Saturday, July 07, 2007

- Elle est laide !
- Non, elle est pas laide !
- Oui !
- C'est pas de sa faute si elle a un désavantage physique, là !
I wanted to call you. I knew you were actively destroying everything we had ever shared and blaming me while I stared out my window everyday, wondering what to hold on to now - but you have no idea how bad I wished I could call you.

Because I'm weak like that. I can't stand to lose things that are precious to me.

Many, many times, I wanted to pick up that phone and say: Let's pretend. Let's not even talk. I'll never mention it again. I'll find the strength. Let's go on as if you were the friend I thought you were. I want you to be that person.

I never called because I knew the person I missed had never existed.
Je l'ai déjà dit, mais il faut que je le répète : j'adore mon courtier d'assurance. Non mais, comment ne pas sourire quand votre téléphone sonne le samedi matin et qu'en décrochant, vous entendez : Salut Quartz, c'est Henri-Paul !

Je suis sûre qu'il a changé son nom au moment de se lancer en affaires. Ça a d'ailleurs été un bon move de sa part, puisque si c'était pas de son nom et du fait qu'il fait des jokes sur mon répondeur, je ne ferais sans doute plus affaire avec lui. En plus, selon ce que j'ai vu aujourd'hui, il travaille le samedi matin. Que demander de plus ?

Un jour, je l'épouserai, c'est sûr.
Cette nuit, j'ai très bien dormi, jusqu'au moment où, dans mon rêve, je me suis mise à expliquer aux gens qu'un courant magnétique peut être induit de deux façons, soit par frottement ou avec un courant électrique.

En y repensant, par contre, je vois mal comment induire un champ magnétique par frottement, et je suis pas mal certaine que cette affirmation de mon subconscient est erronnée !

Friday, July 06, 2007

Un sept sur dix pour l'effort de vocabulaire


Quartz : On va aller à la Hershey's Factory, et j'ai l'intention de faire une bonne provision d'ingrédients pour mes recettes Hershey's.
Pa : Ça veut dire qu'il va y avoir du dessert quand on va aller te visiter ?
Quartz : En fait, je pensais faire un gâteau au fromage au Bailey's.
Pa : Pis le pouding chômeur, c'est pour quand ?
Quartz : Tu sais, si tu veux tellement du pouding chômeur, t'as qu'à aller au resto où je travaillais. Après tout, c'est là que j'ai pris ma recette.
Pa : Non, c'est pas pareil. Ya pas le même... comment on dit ça... la même fi... voyons... fini... la même... ah, c'est le tien, que je veux, bon.
A birthday is the perfect time to reflect on all the time you've wasted or how little you have to account for all the time that's passed you by.

Last year was a pretty good time for that kind of reflection, as I had, um, well, basically, nothing: shitty life, shitty friends, shitty roommate, shitty appartment, no money, no job, no degree. Seriously: name it - I probably didn't have it.

I still have some more time left to convince myself not to look at it this way this year.
J'ai apparemment une nouvelle source, à condition qu'elle demeure anonyme, pour mes chroniques sur le mâle moderne. J'invite d'ailleurs tous mes lecteurs à y contribuer. Moi, ça me divertit énormément.

Q.12 Parmi les phrases ci-dessous, laquelle est formulée de façon subtile au sens où l'entend (et le comprend) le mâle moderne ?

a) On organise un souper pour ma fête ce jour-là, ça serait le fun que tu viennes.
b) Qu'est-ce que tu fais tel jour ? Ah, ok. C'est le jour de mon souper de fête...
c) Mon souper de fête est ce jour-là ! Tu viens, ok ?
d) Ya mon souper de fête ce jour-là, j'aimerais vraiment ça que le plus de personnes possibles se libèrent pour y être...

R. La réponse est a).
Je sais, c'est déprimant. Très drôle, mais déprimant.
Toute forme réelle de subtilité (réponses b) et d)) échappe complètement au mâle moderne. Cette bataille-là, on ne la gagnera pas, les filles. C'est de valeur, mais si on veut quelque chose d'un mâle moderne, il faudra toujours le lui demander explicitement.
Quote du jour :

Un poisson somnambule, qu'est-ce que ça fait ?
J'ai malgré moi créé au bureau la secte des troublé-marketing-optimal : tout le monde s'emploie à ploguer ces mots-là le plus souvent possible. Je dois vraiment avoir un vocabulaire limité...

Par exemple, pour conclure une conversation, ce matin, Maridi m'a écrit : On va être troublées de façon optimale !

Qui veut joindre la secte TMO ?
Évidemment, il y a les patterns psychologiques désagréables qu'on met du temps à reconnaître, mais il y a également les patterns simples qui nous sautent aux yeux.

Par exemple, j'ai tenté pour la deuxième fois de prendre l'autobus dans un secteur près de chez moi. La première fois que j'ai essayé ça, j'avais réussi au bout de longues minutes de couraillage dans toutes les directions ayant résulté en de multiples courbatures les jours suivants.

La deuxième fois ne s'est guère mieux passée, puisque l'histoire s'est terminée en taxi.

Comme on dit : If at first you don't succeed, lower your standards. Or have a scapegoat handy.

Par conséquent, quelles sont les leçons à retirer de cette répétition évidente ?
D'abord, que l'autobus (dans ce secteur, du moins), c'est mal.
Et puis que je n'ai pas le choix de blâmer Raiontzukai, qui, lui, aurait dû être capable de prendre l'autobus sans problème.

Voyez comme j'apprends vite.

Thursday, July 05, 2007

If so, at what point are you aware?

I mean, there was only one time in my life when I thought I was facing a repetition. I'm still not sure it really was, actually, but the lesson was so obvious that it didn't really matter.

Then, there was a time when I had the opportunity to get myself in a situation that strangely resembled one that I'd been in before and that had turned out to make me, well, quite miserable. I let the opportunity pass me by, and well, it could be because I've learned or because I'm a coward, depending on how you look at it.

However, I am currently seeing someone going through roughly the same pattern over and over again (seriously, I mean like 3-4 times, here) and obviously not learning, and I just wonder - how many patterns am I stuck in without recognizing it?
Do you think events repeat themselves until you've learned whatever they're trying to teach you?
Okay, est-ce que je peux chialer ?

Je n'aime pas retomber dans de vieux patterns, mais je peux vivre avec certains, comme refuser d'aller dormir le soir ou me ronger les ongles (quoique ça, faudra vraiment que je ré-arrête sous peu). Par contre, si je suis pour recommencer à avoir les problèmes de concentration que j'avais au cégep, je vais vraiment me fâcher !!!
I haven't jogged in a week now. I haven't even done anything that could remotely qualify as "physical activity", actually.

Why does my knee hurt, then?

My personal theory is sedentariness is more harmful to knees than jogging.

Wednesday, July 04, 2007

I wrote Ink Stains over a year ago, but it's still my personal favorite when it comes to my writings because it's an illustration that's as litteral as it is metaphorical of the poison you spent weeks, months, shooting me up with.

I don't know whether it was the pain or the poison - or both - I was high on; but I've been doing all I can so I never find either in my veins again. Because I'll give up all sorts of insightful precision in a heartbeat for a cloud.

I nevertheless remember what the stains looked like, how I wanted to try encrypting, too, the time I spent fascinated, watching lead disappear into your skin, and mine - and when I see that new invisible ink pen I was given the other week out of the corner of my eye, for a second, I do think to myself I would've won the poison competition within seconds with this one.

Then I let the thought float away.
Je suis au regret de vous annoncer la mort imminente de mes gougounes gypsie hyper quétaines que je me suis procurées il y a quatre ans pour la seule et unique raison qu'elles étaient en spécial, étant convaincue qu'elles étaient si kitch qu'un jour, j'aurais honte de les avoir portées.

En fait, elles sont déjà mortes. J'aurais sans doute dû les jeter il y a plusieurs semaines déjà, mais j'adore ces gougounes-là comme au premier jour (Après quatre ans ! C'est plus fort que tout ce qu'aucun gars a jamais su m'inspirer, point de vue sentiments, ça, merde !) et l'idée de m'en débarrasser me déchire carrément le coeur - par conséquent, je continue d'espérer qu'à force de les porter et de ne pas les jeter, un jour, mes gougounes qui meurent à petit feu seront miraculeusement neuves.

La leçon que moi je retire d'abord, par contre, c'est que la phase quétaine que j'amorçais à ce moment-là dure beaucoup, mais alors là vraiment beaucoup plus longtemps que tout ce que j'aurais bien pu m'imaginer.
Une autre raison pour laquelle je peux pas retourner chez mes parents avant un petit bout, c'est que Sambuca va vouloir me tuer. J'y suis allée deux fois dans les trois dernières semaines et elle s'est beaucoup ennuyée; ça fait trois jours que je suis revenue, et elle est encore constamment après moi.

Ce qui m'a permis d'observer qu'un chaton qui dort sur vous, c'est cute, mais quand le chaton atteint tranquillement les 7-8 livres, ça peut devenir un peu achalant...
The Trash Mystery - Final Chapter


[Doorbell rings. Quartz opens the door and sees Agnan.]

Agnan: Hi. I hear I've scared you a few weeks back?
Quartz: What?
Agnan: Because of that garbage thing.
Quartz: Oh! Did Anémone tell you that?
Agnan: Yeah, I spent the weekend with her. Thing is, I never have that much garbage to take out and I think it looks silly to take a container that's almost empty to the street, so I check to see whether there are other garbage bags I can put in it. I could probably take my trash out once a month or something, but there's cat and dog poo in there, so...
Quartz: Oh, I see. Well, thank you!
Who knew there was such a thing as "organized hate groups"?

Just how pathetic does the human race get?
Good news is, I just realized the reason the document I've been working on since yesterday afternoon is taking me so much time to translate is it's actually pretty damn complicated.
Je suis le genre de fille qu'on adore niaiser. Je sais pas si c'est parce que j'adore moi-même niaiser les gens ou si c'est plutôt parce qu'on rit de moi constamment que je ris des autres, mais disons qu'un truc que je me fais répéter assez régulièrement, c'est : "Qui aime bien châtie bien."

C'est sans doute pour ça que le monsieur que j'avais jamais vu de ma vie qui se trouvait dans la cuisine quand je suis allée me refaire du café m'a dit que je pouvais bien aimer mes sandales plate-formes puisqu'elles me permettaient sans doute d'atteindre 5'6".

Le plus drôle, en fait, c'était de le voir se confondre en excuses immédiatement après.

Tuesday, July 03, 2007

Thanks to Rob, I know now why we've been having so much trouble with computers at work, and why nothing worked right for me all morning. It wouldn't make sense any other way.
Moment François Pérusse du jour visant à m'empêcher de me péter la tête sur mes fragiles murs de cubicule :

- Sais-tu c'est quoi, le premier signe d'un burn-out ? C'est quand toutes les tâches te paraissent une montagne.
- Bon, as-tu fini, là ?
- Comme tu veux.
- Passe-moi donc le dossier qui est sur le Mont-Saint-Hilaire.
- Bon, vois-tu ? C'est une chaise, ça, Rénald !
En gros, j'ai un logiciel très utile qui refuse obstinément de s'ouvrir, un autre qui ne fonctionne pas de façon optimale, et mon ordi arrête pas de planter et de me fermer des fenêtres.

J'ai besoin d'un technicien dans mon bureau, immédiatement. Ça fait déjà 3h que j'attends.

Si ça continue, je vais m'asseoir par terre et bouder.
A troubling fact is how accurate the horoscope iGoogle provides me with actually seems most of the time.
Okay, so I'm grumpy again. I'm really gonna have to start sleeping again eventually.

What cheers you guys up on grumpy days?

Other than Rabbit Pearl, Rob's ever-famous, all-time favorite suggestion, I mean. ;)
Pour tous les jeunes incultes qui, comme Mel, n'ont pas pu saisir la joke de mon père, voici Grujot et Délicat.

Moi, je suis vieille, ridée, et, surtout, j'ai une vaste culture inutile.
Ce matin, j'ai deux de mes outils de travail qui plantent.

C'est sans doute un signe que j'aurais pas dû me forcer à me tirer du lit.

Monday, July 02, 2007

Je suis le fruit d'une blessure
Le souffle d'un trop long combat
Dans le silence et sans injure
J'ai grandi dans des draps de soie
Je suis née sans éclaboussure
Regardez-moi, rien ne se voit
Je n'en serai jamais trop sûre
De vous à moi, je ne sais pas
Mais si je m'en sors
Sans bleu au corps
Être normale pour être bien
Effacer quelques lignes de ma main
Et si je m'en sors
Je veux encore sentir la chaleur
De ce beau matin, ensemble, alliés
Contre un drôle de destin
Je ne connais pas le plus dur
Je n'ai pas vraiment de blessures
Sans vous, je n'existerais pas
Sans vous, je ne me connais pas
De cette histoire, ce qui me touche
C'est qu'il n'y a rien à regretter
Quelques silences au fond de moi
Y a des silences, et c'est comme ca
Mais si je m'en sors
Sans bleu au corps
Être normale pour être bien
Effacer quelques lignes de ma main
Et si je m'en sors
Je veux encore sentir la chaleur
De ce beau matin, ensemble, alliés
Contre un drôle de destin
Et si je m'en sors
Un peu plus forte
Être normale pour être bien
Effacer quelques lignes de ma main
Mais si je m'en sors
Je veux encore sentir la chaleur
De ce beau matin, ensemble, alliés
Contre un drôle de destin
Un drôle de destin
Et si je m'en sors
Sans bleu au corps
A. J'ai trouvé le trajet du retour particulièrement long et désagréable. En partie parce que je suis fatiguée, en partie parce que mon genou n'apprécie définitivement pas les longs trajets en voiture, et en partie parce que j'avais vraiment pas aux pieds des gougounes idéales pour conduire. Histoire d'alléger mon calvaire, j'ai fini par libérer mon pied droit, et j'ai fait 90% du trajet avec un pied nu.
B. Histoire de ne pas connaître une semaine aussi difficile point de vue quessé-je-mange-à-soir/quessé-je-mange-demain-midi, je me suis attachée à être productive ce soir. J'ai donc fait l'inventaire de toute la bouffe que je suis sur le bord de perdre et j'ai fait suffisamment de trucs pour être certaine que je n'aurai pas besoin de penser à ce que je pourrais bien manger avant jeudi soir.
C. Combien de temps pensez-vous qu'un moteur de wipers qui achève peut tofer si on ne s'en sert pas trop ? Le mien a commencé à faire des siennes pendant que je revenais chez moi, m'éloignant de mon mécano personnel. Pa insiste donc pour que je revienne dès que possible; moi, je trouve que je l'ai assez vu pour quelques semaines - surtout que mes parents doivent me rendre visite dans le courant du mois. J'ai donc l'intention de battre des records de non-utilisation de mes wipers. Regardez-moi bien faire durer ce moteur-là jusqu'au mois d'août. Uniquement dans un but scientifique, bien sûr.
Quote du jour, parce que quand on me fait piquer un fou rire avant même que j'aie eu le temps de mettre mes verres de contact le matin, c'est digne de mention :

Mise en contexte : il est impossible d'hiberner chez mes parents parce qu'ils se lèvent très tôt et que mon père ne tient jamais compte du fait que les autres sont encore couchés. Par conséquent, comme je me levais, il commençait à varger dans la cuisine, qu'il est en train de rénover.

Mom : Il était temps que tu te lèves, il commence à faire du train.
Quartz : T'es tellement délicat !
Pa : Eille, toi, Grujot !

Sunday, July 01, 2007

Mon besoin d'hiberner est de plus en plus intense.
Un signe, une larme
Un mot, une arme
Nettoyer les étoiles à l'alcool de mon âme
Un vide, un mal
Des roses qui se fanent
Quelqu'un qui prend la place de quelqu'un d'autre
Un ange frappe à ma porte
Est-ce que je le laisse entrer ?
Ce n'est pas toujours ma faute si les choses sont cassées
Le diable frappe à ma porte
Il demande à me parler
Il y a en moi toujours l'autre
Attiré par le danger
Un filtre, une faille
L'amour, une paille
Je me noie dans un verre d'eau
Je me sens mal dans ma peau
Je ris, je cache le vrai derrière un masque
Le soleil ne va jamais se lever
Un ange frappe à ma porte
Est-ce que je le laisse entrer ?
Ce n'est pas toujours ma faute si les choses sont cassées
Le diable frappe à ma porte
Il demande à me parler
Il y a en moi toujours l'autre
Attiré par le danger
Je ne suis pas si forte que ça
Et la nuit, je ne dors pas
Tous ces rêves ça ne m'aide pas
Un enfant frappe à ma porte
Il laisse entrer la lumière
Il a mes yeux et mon cœur
Et derrière lui c'est l'enfer
Un ange frappe à ma porte
Est-ce que je le laisse entrer ?
Ce n'est pas toujours ma faute si les choses sont gâchées
Un ange frappe à ma porte
Est-ce que je le laisse entrer ?
Ce n'est pas toujours ma faute si les choses sont cassées
Ce n'est pas toujours ma faute si les choses sont gâchées
J'ai vraiment envie d'aller faire du jogging.

En fait, pour être honnête, c'est pas mal uniquement parce que je n'ai avec moi ni mon lecteur mp3, ni mes runnings de jogging, que je n'irai pas.
You scared me. You really did. And I tried to tell you, to show you - you listened, but you were always unable to have a conversation. So you never gave me any feedback, and the few words that did come out of your mouth never felt reliable.

I was terrified. You had insisted I clung to you, but then you remained silent and walked away. I had no idea the distance you'd go, and when I asked, you'd lie. I felt you slipping away, and it would've been okay - except I knew I couldn't possibly survive if one more person was to turn against me.

I thought I'd settle for pretending, once more. I drifted away.
Until I saw you wave in the distance, and I got it: I'm not the person I was before, and you know - and you're not who you used to be either.

You've been looking for a new basis on which to move on.

You should have told me.
You should know I can bear it all as long as I know where I stand.
Here we are now entertain us.

In other words, Quartz is pretty damn bored at the moment, please entertain me, folks.
Faites-vous également ce rêve où vous voyez tout croche ?

En discutant au bureau, j'ai découvert que j'étais pas la seule à qui ça arrivait - et je l'ai encore fait cette nuit. Ça ne m'arrive pas souvent, mais ça revient sporadiquement. Et c'est toujours hautement désagréable : je vois tout extrêmement flou, par conséquent, j'ai du mal à me diriger. Évidemment, chaque fois, il faut que je me dirige en quelque part : cette nuit, j'essayais de me sauver de quelqu'un à qui je ne voulais pas parler. En général, quand je vois flou, dans la réalité, c'est parce que mes verres de contact ont tourné : j'ai donc passé de longues minutes cette nuit à essayer de les remettre à leur place. Sans succès, évidemment - j'ai donc également passé de longues minutes à me frotter les yeux et à essayer de me rendre où je voulais aller plutôt à l'aveuglette. Désagréable.

Ça vous arrive à vous aussi ?
Quartz est époustouflée à St-Glinglin-du-coin-coin


Je suis allée souper au resto avec mon père hier soir. J'étais passée par-dessus mon traumatisme. Je traumatise facilement, faut quand même que je dé-traumatise rapidement, en vue de la prochaine fois. Bref.

Après le souper, sommes allés voir ma grand-mère. Quand le sujet a porté sur ma soeur, mon père a spontanément proposé de lui téléphoner et de lui offrir que nous allions la voir, moi et lui, pour diner le lendemain, soit aujourd'hui. Ça n'a pas fonctionné puisqu'il n'a pas réussi à la rejoindre, mais quand même. L'intention était là, ça compte.

Une fois de retour chez nous, mon père m'a avertie de ne pas déjeuner en me levant le lendemain, qu'on irait au resto. Il a pris la peine de me prévenir car la dernière fois, quand il est revenu à la maison, il m'a trouvé en train de couper mes fruits pour déjeuner. Ce qui veut dire quoi, s'il-vous-plaît ? Faites attention, c'est important : mon père apprend ! Même s'il ne s'achète pas ses propres bas. Quel choc !

Moi qui croyais que le mâle moderne était une version légèrement évoluée du mâle de la génération précédente - est-ce que je me trompais ? Je suis complètement sous le choc. Si vous avez des explications, partagez-les avec moi : ce sont les fondements de ma théorie sur le mâle moderne qui chancellent, présentement.

Ce matin, finalement, mon père a pris l'initiative (une autre !!!) d'appeler ma tante et ma grand-mère, qui vont déjeuner au resto tous les dimanches avec d'autres, afin de savoir si moi et lui pouvions nous joindre à eux. Ça a été l'occasion de faire rire de mon statut de fonctionnaire et d'Ontarienne à temps partiel. Et d'affirmer que, alors que ma cousine part faire un stage en Afrique et a dit à la blague qu'elle reviendrait avec un bébé brun, de mon côté, j'arriverais peut-être un jour avec un bébé à tête carrée...!

Pa a comme tâche, cette fin de semaine, de faire un petit test drive avec ma Tweenie; hier soir, c'est uniquement après avoir parcouru quelques kilomètres pour nous rendre chez Score's qu'il s'est exclamé qu'on aurait dû prendre mon auto, justement pour effectuer ladite test drive. Par conséquent, ce matin, j'ai proposé qu'on prenne Tweenie pour aller déjeuner, posant seulement comme condition qu'on s'arrête à l'épicerie sur le chemin du retour afin que j'achète un ingrédient manquant pour la recette Hershey's de la fin de semaine (Sweetheart Chocolate Mousse pour ceux que ça intéresse). Je considérais ça comme un compromis : mon père ne fait jamais de commissions - je l'ai vu dans un centre d'achat deux fois dans toute ma vie - mais il n'était pas question que je pollue inutilement avec ma Tweenie pour qu'il revienne à la maison et que je retourne sur mes pas pour me rendre à l'épicerie. Mon père a failli accepter, puis il s'est repris : "Oh, je fume, on est mieux de prendre mon auto."

Énième choc : Pa vient d'être prévenant. Mieux : il m'a quand même déposée à l'épicerie sur le chemin du retour, pendant que lui-même se rendait au dépanneur à côté acheter des cigarettes. Je ne le reconnais plus du tout. On dirait que le mâle de la génération précédente se transforme en mâle moderne : il prend des initiatives, il est gentil, il essaie de me faire plaisir. C'est extrêmement déstabilisant. Ai-je découvert le secret de la Caramilk ?