I always felt how sick it was, but I couldn't bring myself to face the reason why.
Walking in, walking out, running around in circles. Dizzy. Sick. Dizzier. Sicker. Faster and faster.
You found justifications for your actions and I played weaker than I really was. Until you contributed to the hunt and I was so disoriented that playing weak turned into playing a part based on despair and pain, right up until all sort of play at all disappeared.

And then, as always, it was just a final straw. La goutte d'eau qui fait déborder le vase.
An accumulation of things that causes the whole pyramid to crumble down when you add the last block.

They'll blame you but the pyramid wouldn't have crumbled down if it had been solid to begin with.

You can build it again but it takes time, and you can build it again only if you don't start kicking every block around so as to let all your anger out.

I'm never going to say I'm sorry. I'm sorry I'm not sorry, though. I really am, but amongst the many parts of the old me that were murdered is the one that was sorry for my mistakes.

I'm mixing things up, here, ain't I?
Yes. In a way. Or not, because -

My main mistake with everyone was not to trust my gut.
Because every knife I saw coming - and tried to stare out, because gut is dumb and gut doesn't know anything.
I was wrong, yet again.
Gut knows everything.
Je voulais ajouter, à propos du déjeuner avec les enfants qui a eu lieu la semaine dernière, au bureau, que j'ai aussi surpris quelques-uns d'entre eux à fixer mon écran sans dire un mot à une ou deux reprises. Pourquoi ? Parce que mon fond d'écran, au bureau, c'est Puss n Boots, de Shrek 2...

Sinon, je voulais également illustrer mon point selon lequel les tous-petits semblent fascinés par moi.
Je vous ai déjà parlé des enfants de Concierge. À un moment donné, pendant la première année où on habitait là, moi et Peanut nous sommes retrouvés dehors, à discuter avec Concierge, qui était accompagné de ses enfants, dont le plus jeune, que je voyais pour genre la deuxième fois, m'examinait avec de grands yeux, cachés derrière son père.
Au bout d'un moment, il a tiré sur le bras de son père pour lui dire : "J'aimerais ça, avoir une maman comme ça."
If I had to be thinking about someone, it would have to be you and that's just unfair.
Ce matin, je me suis acheté une unité murale. Enfin. La vendeuse a réduit son prix de 200$ et la livraison se fera dans deux semaines.

Un jour, je vais être installée pour vrai, je vous en fais la promesse.
Sinon, mon souper s'est quand même très bien déroulé même si je me suis ramassée avec 4 bouteilles de vin pour 5 personnes (dont une qui n'en buvait pas) et des bouteilles de bière qui risquent fortement de rester dans mon frigidaire jusqu'à la fin des temps... Quelqu'un ici boit de la Wildcat ?
À propos du mâle moderne et du mâle de la génération précédente (prise 465)


Je n'ai jamais défini exactement ce que j'entendais par "mâle moderne" - en grande partie parce que je croyais pas que ça deviendrait un sujet récurrent au point de se mériter une catégorie quand j'ai commencé à faire mes chroniques à ce sujet. Vous l'avez sans doute déduit, mais j'aime bien que les choses soient faites dans les formes, ainsi :

Le mâle moderne est simplement le mâle de ma génération, soit celui qui est né dans les années 80.
Le mâle de la génération précédente est le père du mâle moderne, tout simplement, né dans les années 50.

Maintenant que ce point est tiré au clair, voici quelques réflexions supplémentaires à leur propos.

D'abord, le mâle moderne ne semble pas avoir conscience de son identité et, s'il est poussé par un désir de se vendre, pour quelque raison que ce soit, il s'empressera d'essayer de vous démontrer qu'il est meilleur que le mâle moderne que vous décrivez.

Ce qui est peut-être le cas, ne vous méprenez pas. Mes chroniques sur le mâle moderne, quoiqu'inspirées de la réalité, sont exécutées par une professionnelle en circuit fermé, ne doivent pas être imitées à la maison et visent d'abord un but de divertissement. Quoique jusqu'à présent, aucun des mâles modernes ayant tenté de me convaincre de sa supériorité n'a vraiment réussi. Mais ne vous inquiétez pas, chers mâles modernes, je ne vous en apprécie pas moins. J'aime beaucoup le mâle moderne, en réalité. Je l'adore, même. En fait, même en faisant abstraction de tous ses avantages au point de vue de la vie amoureuse et de la survie de l'espèce, le mâle moderne tel que je le connais est l'une de mes principales raisons de vivre. So there.

Une des raisons pour lesquelles j'aime tant le mâle moderne est sans doute parce que le mâle de la génération précédente - qui possède de grandes qualités bien à lui, je le sais - me tombe sur les nerfs de façon incroyable quand il s'y met. Le mâle de la génération précédente est extraordinairement borné. Le mâle de la génération précédente a été élevé en croyant qu'il était le maître du monde et que tout lui était dû. Il croit également qu'il a raison sur tout (et à mon grand dam, c'est souvent le cas), mais en vieillissant, il exagère de plus en plus.

J'ai organisé un petit souper de famille chez moi hier soir. J'aime beaucoup cuisiner et recevoir et j'aime essayer de nouvelles recettes. Quand je reçois, j'essaie de choisir quelque chose qui plaira à tous. Quand j'essaie une nouvelle recette au quotidien, j'obtiens généralement l'approbation du mâle qui subira ma tentative, mais la règle est claire : je me donne la peine de faire à manger, alors toi tu manges et tu te tais. Bon, d'accord, j'exagère, c'est plutôt : t'es pas obligé d'aimer ça et tu peux me le dire si tu veux plus jamais que j'en refasse, mais c'est dans ton assiette et c'est ça que tu manges. Voilà.

Le mâle de la génération précédente clash avec ce principe parce qu'il est plutôt du genre à prendre une bouchée, à grimacer et à aller jeter le restant de son assiette à la poubelle en maugréant que "c'est pas mangeable". De plus, ce mâle-là croit dur comme fer qu'un repas ne peut être constitué que selon une seule recette : de la viande, pis des patates.

Pa : Qu'est-ce que tu fais pour souper ?
Quartz : Du rôti de porc.
Pa : Est-ce que tu fais des petites patates brunes avec ça ?
Quartz : Non.
Pa : Ben oui.
Quartz : Ben non.
Pa : Ben oui.
Quartz : Je fais des pâtes et de la salade. J'en n'ai pas, de patates.
Pa : Ben là !

Je tiens à souligner que si Pa m'avait proposé de faire des patates la semaine dernière, j'en aurais fait. C'est juste plus le temps de faire une proposition à deux heures du souper.

En entrant dans la maison, le mâle de la génération précédente est également du genre à chialer que j'ai mis trop d'ail sur mon rôti parce que ça sent trop fort. Le mâle de la génération précédente n'aime pas les tostitos. Le mâle de la génération précédente est également très déçu de ne pas trouver de Revelo ou de sandwiches à la crème glacée dans votre congélateur. Bref, le mâle de la génération précédente est extrêmement déstabilisé quand vos habitudes alimentaires ne sont pas exactement les mêmes que les siennes et il n'est pas ouvert à la nouveauté.

Heureusement que je ne suis pas de cette génération-là, parce que j'aurais décidé de rester vieille fille plutôt que de devoir endurer une telle plaie.

Mâle moderne, je t'aime !