Friday, October 27, 2006

In the light of something I'm working on, here - how many of you, like myself, did NOT consider french kissing a "sexual activity"?

I mean, this sheds a new light on everything and I'm thinking I might've been involved in sexual activities with more people than I thought I had...
Note to self: must not forget to go buy monthly bus pass this weekend.

Sur une note nostalgique, qui se souvient des petits lapins qu'on faisait avec nos gants magiques, au primaire ?
Eh bien, ya une des traductrices qui nous en a fait, cet après-midi !
Note to self: bring hand cream and lip balm at work.
And potentially some interesting posters to decorate my office.
The week went by very fast, so fast I was extremely surprised yesterday to realize today was going to be Friday, ie the last day of the week.

But seeing how extremely tired I've been feeling in the last two days convinces me I dearly need a coffeemaker. Or money to buy a coffee somewhere. Or a cup to bring at work so I can use the coffeemaker in the kitchenette. I'll probably start with the cup as lord knows when I'll be getting my first paycheck now. I received my Hydro bill yesterday, so that's the third bill awaiting payment on the corner of my desk at home...

Thursday, October 26, 2006

Did you know there's a city called "Flushing" somewhere in the USA?

I didn't. But I think this is very funny.
J'ai jamais particulièrement aimé Montréal. C'est pour ça que j'avais choisi d'habiter en banlieue. Ça faisait bien mon affaire, j'étais à quelques minutes du pont, dans un endroit où on pouvait circuler sans se faire klaxonner, où on pouvait se stationner sans problèmes et où les gens n'étaient pas constamment morts de stress. Je suis une fille de ville, mais ya toujours ben des limites.

En marchant jusqu'à mon arrêt d'autobus en sortant du boulot (et en me disant que merde, les coins de rue rallongent au fur et à mesure que la température descend), j'ai commencé à faire une liste de ce qu'il y avait de bien, à Montréal.

À commencer par un métro. Chauffé. Et une ville souterraine. Qui faisait en sorte que vous n'aviez pas nécessairement à sortir dehors pour aller diner, faire des commissions ou retourner chez vous. Vraiment, c'était merveilleux. Et puis des salles de spectacle. D'accord, il y en a à Ottawa. Mais comme le parking coûte les yeux de la tête, il vous reste qu'à y aller en autobus. Qui veut prendre l'autobus pour aller voir un show ? Vous reste qu'à payer le parking. Le parking public près de l'immeuble où je travaille demande 17$ par jour...

Mais bon, ya également des points où Ottawa plante Montréal. Le traffic, pour commencer. Le pont était pratiquement vide à 4h cet après-midi. Puis les conducteurs. Conduire à Ottawa, même quand vous savez où vous vous en allez, c'est pas dangereux. Personne m'a encore fait de fuck you, ni klaxonnée. Et les piétons ne traversent pas la rue aux lumières rouges.

Ya également des points où Ottawa et Montréal sont nez à nez. D'accord, le Parlement, ça sonne bien (mais c'est là que j'attends mon autobus alors j'en suis déjà blasée), mais un petit touriste chinois qui se fait poser par un autre touriste chinois, que ce soit devant le Parlement ou devant une statue du Vieux-Montréal, c'est pas mal du pareil au même. De plus, au centre-ville de Montréal, vous risquez fort de vous faire accueillir en anglais dans la majorité des lieux publics. À Ottawa aussi...!
Ce n'est que lundi après-midi que j'ai vraiment commencé à travailler. Ça a été rof sur le coup puisque ça faisait depuis le mois d'avril que je n'avais pas traduit. Veut, veut pas, après une pause de ce genre, on est rouillé un peu. Ce qui fait que bon, je me suis cassée la tête sur ma première traduction et que je rame encore un peu. Heureusement, ça va en s'améliorant et j'en ai eu la preuve ce soir, dans le bus.

Quand j'étais en stage au militaire, l'an dernier, on avait eu une discussion entre traducteurs, quant à savoir si on préférait lire un livre dans sa version originale anglais ou la traduction française.

Personnellement, moi, je préfère lire en français parce que bon, je le lis mieux, c'est ma langue maternelle et puis ce n'est que très rarement que je tombe sur une traduction horrible au point de me faire grimacer. Évidemment, une oeuvre est toujours meilleure dans sa version originale, qu'elle soit en français, anglais ou tékinawaïen.

Certains traducteurs préféraient lire en anglais pour ne pas souffrir devant les mauvaises traductions. Mais, à ma grande surprise, certains autres traducteurs préféraient lire en français parce qu'ils étaient incapables de suivre un livre en anglais, étant donné qu'ils n'arrêtaient pas de se demander comment ils traduiraient telle et telle tournure. J'avais été très étonnée puisque moi, quand je lis de l'anglais en dehors du bureau, la fonction "traduction" est totalement à off.

J'ai recommencé à lire ma saga du Hitchiker's Guide to the Galaxy récemment et j'ai lu le passage suivant dans l'autobus cet après-midi:
- It's unpleasantly like being drunk.
- What's so unpleasant about being drunk?
- You ask a glass of water.

J'ai relu ce passage pour bien apprécier la ligne... et tout de suite après, j'ai commencé à me demander comment ça avait été rendu dans la version française et comment je traduirais ça.

Oui, je crois que non seulement je commence à me dérouiller, mais j'approche de l'état mental d'un traducteur de longue date.
À ma job, j'ai un syndicat. J'ai jamais été syndiquée de ma vie, en partie parce que j'avais des petits boulots merdiques d'étudiante et en partie parce que je tripe pas sur les syndicats. Je trouve qu'au Québec, on a la fâcheuse tendance à tout vouloir sur un plateau sans rien faire pour. Mais bon.

Évidemment, à ma nouvelle job, ya un syndicat. Et comme je suis obligée de payer la cotisation, que je choisisse ou non d'en faire partie, je me suis dit que j'étais aussi bien d'en faire partie et d'avoir la possibilité de faire la grève un jour.

Et c'est ce soir, oh. my. god., que j'ai reçu ma carte syndicale avec mon nom dessus.
I am aware that the participation level of my readers to this blog is pretty low, but I thought this might inspire you.

We will be exchanging gifts at work and the rule is the gifts need to be worth 10$ and begin with the letter "L".

I plan on getting something surprising, but anywho, what do you suggest? The crazier, the better...
More troubling facts:
1. Sur les quatre nouveaux, seuls deux ont reçu leur chèque de paye hier. L'adjointe n'a pas reçu le mien, ni celui de Lift (qui n'est plus mon lift, mais pour qui je ne vois pas la nécessité d'un surnom de blog). Je suis subitement démotivée et très inquiète - que vais-je dire à mes deux comptes qui attendent sur le coin de mon bureau que je les paie ?
2. When I came back to my cubicle after lunch, my cell phone, which I keep next to my screen, had been hidden behind it. Which is something I had been thinking about doing but I'm pretty sure I didn't. Question is: who walked into my cubicle to hide my cell phone, when was it and did they do it to scare the hell out of me or to be nice and prevent robbery? And do they intend on telling me about it?
I so, so need coffee right now.

But I don't have a cup to pour it into.

And I'm also totally broke. And whoever was supposed to give me my first paycheck yesterday didn't.

This is certainly a conspiracy.
Quand j'habitais chez mes parents, je chopais au minimum trois rhumes par année. C'était immanquable.

Quand j'ai déménagé, j'ai soudainement arrêté d'être malade et j'ai même remporté la bataille du je-suis-jamais-malade contre Peanut.

Quand j'ai quitté l'appartement que je partageais avec Peanut, je lui ai laissé les deux petites bouteilles de sirop que j'avais achetée parce que, justement, j'étais jamais malade et que je voyais pas l'intérêt de traîner du sirop qui allait passer date avant que je pogne un rhume.

Quelle est la première chose que je trouve à faire en arrivant ici ?

Bon, j'ai pas encore of-fi-ci-el-le-ment le rhume, mais ça fait deux jours que j'ai mal à la gorge. Bordel...

Wednesday, October 25, 2006

Traductrice : Une table de cuisine ne fait pas partie des éléments obligatoires, au gouvernement.
Quartz : Ayoye. C'est vraiment troublant.
Recrue : C'est normal, Quartz, t'es toujours troublée.

Moins de deux semaines et je suis déjà découverte...
Je fais une recherche dans ma base de données - je cherche "comfort level". Juste en-dessous, j'aperçois "comfort lover". Je suis un peu troublée.

Je clique dessus et j'obtiens la traduction "personne adorant le confort".

Ah.

C'est vraiment pas dans ce sens-là que je l'avais pris à la première lecture, moi...

Tuesday, October 24, 2006

On ne réalise pas toujours à quel point c'est important, une certaine routine, dans la vie.

Moi, présentement, j'en suis à essayer de m'en créer et je pédale vraiment beaucoup.

J'y arrive pas du tout pour le moment et le résultat, c'est que je cours, je cours, je cours tout le temps - mais j'arrive nulle part. Bon, ya bien certains éléments que j'ai réussi à fixer, mais ils sont très minoritaires.

Le truc, c'est qu'il n'y a plus de routine nulle part, présentement : nouvel appart', nouveaux voisins, nouveaux amis, nouvelle ville, nouveau centre d'achat, nouvelle épicerie, nouveau boulot, dans une autre nouvelle ville, nouveau réseau d'autobus, nouveaux trajets d'autobus à apprendre par coeur... La liste est infinie. Une nouvelle vie du tout au tout.

C'est pas mal et je vais finir par y arriver, mais je sais pas dans quel état. J'essaie de suivre, mais ya des morceaux que j'échappe, que je rattrappe et j'essaie de décider lesquels je peux laisser tomber, finalement. Qu'est-ce qui aura le moins de conséquences ?

Je m'approche de plus en plus du noir, je sais pas jusqu'où je vais aller et j'ai même pas le temps d'y penser, mais je m'en fais pas trop puisque jusqu'à maintenant, j'ai toujours réussi à revenir.

Ce qui n'empêche pas que tout à l'heure, en sentant revenir toutes ces impressions familières, je me suis fait la réflexion que ça n'avait au fond pas pris tant de temps que ça, à peine un mois.
Le truc le plus troublant, ici, c'est que lorsque j'embarque dans mon autobus le matin, je salue mon chauffeur en français et quand j'en sors 20 minutes plus tard, tout le monde sur la rue, autour de moi, parle en anglais.

Pour cette raison, non seulement je dois faire mon message de boîte vocale bilingue, mais je dois commencer par l'anglais.

Je traumatise.
Oh oui, j'ai bien Blogger à mon poste ! J'ai pas l'intention de blogger souvent du bureau, mais c'est bon à savoir...!

Pour le moment, je tiens à dire que je pige absolument rien de ce que je traduis...

Monday, October 23, 2006

Yes, yes, yes!

This is what can be read on my university transcript: COMPLETED PROGRAM.
And: DEGREE CONFERRED WITH DISTINCTION.

Ain't nobody gonna stop me from taking over the world.
As far as I can remember - because I am now aware that I missed the best part of the beginning of the play - there wasn't ever an offer on your part. And barely any promise at all. Which is good, because I never expected any.

I made no promise either. I know it's as easy for me to let you go as it is for you. And I don't think I'd want it any other way.

But it doesn't change the facts.
We both know where we've been and why. There's no denying it. There's no making it go away. And once in a while, we get to wondering where this leads us.

And maybe that's what's so beautiful about it.
Initiative pour la pitié des merdes


On en connaît tous, des merdes. Des vraies, là. Des gens qui blâment le monde entier sauf eux-mêmes pour leurs problèmes, des gens qui mentent et qui manipulent les autres mais qui disjonctent complètement quand on leur remet la pareil, des gens qui se fichent bien des autres mais qui exigent qu'on les mette sur un piédestal sinon gare!, des gens qui sont si obnubilés par le besoin d'avoir raison qu'ils croient que répéter des mensonges au plus grand nombre de personnes possible créera une réalité, des gens qui se pensent toujours justifiés dans chacune de leurs actions, même les plus basses et qui, au besoin, descendront les autres en s'imaginant que ça les remonte, des gens qui se croient si géniaux qu'ils en oublient que leur existence ne précède pas celle du monde entier, des gens qui jouent les pauvres héroïnes (tiens ? je passe au féminin, moi ?) tourmentées victimes des gens sur lesquels elles se sont empressées de marcher... Vous savez, les filles qui laissent leur chum, raconte à tout le monde à quel point elles sont soulagées, puis s'insurgent quand il va voir ailleurs et racontent que c'est un salaud. Vous savez, les filles qui s'inventent des conversations fictives et les relatent à tout le monde. Vous savez, les filles qui implorent votre pardon et qui, insultées parce que vous demandez un peu de temps pour y réfléchir, vous contournent et vous plantent un couteau dans le dos en disant que vous allez vous en remettre. Vous savez, les pétasses qui montent les gens contre vous en leur racontant des faussetés pour se faire approuver et avoir raison puis qui ensuite jettent le blâme sur les autres pour obtenir la pitié des gens ? Vous savez, les salopes si gentilles jusqu'au moment où vous leur faites comprendre qu'elles ne sont pas si spéciales et que vous n'avez pas besoin d'elles et qui, à ce moment-là, se donnent encore le rôle de la victime et montent tout le monde contre vous ? Vous savez, les chiennes qui passent volontairement sous silence les promesses qu'elles vous ont faites, le fait qu'elles ont été les premières à vous rejeter, les choix qu'elles ont faits, les mensonges qu'elles ont racontés ? Vous connaissez, les bébés nombrilistes qui mentent tant et tant sur vous que les autres, celles qui se disaient elles aussi vos amies, finissent par complètement vous oublier, jettent de l'huile sur le feu en racontant à chaque partie que l'autre veut les battre, croient sans réserves et approuvent grandement la salope qui les utilisent de façon flagrante, vous promettent des souper d'adieux qui n'ont jamais lieu, se réveillent à six jours de votre départ alors que celui-ci est prévu depuis six mois, ne sont pas foutues de vous ramener un putain de dictionnaire avant votre départ, je le répète, prévu depuis six putains de mois et préfèrent vous l'envoyer par la poste plutôt que de venir vous le porter (et vous attendez toujours, d'ailleurs) et vous démontrent tellement qu'elles tiennent à vous que les personnes qui finissent par s'être le mieux occupées de vous juste avant votre déménagement s'avèrent être ce salaud, ce crosseur, ce chien sale d'ex et cet aveugle, ce pathétique, ce menteur de voisin contre qui elles aiment tant bitcher, préférant justement les bitcher plutôt que de se montrer meilleures qu'eux ?

Bref, on connaît tous des merdes et on se câlissent tous pas mal d'elles. Mais je pensais à ça - il doit bien y avoir quelqu'un sur la planète qui, à défaut d'intérêt, aurait au moins le temps de les prendre en pitié et de prier pour elles ?

Je lance donc l'Initiative pour la pitié des merdes. Ça fera plaisir à toutes les merdes de cette planète et ça occupera quelqu'un qui s'ennuie.

Ça sera certainement pas moi, mais quand même, je lance l'idée. Ça doit pas être facile, être une merde.

Sunday, October 22, 2006

Hier après-midi, j'ai commencé à discuter de ma prochaine auto avec Pa. Après tout, ça fait 3 ans que j'ai la même auto, c'est mon record personnel - mais c'est aussi seulement la deuxième auto décente que j'aie.

Je n'ai jamais choisi mes autos jusqu'à maintenant : je n'avais qu'à choisir parmi la sélection offerte par Pa ! La Quartzmobile, ma première auto, était une minoune que mon père avait remise sur pieds (ou sur roues). Ma deuxième auto appartenait à Mom et elle me l'a vendue quand elle a choisi d'acheter la voiture que Tweety et moi avions prise pour aller dans l'Ouest. Quant à Tweenie, j'en ai hérité quand l'ancienne auto de Mom s'est mise à tomber en morceaux, que le muffler m'a lâchée à mon arrivée chez mes parents et que je devais repartir le lendemain après-midi pour aller à un cours à l'université. Pa venait de finir de réparer Tweenie et en quelques heures, tout était arrangé.

Or, je sors aujourd'hui de la vie d'étudiante aux moyens plutôt limités qui veut simplement quelque chose avec quatre roues et un volant. Aujourd'hui, mes moyens sont significativement plus élevés qu'avant et je peux choisir ce que je veux. Par exemple, une auto rouge. J'en rêve depuis mes trois ans, ça serait bien que ça arrive éventuellement. J'aimerais bien avoir une Yaris, en fait. Mon père, lui, me parle d'un Mazda, d'un Nissan ou d'un Toyota. Bref, quelque chose d'un peu plus haut de gamme que Tweenie, qui ne se déglingue pas d'un coup passé le cap des 100 000 kilomètres.

Calmez-vous, je ne passerai pas à une nouvelle auto avant à peu près deux ans... j'ai pas envie d'en être à ma quatrième auto en six ans ! Mais quand même, ça a des avantages, devenir une adulte mature et responsable avec un salaire mature et responsable également....
Just so you know, you deserve everything bad, sad or heart-breaking that happens to you, now and in the future, and I won't ever feel sorry for you.

I think it's horrifying the number of people who seriously expect you to give a damn about each kick in the head life sends their way when they were too busy fucking your life up to ever care about how you were doing or dealing with things.

And I must admit, as a person who's willingly trying to become equally cold-hearted, it's pretty hard to stop being true to oneself. But I think I can work on not being true to other people - a practical example would be, I can't lie to myself and come up with an excuse not to ever feel sorry for people again, but I certainly could learn to lie to them and not let them know I don't give a flying fuck.