Saturday, December 31, 2016

Moi, dans la vie, je n'ai jamais suivi le pattern classique de vacances - c'est-à-dire celui que suivent la plupart des gens, soit "je prends des vacances l'été et puis à Noël". En fait, comme je prends des vacances uniquement pour partir en voyage, et que je préfère évidemment voyager en basse saison, je suis plutôt celle qui travaille l'été et à Noël. Avec les monstres qui vieillissent et qui bientôt commenceront l'école (eek!), cette époque de ma vie achève, et ça me déprime vraiment.

Cette année, contrairement à l'habitude, notre CPE a fermé entre Noël et le Jour de l'An. Pas le choix, donc, de prendre congé. J'ai grincé un peu des dents, mais je ne réalisais pas encore à quel point prendre des vacances à Noël, sans voyage prévu de surcroît, représentait un effort colossal.

Pourquoi, vous me demandez? Hé ben parce que divertir des enfants à la maison, l'hiver, à -20 degrés, quand les congés fériés jouent avec les horaires de tous les services, et ce, pendant plus d'une semaine, je le savais pas, mais câline, c'est quelque chose. Pis tsé, je ne voudrais pas avoir l'air de m'en plaindre; mes enfants, je les adore, ils sont ma raison de vivre, et je suis bien contente d'avoir l'occasion de passer plus d'une semaine avec eux et de prendre une pause de l'abominable routine anti-conciliation travail-famille que représente la routine du travail à temps plein et de la garderie.

Mais, je le répète, c'est de la job. Parce que c'est beaucoup de jours. Pis qu'à un moment donné, on fait le tour de nos options.

Certains nous trouvent braves de partir en voyage avec les enfants, et cette semaine je mesure à quel point ce sont ces gens-là qui sont braves de rester chez eux avec leurs enfants. Un voyage avec des enfants, oui, ça demande de l'organisation et de l'adaptation, mais ce sont des trucs qui sont principalement réglés avant le départ, et alors VOILÀ! pendant toute la durée du voyage, exploration et milieu inconnus obligent, les enfants sont divertis D'OFFICE à chaque jour, voire même à chaque heure ou à chaque minute!

Et c'est peut-être moi qui suis bizarre, mais moi, vraiment, c'est ÇA que je trouve le plus facile.

Sunday, December 25, 2016

Quote du jour, prononcée par Coco qui, à son réveil de la sieste, constate que j'ai mis une robe en prévision du souper de Noël, alors que, quand il s'est couché, je portais des jeans -

"Maman, t'es habillée en princesse!"

Friday, December 23, 2016

Et c'est le retour, au bureau, de PMRFB. Elle était là dans le cadre d'un contrat à l'époque, et elle nous est revenue il y a trois semaines dans le cadre d'un autre contrat.

Et ça y est, elle vient ENCORE de me dire que je suis cute.

Il va falloir que je m'habitue.

Thursday, December 22, 2016

Soooooo, finally, after Life-with-Babies has pushed us over the edge and made us abandon nearly all home-cleaning efforts (because, once the kids are asleep, if the question is "wine or cleaning?", I don't even know why you would bother asking it), Raiontzukai and I have hired a cleaning lady.

And our lives were instantly enlightened.

Monday, December 19, 2016

You know you're a mom when you take a day off work to rest after a case of the stomach flu and end up, the minute you're able to stand without getting dizzy, baking Christmas cookies, driving to the store to get a Christmas gift for daycare and cooking dinner.

Thursday, December 15, 2016

Catégorie, échec parental -

Bout d'Chou (dans sa chaise haute, pointant avec insistance vers le garde-manger) : Papo! Papo!
Quartz (s'avançant vers le garde-manger) : Ici?
Bout d'Chou (hochant vigoureusement la tête) : Papo! Papo!
Quartz (ouvre la porte et examine le contenu du garde-manger sans comprendre) : Mais qu'est-ce que tu veux, Bout d'Chou? Je ne comprends pas.
Bout d'Chou (toujours aussi déterminé) : Papo! Papo!
Quartz : ...
Coco : Je pense que Bout d'Chou dit "compote".
Quartz : Tu veux de la compote, Bout d'Chou?
Bout d'Chou : Oui! Papo!

Wednesday, December 14, 2016

Ça fait un méchant bail que j'ai pas parlé de mon ancienne collègue, celle qui m'a tenu lieu de Prise en charge (lire : patronne) pendant trop longtemps et qui a bien failli me faire virer complètement folle avec son absence de compétence.

Je n'en parlais plus parce qu'elle avait été destituée à grands coups de pieds dans le derrière (à mon grand bonheur, et celui de tous les autres employés) jusqu'à un niveau qui a fini par équivaloir au mien, que, de mon côté, j'avais fini par atteindre un niveau professionnel (et personnel) me permettant d'affirmer et d'assumer mes opinions et mes convictions devant elle, et qu'ensuite j'ai quitté cet emploi (ce dont j'ai profité pour envoyer un long message de bitchage contre elle à mon merveilleux gestionnaire de l'époque) pour éventuellement atterrir ici, dans un poste qui constitue ma job de rêve, et, encore mieux, LA SIENNE. (La vengeance est un plat qui se mange froid.)

Ironie du sort, Prise en charge de marde travaille maintenant dans l'immeuble voisin du mien, immeuble lié au mien par quelques passerelles. Je l'ai vue une fois dans une formation il y a quelques années. Parce que ça fait longtemps que j'ai abandonné tout faux-semblant avec elle, je me suis contentée de l'ignorer, et elle m'a bien rendu la pareille. De toute façon, elle était assise quelques rangées derrière moi, et j'affirmerai jusqu'à ma mort que je ne l'avais même pas vue.

Là, je viens tout juste de la croiser dans une des passerelles. Nos regards se sont croisés pendant une fraction de seconde, et j'ai été la première non seulement à détourner le mien, mais à lui tourner carrément le dos.

Parce que c'est exactement ÇA, tout ce que j'ai à lui dire.

Merci, la vie, de l'avoir sortie de la mienne.

Tuesday, December 13, 2016

Having given a lot of thought about this recently, I felt like I should, in the spirit of fairness, expand a little on it.

It might just be me, but, in most cases, I don't like to pretend or be left to draw my own conclusions when it comes to relationships - any relationship. And I believe that everything can be said - it's just a matter of finding the right tone and opportunity.

There are two general situations in which I rely on this no-bull approach: 1. when somebody offends me; 2. when something I perceive as an "elephant in the room" makes me uncomfortable.

The first situation is the most common. It generally occurs when people are being genuine and end up offending me without having ever meant to. For example, a couple of years ago, a former colleague somehow decided to make a joke about my teeth. I laughed at the joke and looked at her, still laughing, and asked: "Did you seriously just tell me my teeth are yellow???" She immediately saw how inappropriate that was, apologized, and we continued chatting and making jokes. In my mind, the incident was immediately forgotten because I had addressed it and made my feelings known. It felt like that was the better option - over saying nothing, harbouring hard feelings and then rambling on about it to somebody else.

The second situation is a bit trickier, because, at least to me, it requires more guts.

A couple of weeks ago, I made a joke to a colleague. A few days later, I learned that colleague was going through something, the context of which made my joke quite inappropriate. Obviously, I wasn't aware of it when I made my joke, and he probably knew. But I grew uncomfortable, wondering had he realized how bad my joke was in his context? Had I saddened him at all? But what if he had not gotten it? Was I really going to go up to him and force him to realize how inappropriate my joke had been? Plus, the context was a rather sensitive one, and I don't know that colleague all that much, so I had no idea if it would be crazy awkward for him to have me broach the subject.

After a while, I chose to apologize through an email, in order to address my discomfort from a distance, and let my colleague decide whether to keep that distance or not. We talked and things were back to normal.

I can generally work up the needed guts to do that, but not always - and this is the part which made me feel like I had to expand on my previous post. Because I made it sound as if no-bull was a no-fail, constant credo of mine. But in all fairness I have to admit I do sometimes fail.

I did try to address an elephant-in-the-room type situation with someone recently. I started to, even. And then my guts just up and left, and I allowed the other person to let my comment slide. And I've been banging my head against the wall ever since - because now that I've started acknowledging the situation, it's even weirder. To me, at least. It's not really affecting the relationship, but I'm having a hard time dealing with the fact that GOD this should be addressed.

Which is why, all in all, it might be a very selfish way to go about things. Not everyone can deal with it. And by easing my own mind by acknowledging things that the other person might have preferred left unsaid, I just might be making them uncomfortable. For that reason, I always try to turn the discussion into a light, funny one, because my goal is certainly not more awkwardness.

The flip side of that outlook is that I have a great appreciation for people who make an effort to be honest about things. For example, I used to say to a friend of mine - who wasn't really a friend at the time - that she was the anxious type and worried too much about things. And one day she came to me and said "you know, I really don't like when you say that because I don't think that I am like that at all." So I apologized, stopped calling her anxious, and the case was closed. Yes, she could have kept her feelings to herself. But why?

Catégorie, euh-câlisse -


Selon mon expérience au fédéral (plutôt limitée, je l'avoue, mais je n'ai jamais prétendu rédiger des billets impartiaux), l'électricité, c'est plus ou moins maîtrisé. C'est ainsi que, dans la cuisinette au bureau, nous avons trois prises doubles, MAIS a) seules deux d'entre elles fonctionnent, et b) on ne peut utiliser qu'une seule des deux prises à la fois, sinon le breaker saute. C'est vraiment de toute beauté.

Le micro-onde est branché dans une prise située plutôt en hauteur, et normalement le toaster est situé à côté du micro-onde, près de la prise double qui ne fonctionne plus, le tout à droite du comptoir. À gauche, dans l'autre prise, se trouve la bouilloire. Quand on veut utiliser le toaster, il faut donc débrancher, au choix, la bouilloire ou le micro-onde, et déplacer le toaster.

Moi, avec mon 5 pi, je préfère évidemment brancher le toaster dans la prise de gauche, où est la bouilloire. En fait, les deux dernières fois où j'ai tenté de le brancher dans la prise du micro-onde, j'ai eu besoin de l'aide d'un collègue plus grand (mention inutile, je suppose, puisque tout le monde est, par défaut, plus grand que moi). Pis tsé, j'ai quand même un peu de fierté.

Ce matin, de toute façon, le toaster était déjà placé à côté de la bouilloire. Je l'ai donc débranchée pour mettre le toaster à sa place. Au bout de quelques minutes arrive une collègue à qui je n'ai finalement jamais parlé, qui veut manifestement utiliser la bouilloire. Elle la branche, constate que le toaster est en cours d'utilisation, fait quelques pas vers la droite pour jeter un coup d'oeil à la prise vide (puisque non fonctionnelle) habituelle du toaster, puis me demande -

"La prise de l'autre côté, elle ne fonctionne pas? Habituellement le toaster est de ce côté-là."

Je lui ai répondu que non, la prise ne fonctionnait plus depuis des semaines. Et ma collègue est restée plantée là jusqu'à ce que mes toasts soient prêtes.

Parce que c'était MANIFESTEMENT à MOI d'aller brancher mon toaster ailleurs, parce que ELLE, avec ses 5 pi 6, elle était MANIFESTEMENT pas capable de prendre la foutue bouilloire et d'aller la ploguer à la place du micro-onde.

Pis tsé, sa cristie d'eau chaude, elle était MANIFESTEMENT prioritaire sur mes toasts.

Euh, câlisse.

Monday, December 12, 2016

That moment when your 3-year-old finds a good time to pre-order his breakfast is at 3:30 AM when he climbs into your bed for the rest of the night -

Coco (couché et bordé) : Maman? Pour déjeuner je voudrais des oeufs et une toast.
Quartz : Euh, ok.
Coco : (se tourne pour dormir dos à moi, puis, frappé par une pensée soudaine, tourne sa tête pour compléter son idée) Pis sur ma toast, je voudrais du fromage à la crème au chocolat.

Monday, December 05, 2016

Un jour pas très lointain, je vous garantis que je vais retirer à Raiontzukai tout droit à l'égard de la manipulation d'un cadran.

Parce que, non content de m'avoir déjà contrainte à me réveiller trop tôt le matin en snoozant à répétition et ce, deux fois plutôt qu'une, et d'avoir ensuite eu le culot de nier la chose, cette nuit, c'est à MI-NU-IT que Chérimonamour a fait partir son cadran. Au moins, cette fois, c'était la radio et non l'infâme BEEP!BEEP!BEEP! qui me fait raidir tous les poils du corps, mais ce n'est qu'une très mince consolation à mes yeux.

L'histoire mérite un développement - vendredi dernier nous avons eu une panne d'électricité à la maison. Cette panne n'a eu que très peu d'impact sur ma routine de réveil puisque moi, en cas de panne, je n'ai pas besoin de régler de nouveau l'heure à laquelle je veux que mon cadran parte, le matin. L'heure reste en mémoire et il me suffit de penser à remettre mon cadran à "on". Le cadran de Raiontzukai, toutefois, se reset entièrement à chaque panne. Et ça comprend le réveil. Qui se remet automatiquement à minuit. (Cela dit, c'est qui le grand génie qui a pensé à faire ça de même, bâtard???) Le plus ironique, dans tout ça, c'est qu'avant de se coucher, Raiontzukai, dans sa grande prévenance, a pensé à me demander si MOI, j'avais bien réglé mon cadran. Et puis il a négligé de régler le sien....

Mais la frustration ne s'arrête pas là. Car mon bébé-qui-ne-dort-plus-depuis-un-mois, lui, a bien dormi... et Raiontzukai aussi. Mais pas moi. Pourquoi?

Parce qu'à 23h, c'est Coco qui s'est réveillé. Je suis allée le recoucher.

À minuit, le cadran de Raiontzukai est parti. Et Raiontzukai ne s'est pas réveillé, LUI. C'est moi qui lui ai demandé, après de longues minutes, d'éteindre son foutu cadran. Puis, à 1 h, Coco s'est levé encore. Et à 2 h, comme Bout d'Chou se réveillait pour la deuxième fois, Raiontzukai m'a demandé d'aller lui préparer une dose de Tylénol pendant que lui allait dans sa chambre le calmer. Et, loi de Murphy oblige, quand je suis arrivée dans ladite chamber avec ladite dose de Tylénol, Bout d'Chou s'était rendormi. Je me suis donc levée pour rien...

Alors voilà. Demandez-vous pas pourquoi mon style est décousu aujourd'hui.

Friday, December 02, 2016

I hereby would like to thank everyone who allows me to implement my no-bullshit approach in my relationship with them, whereby virtually anything can be said and/or clearly acknowledged without affecting said relationship.

In every important relationship in my life I need to be able to be (sometimes brutally) honest, to disagree and, if I get confused, to ask straight up for an explanation without causing a revolution.

Up until very recently, I didn't realize that this is not necessarily how everyone views relationships. And witnessing relationships that work in a way completely opposite to that makes me crazy.

So really, thank you, bullshit-free people in my life.
When your three-year-old writes to Santa asking for "shoes, pants and boxers", well, either you're doing a great job at raising a minimalist or your kid REALLY has everything.

Thursday, December 01, 2016


Anybody seen the Sherwin Williams paint "Covering the earth" logo? (I refuse to associate with it and put it up here even if it's to state how absurd and offending it is, so you're gonna have to google it if you haven't.)

I just spotted a parked Sherwin Williams pickup truck from our washroom window. With the logo on it. I gather it's been around forever, so I guess I'm just lucky I never knew it existed.

But GOD, I was happier when I didn't know it existed.

Friday, November 25, 2016

J'ai un Seamus dans mon texte.

Comme Seamus McFly.

Et ça m'amuse démesurément.

C'est peut-être juste parce que Bout d'Chou a dormi toute la nuit sans interruption et que j'ai de ce fait plus d'énergie que j'en n'ai eue depuis un bon mois.

Thursday, November 24, 2016


She's been everybody else's girl
Maybe one day she'll be her own

She's right up there on the closet shelf and we all pretend we don't see her - but she might have been 4 today, and everything would be different.

Tears turn to steel
And the wound never heals
In the darkness of November

Mon milieu de travail est, linguistiquement, vraiment bien, parce que, à l'étage où je travaille ne se trouvent que des gens qui passent leurs journées à préparer des textes bilingues de grande qualité qui concordent exactement entre eux. Ça signifie que tout le monde est bilingue (et solidement bilingue, du moins, pour la très grande majorité) et que tout le monde a une grande sensibilité et un grand respect pour l'"autre" langue.

Ce que ça fait, surtout, c'est que quand un francophone et un anglophone se croisent et entament une conversation plus ou moins simultanément, ils se lancent à peu près tout le temps dans la langue de l'autre. C'est super mignon, je vous dis.

Par exemple, ce matin, j'ai croisé dans le corridor une collègue anglophone qui arrivait tout juste au bureau; je lui ai dis "Good morning" alors qu'elle me lançait un "Allo!".

Et lundi, mon collègue qui attendait que j'émerge des escaliers en me tenant la porte m'a expliqué "Je prends les escaliers habituellement moi aussi" alors que je lui disais en riant "Thank you, that's hilarious!"

J'en conclus que si tout le monde au Canada était bilingue, ce serait fini, les deux solitudes.

Tuesday, November 22, 2016


Because my baby has stopped sleeping altogether, and because apparently sometimes being a gentleman is a point in itself -

As I walked into my work building lobby this morning and showed my access pass to the commissionaire, I saw from the corner of my eye that somebody was being nice enough to hold the elevator door for me. I work on the 3d floor, and we have dated, squeaky elevators, so I always take the stairs, no matter how out of shape or heavily pregnant I get - so I made a general gesture to that person to let them know I wasn't taking the elevator. As I looked up I realized that the person holding the door was a colleague from another team, who also works on the 3d floor.

As I walked up the stairs, I wondered if there was any chance I would get there before he would (because I have this unhealthy sense of competition within me), and I heard the elevator ding to a stop nearby. So when I emerged from the stairwell, in between the elevators, I took a look at my left to see whether my colleague was just coming out of the elevator - obviously, he wasn't. I was just being silly to think I could walk up two floors faster than an elevator. Then I turned to my right to head for the door to my floor - and saw my colleague standing there, holding the door for me with a smile.

It's probably just the lack of sleep but.I.died.

Friday, November 18, 2016


That moment when two anglophone colleagues of yours are having a conversation in French sort of for your benefit although you really have no involvement in it yourself.

Wednesday, November 16, 2016

Ils disent qu'il n'y a pas de question stupide. Mais ce n'est pas vrai.

Ils disent aussi "à question stupide, réponse stupide". Et ça, c'est vrai.

Je suis généralement tout à fait d'accord avec la première affirmation, mais je viens de recevoir par courriel une question d'une collègue qui ne peut être qualifiée autrement que "stupide". Même avec toute la bonne volonté du monde, sa question n'a aucun maudit bon sens.

Et là, ça fait genre 20 minutes que je regarde mon écran en essayant de formuler une réponse neutre qui ne donne pas l'impression que je la prends pour une conne. Parce que c'est pas facile d'expliquer à quelqu'un un truc vraiment de base sans sonner comme si on s'adressait à un petit enfant.

Tuesday, November 15, 2016

Je ne suis pas une grande sportive, mais j'essaie de me tenir en forme. Jusqu'à l'arrivée de Bout d'chou, je courais régulièrement (et pas juste après Coco). L'hiver, je me retire au sous-sol, sur mon tapis roulant (même si c'est plate à mort, un tapis roulant), mais je tof le plus longtemps possible dehors. Quand la température fraîchit et que je veux aller courir, j'applique un principe simple pour choisir mes vêtements : si je n'ai pas froid pendant les premières minutes de mon entraînement, je suis trop habillée (et je vais avoir vraiment trop chaud).

Toutefois, comme trouver du temps pour courir relève maintenant du prodige, à mon retour au bureau il y a deux mois, je me suis acheté un vélo pour faire la navette. Nous sommes maintenant en novembre, mais je continue de prendre mon vélo lorsqu'il fait plus de 0 à l'heure à laquelle je dois partir le matin et que la température doit s'élever jusqu'à 10 pendant la journée. Et pour mon habillement, j'applique le même principe : il faut que j'aie froid en partant. Sauf que.... dans le monde du vélo, je semble être la seule à appliquer ce principe-là, parce que franchement, tous les cyclistes que je croise sont systématiquement habillés plus que moi. Et de beaucoup.

Par exemple, le matin, moi, je sors avec un pantalon et un chandail à manches longues, deux paires de gants et deux paires de bas. Mais je croise des gens portant leur manteau d'hiver, une cagoule, une tuque, un foulard....

Hier après-midi, je suis partie du bureau en t-shirt, pour aller rouler avec les cyclistes tous, sans exception, habillés de plusieurs épaisseurs de vêtements longs. Et puis l'un d'eux m'a dépassée en me lançant : "Pas frileuse!"

Sauf que, oui, j'ai eu froid les premières minutes, mais maudit que j'étais bien à la moitié de mon trajet.

Alors voilà. J'ai reçu il y a quelques semaines une lettre m'annonçant que ça faisait maintenant 10 ans que je travaillais pour la fonction publique ; ça m'a déprimée parce que ça voulait dire que je suis devenue vieille, mais là, en plus, manifestement, faut croire que je suis sur le bord de la ménopause et que j'ai des bouffées de chaleur constantes sans le savoir.

Sunday, November 13, 2016

Parce que le karma, ça n'existe pas -

Vendredi, nous sommes en congé. Nous en profitons pour aller à l'épicerie en famille. Le tout se déroule sans incident jusqu'au moment où Raiontzukai entreprend d'installer Bout d'chou dans son siège, une fois l'épicerie faite. Un coup de vent (parce qu'il ventait à écorner les boeufs vendredi) a fait brusquement ouvrir la porte de notre auto, laquelle porte est allée s'encastrer dans l'aile de la voiture stationnée à côté de la nôtre. L'aile s'orne maintenant d'une belle poque et d'une aussi belle scratch. Cette voiture venait tout juste de se stationner à côté de nous et Raiontzukai avait vu le propriétaire. Parce que nous sommes de bonnes personnes (et que vraiment, l'auto était solidement maganée), Raiontzukai est retourné à l'intérieur de l'épicerie pour retrouver le propriétaire de l'auto et lui donner ses coordonnées. Ainsi, nous allons nous retrouver à devoir payer les réparations. Ça nous rend pas particulièrement heureux, mais bon, ça arrive.

Aujourd'hui dimanche, nous allons au Musée de l'aviation avec les enfants. Encore une fois, le tout se déroule sans encombre jusqu'à notre retour à l'auto, où nous constatons que quelqu'un a clairement embouti notre porte du conducteur en ouvrant la sienne, faisant ainsi EXACTEMENT le même travail : une solide poque et une shot de peinture scratchée jusqu'à la tôle.

Et non, l'auteur de cette job-là n'a pas laissé de note avec ses coordonnées.

Faque sérieux, si vous faites des trucs dans la vie pour entretenir votre karma, laissez-donc faire....
En janvier dernier, nous sommes allés au Costa Rica en famille. Pour organiser le tout (parce que je suis lâche et démotivée depuis que j'ai des enfants), j'avais communiqué avec mon merveilleux agent de voyage qui nous avait aidés à faire notre autotour personnalisé en Nouvelle-Zélande. Le tout s'était merveilleusement bien passé et nous avions eu exactement ce que nous recherchions; je m'attendais donc à ce que ce soit aussi facile pour le Costa Rica.

Ce n'était pas le cas, malheureusement, et j'ai passé vraiment trop de temps à niaiser avec des agents de réservation (avec qui mon merveilleux agent communique pour organiser les trucs) qui refusaient de me croire quand je leur disais ce que je voulais. Au final, nous avons fait personnaliser un itinéraire de la collection Explore de CAA. Et même ça, ça avait été un foutu chiar parce que l'agent de réservation était le typique "osti de Français" qui m'a fait perdre un temps fou à refaire mon itinéraire selon ses idées et ses besoins à lui, en me glissant des commentaires remplis de jugement sur les décisions que je prenais à l'égard de mes enfants. À un tel point que je m'en suis même plainte à mon agent.

Le gros problème était que la collection Explore contenait déjà un itinéraire au Costa Rica, mais que celui-ci ne correspondait pas à ce que nous avions en tête, et que l'équipe de CAA n'était pas autorisée à faire des itinéraires sur mesure. Si bien que pour fait modifier l'itinéraire existant selon leurs critères, on se ramassait avec un voyage de trois semaines, ce qui était plus long que ce qu'on avait en tête. Et bien évidemment, en conséquence, le budget à allouer était plus élevé, et c'était pas vraiment dans nos plans. J'ai fini par demander à mon agent de recommencer à zéro avec un autre voyagiste, et c'est là que l'équipe de CAA a décidé de nous faire notre itinéraire personnalisé.

Maintenant que je suis cliente de la collection Explore, je reçois la brochure annuelle. Je lui ai jeté un coup d'oeil hier soir avant d'aller me coucher. Un itinéraire au Costa Rica y figure encore, alors par curiosité, je l'examine.

Ben CALVAIRE. Devinez un peu?

Oui oui. L'itinéraire est remanié et mis à part pour la dernière ville (au sujet de laquelle nous avions de toute façon un différend avec l'osti de Français), il s'agit à peu près exactement de l'itinéraire original que j'avais soumis à mon agent la première fois que je suis allée le voir. À cet itinéraire est aussi, maintenant, possible de greffer deux "prolongations", ce qui facilite grandement la tâche du client qui veut faire adapter l'itinéraire à ses besoins....

Oui oui, je suis un peu contente qu'ils aient appris de leur expérience. Mais en même temps, ça me met en maudit!!!

Thursday, November 10, 2016

Bon. J'ai pas parlé de la victoire de Trump hier parce que j'avais besoin d'une journée pour faire semblant que c'était pas arrivé.

Mais encore aujourd'hui, je me contenterai de dire qu'il y a deux choses qui me tuent, dans l'histoire :

1. Tout d'abord, le faible taux de votation. Parce que la lutte était serrée, et que la perspective que Trump gagne n'a pas suffi à pousser qui que ce soit à aller voter.
2. Puis, le simple fait qu'ils ont préféré Trump à une femme. Parce que c'est clair que pour beaucoup, juste ça, c'était assez pour voter Trump.

Wednesday, November 09, 2016

La suite de l'histoire, parce que je sais que vous l'attendiez impatiemment -

Après trois mois d'attente - le plat de cuisson étant en rupture de stock lors de la commande - nous avons finalement reçu cette fameuse pièce sensée faire fonctionner ma machine à pain défectueuse. Nous avons donc lancé un pain en fin de semaine, pleins d'espoir.... en vain. Pas moyen de convaincre le foutu batteur de faire sa job.

Plutôt déprimée, j'ai renvoyé un courriel à Black and Decker il y a deux jours, pour leur expliquer que le nouveau plat de cuisson n'avait pas réglé le problème et leur demander ce qu'ils pouvaient faire d'autre pour moi.

Ben câline, ils ont appelé à la maison ce matin et ils vont REMPLACER NOTRE MACHINE À PAIN. Je vous rappelle que j'ai même pas la facture de ce truc-là!

Faque vraiment, là, dans la vie, peu importe ce que vous avez besoin d'acheter, assurez-vous que ce soit de marque Black and Decker, parce que le service à la clientèle est vraiment DÉBILE.

Wednesday, November 02, 2016

Quote du jour -

Coco (qui mange des bonbons d'Halloween pour dessert) : Bout d'Chou, veux-tu des bonbons? Si tu veux des bonbons, tu peux avoir tes bonbons à toi.
Raiontzukai : Non Coco, Bout d'Chou est trop petit. Il a eu des bonbons hier, mais il n'en aura plus maintenant.
Coco : Bout d'Chou, tu peux avoir un fruit. Veux-tu des framboises?

Friday, October 28, 2016

Quote du jour :

Quartz : Alors Coco, c'est aujourd'hui le bal à la garderie?
Coco : Oui, c'est le bal des sorciers-sorcières.
Quartz : Wow, alors tu vas être déguisé en sorcier?
Coco : Non, je vais être déguisé en sorcier-sorcière.
So, picture day at daycare is just five days away and I can't seem to decide whether I should give Bout d'chou his first haircut before or after that day - because he'd be so much cuter with his hair trimmed, but the odds of a haircut fail are quite high when it comes to a 17-month-old...

Thursday, October 27, 2016

Si je dois le rappeler, je travaille dans un cubicule. Situé au beau milieu de beaucoup d'autres cubicules. Situation qui, parfois, vous permet de connaître les gens sans les connaître pour vrai, puisque vous les entendez évoluer sans avoir vraiment besoin d'interagir avec eux.

C'est comme ça que, depuis mon retour au bureau, j'ai un voisin de cubicule, nouvel employé embauché en mon absence, à qui je ne parle strictement jamais, mais que je juge à qui mieux-mieux intérieurement.

Non, je sais, je ne suis pas une bonne personne. Je peux pas m'en empêcher; sa seule façon de s'exprimer, timbre de voix compris, sonne fausse et pompeuse à mes oreilles; je trouve qu'il a constamment l'air de vouloir expliquer des trucs juste pour se rendre important; il compte ses calories avec une application sur son téléphone (et l'explique en détails à une collègue); bref, je mets à profit toute ma mauvaise foi, et il me tombe sur les nerfs.

Ce matin, je l'ai déjà dit, mon imprimante a passé proche de me rendre folle à force de refuser de m'imprimer mes trucs. Or, en retournant à mon bureau après avoir revu un dossier avec une collègue, je constate qu'un technicien que je connais est en train de gosser après l'imprimante. On se salue, et je m'installe à mon poste, situé à quelques pas de l'imprimante et duquel j'ai une vue imprenable sur elle - et le technicien. Il en profite donc pour me poser quelques questions : ai-je moi aussi du mal à imprimer? Ai-je essayé d'imprimer ce matin? Quel est le message d'erreur que j'obtiens?

Évidemment, là, il est question de technologie et mon voisin de cubicule, en fidèle représentant du mâle moderne, se sent interpelé. Il sort donc de son bureau en demandant au technicien : "Problème d'imprimante?" Il enchaîne en expliquant qu'il vient de signaler le problème au Helpdesk et que nous sommes plusieurs à l'avoir.

Je comprends donc que mon voisin de cubicule, il ne sait pas qu'il s'adresse justement à un technicien. Pis c'est correct, c'est normal, il n'est pas ici depuis très longtemps et le technicien ne travaille pas au même endroit que nous. SAUF QUE. Mon voisin de cubicule devrait se douter que, si ya une personne qu'il n'a jamais vue après l'imprimante, cette personne-là n'est probablement pas un nobody qui est venu sur notre étage sécurisé juste pour imprimer de quoi (affirme-je avec toute ma mauvaise foi).

Pis je suis tellement pas fine que j'ai envisagé de corriger le malaise en disant au technicien : "J'imagine que c'est parce que le problème a été signalé déjà que tu es ici pour le régler", et que j'ai changé d'idée. Parce que mon voisin de cubicule non plus ne semble pas en amour avec moi puisqu'il est sorti de son bureau pour jaser de l'imprimante sans me jeter le moindre coup d'oeil, comme si je n'existais pas. Alors je suis retournée dans mon bureau et j'ai écouté le malaise grandir en me bidonnant.
Ah, pis ya aussi les maudites pompes à savon à mains dans la salle de bain des femmes qui donnent JAMAIS DE FOUTU SAVON qui me mettent à bout, ce matin. Bon. Sti.
Aujourd'hui, j'ai un bébé qui me donne une solide envie de le mettre à vendre, et l'imprimante du bureau est en train de me rendre folle. Pis il est même pas 9 h.

Faque si vous avez du chocolat, passez me voir.

Wednesday, October 19, 2016

Discussion entre moi et une collègue anglophone (qui parle néanmoins mieux français qu'à peu près tout le monde sur la planète) :

Quartz : Moi, je viens de Montréal, je dis "toaster" - première syllabe en français, deuxième en anglais. Mais à Québec par exemple, ils dissent "toasteur", les deux syllables en français.
Collègue : Et ya personne qui dit grille-pain?
Quartz : Euh, non.

Tuesday, October 18, 2016

That moment when, over a month after you've returned to work (and have not yet been paid due to unbelievable government-wide pay issues), the pay system finally recognizes you as an employee and allows you to log in (which is the first step towards a possible resolution) and, because you are mentally 12 years old at most and need to run into somebody's office to express your enthusiasm - and you realize you start working way too early and there's just NOBODY at work so you can't crash into their office and be happy loudly.

Friday, August 12, 2016

Quote du jour, prononcée sur un ton accusateur par Coco qui a finit sa nuit dans notre lit, et qui y a fait la grasse matinée après que Raiontzukai, moi et Bout d'Chou nous soyons levé -

"Maman! Je me suis réveillé et j'étais TOUT SEUL."

Saturday, July 30, 2016

Catégorie, des-fois-on-chiale-des-fois-on-est-contents -

En décembre dernier (je m'en souviens parce que ma belle-famille était chez nous pour les Fêtes), Raiontzukai et moi avons remplacé notre machine à pain, dont le plat de cuisson avait craqué. Nous utilisions notre machine, de marque Black and Decker, depuis quelques années et nous l'aimions bien, et un modèle plus récent de la même marque était en solde chez Canadian Tire. En plus, mon beau-père venait de nous offrir une carte-cadeau chez Canadian Tire pour Noël! C'était le destin, nous sommes allés acheter la machine à pain.

Si vous ne le savez pas, une machine à pain, c'est composé principalement d'un plat de cuisson amovible dans lequel on trouve deux petites palettes qui tournent pour pétrir la pâte. Récemment, une de ces deux palettes-là a commencé à mal fonctionner - genre qu'elle tourne super bien quand aucune pâte ne se trouve dessus, mais dès que la pâte lui touche, paf, fini, elle s'arrête.

Je me suis tannée de compenser la petite palette avec une cuiller, et je me suis lancée à la recherche de ma facture, dans le but de communiquer avec Black and Decker pour profiter de ma garantie. Et là, il faut que vous compreniez - moi, dans la vie, je garde TOUTES mes factures. Une fois de temps en temps j'en fais le ménage et je trouve les factures de trucs que je ne possède plus depuis un bout. Mais la facture de la machine à pain? Introuvable. Et justement, je suis organisée - quand je ne trouve pas quelque chose, c'est que c'est disparu.

Je suis déprimée, mais je communique avec Black and Decker en expliquant le problème et le fait que je ne trouve plus ma facture.

Ben câline, aujourd'hui (un samedi, je le souligne), je reçois un appel d'une dame qui me pose quelques questions - et conclut que le problème doit être le plat de cuisson. "Je vous en commande un, vous allez recevoir un courriel de confirmation!". Aucune question sur ma facture!

Reste à voir le dénouement. Mais jusqu'à présent, je suis vraiment impressionnée par le service de Black and Decker!!!

Thursday, May 19, 2016

Parce que quand on est maman, on s'amuse comme on peut.

Ainsi, récemment, alors que je partais magasiner pour la première fois depuis des siècles, Raiontzukai m'a demandé de lui rapporter des boxers en précisant qu'il achetait la même marque que ceux qu'on achète pour Coco. Une fois sur place, j'ai constaté que même marque = mêmes motifs - et je n'ai pas eu d'autre choix que de lui acheter des boxers aux mêmes motifs que ceux de Coco. Je me trouvais ben ben drôle. Quand Raiontzukai a ouvert le sac de boxers, il a trouvé ça ben ben drôle lui aussi.

Mais celui qui a le plus tripé - et ça, je n'y avais pas pensé - c'est clairement Coco. Coco qui, un matin, apercevant les boxers de Raiontzukai sur notre lit, s'est mis à crier "C'est pareil! Papa, c'est pareil!" avant de s'élancer dans sa chambre pour aller chercher sa paire de boxers à lui et de venir me chercher pour me les montrer en s'exclamant : "Maman, regarde, c'est pareil comme les boxers à Papa!!!!"

Très comique et très cute, oui.

MAIS.

Coco a 2 ans. Et là, par ma faute, il pense que tout le monde sur la planète a les mêmes vêtements! Ainsi, hier matin, après avoir choisi le chandail qu'il voulait porter, il s'est tourné vers Raiontzukai en demandant : "Papa, veux-tu mettre le même chandail que moi?"

Et ce matin, quand on lui a demandé quels boxers il voulait mettre, il a répondu : "Je veux mettre les boxers pleins d'étoiles comme ceux de F." (F est un ami de la garderie.) Sauf que Coco n'a PAS de boxers avec des étoiles.... il a fallu lui demander de quelle couleur étaient les boxers de F et prier le saint-ciel qu'on avait des boxers avec cette couleur-là. Ce qui était le cas. Heureusement....

Bref. La leçon n'est donc pas seulement que les mamans s'amusent comme elles peuvent, mais aussi qu'elles déclenchent des drames imprévus assez facilement!

Monday, April 25, 2016

These days Bout d'Chou has got a very bad cold, meaning he's feverish, tired and clingy. As this, however, doesn't make him inclined in any way to sleep, I had no intention of putting him to bed today before his nap at noon. But then a few minutes ago, as he was being fussy, I sat down with him and gave him my finger to suck on (if you have kids, you get it, if you don't, just let it go) - and obviously within seconds he was in a deep sleep. I hesitated, then decided against waking him up.

The problem was, though, that there was no way I was going to be able to transfer him to his crib because I'm vertically-challenged and I need the drop-down side of the crib down when I put Bout d'Chou to bed. In the morning, the drop-down side is always up as Raiontzukai is generally the one to dress up Bout d'Chou up when he wakes up.

Luckily, my phone was too far and I was able to reach for it and email Raiontzukai, who was working downstairs, to ask, and I quote, "Could you go up and put down the drop-down side of Bout d'Chou's crib?"

Now Raiontzukai, and you wouldn't think that would be a problem, is helpful. The thing is though that he is also, and mostly, very forgetful. And my message to all men would be - guys, if you're forgetful, please focus on the task at hand instead of risking getting lost while trying to be helpful....

So Raiontzukai goes up to Bout d'Chou's room, then comes down and gives me two thumbs up, before proceeding to the washroom.

Careful not to wake up Bout d'Chou, then, I get up from the couch and slowly go up the stairs to Bout d'Chou's room. There I immediately see all the efforts Raiontzukai put in to be helpful - that is, he turned on the baby cam, put the shades down and turned on the white noise turtle. That is all great.

Except.

What do you all think Raiontzukai forgot? Of all things?

Yup. The one thing I was precisely asking for help with, because if not from that thing, I simply can't put Bout d'Chou down.

He did not put the crib side down.

So I had to carefully go down the stairs and wait for Raiontzukai to get out of the washroom to ask him again to please put it down....

Wednesday, February 17, 2016

La vie avec un enfant de deux ans dont le passe-temps favori est la narration détaillée du monde qui l'entoure, c'est vômir avec en background :

"Maman crache de l'eau dans la poubelle parce que Maman avait trop d'eau dans sa bouche! Maman avait trop d'eau dans sa bouche! Maman crache de l'eau dans la poubelle!"