Friday, August 11, 2017

Somehow I had forgotten how frustrating it can be when you just can't seem to find the angle, the words or the structure that work.

Thursday, August 10, 2017

Deux de mes principales caractéristiques personnelles sont les suivantes : je n'aime pas le monde, et je n'ai pas une bonne mémoire des visages. (En fait, maintenant que j'y songe, c'est peut-être la première qui est à l'origine de la deuxième, mais passons.)

Ainsi, je connais très peu mes voisins. Mis à part mes voisins de gauche et mes voisins de droite, je ne reconnaîtrais sans doute pas dans la rue les autres voisins avec qui j'interagis parfois, principalement par l'intermédiaire de salutations lorsqu'ils sont sur leur terrain.

C'est comme ça que, ce matin, lorsque j'ai immobilisé mon vélo à une lumière rouge, derrière deux autres cyclistes, j'ai été très étonné quand l'un d'eux s'est tourné vers moi et s'est exclamé : "Hé, c'est la voisine, ça!" Sa femme s'est tournée vers moi : "Hé, ben oui!" Et moi, vous pensez que j'avais la moindre idée de qui il s'agissait? Absolument pas. Après que la dame ait confirmé le nom de ma rue, il a commencé à me sembler avoir déjà vu l'homme quelque part. J'ai donc une vague idée de quels voisins il s'agit. Mais jamais je les aurais reconnus. Et encore mieux, si je les recroise, je ne les reconnaîtrai sans doute pas non plus.

C'est vraiment un handicap.
Se rendre au travail à vélo et descendre à la salle des douches. Accrocher la veste qu'on compte porter par-dessus sa camisole style dos dénudé, attachée dans le cou, sur un crochet parce qu'il fait franchement trop chaud pour la mettre tout de suite.

Se préparer.

Attrapper ses trucs, monter trois étages, passer sa carte devant le détecteur... et soudainement réaliser qu'on a laissé la veste qui nous rendait conforme au code vestimentaire en vigueur dans les douches.

Remercier le ciel qu'au moins, à 7h50, il y a genre trois personnes sur tout l'étage.

Déposer ses choses à son bureau, se diriger vers la sortie de l'espace de travail pour redescendre chercher sa veste. Tourner un coin et... tomber nez à nez avec un avocat.

Wednesday, August 09, 2017

Quartz (à Coco qui court dans le corridor de la garderie) : Coco, tu marches, s'il-te-plaît.
Coco (qui change d'allure et se met plutôt à gambader) : Mais je veux gambader!

Comment refuser à un enfant le droit de gambader, dans la vie?
Bon, peut-être que, dans la vie, je marche vite. Peut-être aussi qu'en conséquence je marche fort. Peut-être, là.

Ça se peut aussi que parfois, des collègues qui m'entendent ou me voient arriver s'arrêtent ou se tassent pour me laisser passer. Peut-être.

Ainsi, peut-être que, l'autre jour, une collègue qui n'est même pas dans mon équipe, qui venait d'arriver au bureau et que je suivais dans le couloir, alors qu'elle ne m'avait pas vue, s'est arrêtée pour parier à haute voix, se fondant uniquement sur le son de mes pas, que c'était moi qui se trouvait derrière elle....

Tuesday, August 08, 2017

Ce matin, Coco changeait de groupe à la garderie. Son nouvel éducateur n'était toutefois pas là, car il est en convalescence. Moi, je l'avais oublié, mais Coco s'est fait un plaisir de m'expliquer :

Maman, Martin il sera pas dans son local. Parce qu'il avait un bobo, et ils l'ont enlevé, et maintenant, il marche doucement.