Friday, August 08, 2008

Depuis quelques minutes, je travaille sur deux ordinateurs. J'ai pas fini de travailler sur deux ordinateurs parce que j'ai des milliers de mots qui doivent être traités sur un ordinateur distinct d'ici la fin du mois.

Comme la lumière est ressource rare dans mon cubicule, j'ai demandé à ce qu'on m'installe le deuxième ordinateur juste à côté du premier (plutôt que sur une table adjacente comme la majorité de mes collègues); jusqu'à maintenant, ça va plutôt bien. Je n'ai qu'à tourner la tête pour alterner entre les deux ordinateurs. J'ai placé les deux souris côte à côte sur le tapis, alors je n'ai qu'à bouger légèrement ma main pour travailler sur un ordinateur différent.

Le problème est plutôt sur le plan des claviers, qui sont également placés stratégiquement, soit un derrière l'autre - MAIS JE FINIS PLUS DE ME TROMPER DE CLAVIER PAREIL, BORDEL !!!

Voilà, merci, priez pour moi.

Thursday, August 07, 2008

I just tried the little client services chatrooms Bell Canada offers on their website. Honestly? I'm quite impressed.

It took seconds before an agent entered the chatroom, and just a few minutes to get what I wanted to do over with.

I think it's an extremely convenient option for office workers such as I - especially when your office is a cubicle and everyone can hear you. Oh, and seeing that Bell's client services phone line doesn't allow you to press numbers on your phone and requires for you to TALK TO A FREAKING MACHINE - I am loving this.

Try it. This is the one good thing Bell has come up with.

Aujourd'hui, Quartz chiale contre : LE SYSTÈME DE SUIVI EN LIGNE DE POSTES CANADA.

Est-ce que c'est parce que c'est l'été et ya plus personne de disponible pour inscrire le trajet des colis en ligne ?

Parce que ça fait deux fois que le suivi en ligne ne fonctionne juste pas pour moi.

Par exemple, là, j'attends un paquet, et depuis le 1er août, plus rien n'a changé dans l'état indiqué ! C'est pas particulièrement utile ! Je commence à m'impatienter ! Pourquoi proposer un service sans l'offrir dans les faits ?

Note to self : acheter le CD d'Anik Jean.
Qui est-ce qui est (ENFIN !) suffisamment installée pour se qualifier d'"installée", vous pensez ?

YÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ !

Après un giga clean-up du sous-sol, où nous entassons nos boîtes et les meubles que nous n'utilisons pas, avant-hier (qui a fait en sorte de laisser tellement de place que j'envisage d'aller acheter des meubles juste pour le remplir) et une heure passée dans le grand ménage et le raccourcissement de rideaux hier, le tout accompagné de beaucoup de sueur, NOUS AVONS UN ESPACE DE VIE HABITABLE !!!

Sinon, il reste à poser les cadres, à acheter une tour à CD et à ranger deux ou trois sacs qui appartiennent à Raiontzukai. Mais quand même, au moins, on ne vit plus dans le chaos total. Il était temps, d'ailleurs, parce que le père de Raiontzukai arrive demain chez nous pour quelques jours.

Tuesday, August 05, 2008

Dans la même veine -

Depuis que j'occupe mon emploi actuel, j'ai réalisé pleins de trucs sur les plans tant professionnel que personnel. J'ai beaucoup évolué comme personne.
Mais, surtout, j'ai découvert les faux-semblants et les drames inutiles.

J'ai jamais autant vu de personnes se détester ou au moins se tomber sur les nerfs et se faire des sourires à longueur de temps. Sérieusement, c'est grave. C'est peut-être parce que je suis jeune et idéaliste, mais je comprends pas pourquoi je suis l'une des seules à être capable de confronter ce qui me tient lieu de Prise en charge que. Quand on est supposée prendre en charge, qu'on le fasse ou pas, c'est sa job d'écouter les récriminations sur notre façon de faire. Je demande même pas à ce qu'on prenne des mesures à la suite de mes commentaires, je veux juste qu'on m'écoute. Chialer à la bonne personne, c'est seulement un principe, après tout. On sait ce que sont les principes dans le monde d'aujourd'hui.

J'ai cru pendant un bon bout de temps que cette situation hautement désagréable, à défaut d'être carrément intenable, était due au fait que je travaille principalement avec des femmes. C'est connue, les femmes, elles sont hypocrites, les championnes du bitchage, tout ce que vous voulez.

Mais le problème, je le réalise à présent, ce n'est pas ça du tout.

Le problème, c'est que dans la vie, on peut forcer les autres à faire ce qu'on veut. Au boulot, c'est même très facile. On peut les forcer à faire ce qu'on veut, mais pas à être d'accord. Et c'est de valeur, mais on se tanne d'être d'accord juste pour la forme.

Ya des gens qui en trouvent d'autres lâches, mais qui sont forcés de collaborer avec eux tout de même. Ya des gens qui mettent de nouvelles règles à exécution avec un air compatissant, mais qui se battent subtilement pour veiller à ce que ces règles ne s'appliquent jamais à eux. Ya des personnes qui revendiquent leur sensibilité tout en piétinant celle des autres à longueur de temps.

Moi, ya jamais personne qui m'a demandé avec qui je voulais travailler; je ferme ma gueule et je souris à tout le monde pareil. Moi, ya jamais personne qui m'a offert d'échapper à une règle; je m'y plie sans dire un mot. Moi, ya jamais personne qui s'est demandé l'effet que ça me fait, d'entendre les échos des potins, mon nom entre les murmures et les blagues qui, franchement, ne sont pas si comiques. J'ai joué le jeu, pourtant - demandez à n'importe qui. J'ai seulement demandé un peu de cohérence, de la cohérence, rien de plus qu'un principe, encore une fois, malheureusement.

Sauf que personne ne peut me forcer à être d'accord; ça fait des mois que je n'ai plus envie d'être d'accord. Quand on passe en dernier pour tout le monde, la moindre des choses, c'est bien de se faire passer soi-même en premier - et je ne suis pas d'accord. Et tant pis.
Quote du jour :

Mel : Et puis, les framboises que vous avez ramenées, elles ont bien survécu au trajet en voiture ?
Quartz : Assez bien, oui. On a gardé celles qui étaient restées belles, et avec les autres, on a fait un coulis de fraises.
Mel : ...

Définitivement, les gens qui réclament l'équité pour les autres mais qui veulent qu'on les laisse faire ce qui leur tente, ça finit par m'écoeurer.