Saturday, February 11, 2006

Ça fait quelques semaines que j'ai l'intention de faire des biscuits, mais bon, dans le tourbillon du 9 à 5, j'ai pas eu le temps. C'est ce soir que je m'y attaque. Je fais la pâte et avant de commencer à la découper, je jette un coup d'oeil au nombre total de biscuits que je suis censée obtenir. Je lis : trois douzaines et demi. 42 biscuits. J'ai un flash qui me rappelle que la dernière fois, j'avais coupé la recette en deux. Enfin. Et puis, de toute manière, j'obtiens toujours significativement moins de biscuits que les recettes ne me l'indiquent.

Alors je coupe, je cuis, je sors, je décore, je re-coupe, je re-cuis, je re-sors, je re-décore....

Et je compte.

Vous ne devinerez jamais combien de biscuits j'ai réussi à faire.

Soixante-neuf.

J'habite avec Peanut : ça nous en fait trente-quatre et demi chacun. Je sais pas si vous réalisez ?
I have a ton of things to do tonight, but no motivation whatsoever to do them. I was disappointed to see there was nothing good on TV tonight and I thought I'd go out to the video club to rent something, but it seems I'm not going to really have the time to watch TV anyway.
It's not my fault that you got what you wanted, not my fault that you were wrong, not my fault that you always preferred to make up answers instead of figuring out the real ones.

Friday, February 10, 2006

J'ai pas eu une minute à moi aujourd'hui. J'ai passé la journée entre ma trad et de la relecture. Sommes allés diner à un restaurant chic où ils servaient pleins de trucs qui n'iront jamais dans ma bouche et où on a droit à un verre de vin si on commande le spécial du jour.... Sommes revenus au bureau 40 minutes en retard. J'ai gelé toute la journée. Un jour je vais me décider à demander à quelqu'un à qui je dois m'adresser pour faire élever la température de mon bureau. Un jour. Il me reste encore 3 mois. Enfin, en théorie parce que je ne sais pas à quelle date se termine mon stage...

J'ai ma soirée toute seule aujourd'hui et aussi demain, je risque de commencer à regarder les possibilités Madrid de plus près (et aussi de me prévoir un plan B, au cas probable où ma mère ne réussit pas à amasser assez d'argent). Il faut aussi que je passe au centre d'achat, à la pharmacie et à la bibliothèque, trois trucs que je remets au lendemain depuis trop longtemps.... Et ma motivation à me rendre à la pharmacie ou à la bibliothèque à pied est directement proportionnelle à la température en chute libre depuis quelques jours... C'est pourquoi je me sers du centre d'achat comme excuse demain : ça me permettra d'avoir une raison de prendre l'auto. Si je la prends pour me rendre à la pharmacie ou à la bibliothèque, je vais avoir mauvaise conscience... Et je fais généralement tout ce qui est en mon pouvoir pour ne pas avoir mauvaise conscience.
Putain, c'est jamais que 800 mots, vous allez me dire, mais je rame en sale, présentement.
Aujourd'hui risque d'être la première journée où je ne serai pas sur MSN puisqu'on m'a remis une traduction plutôt corsée à faire hier soir. Je suis toute déstabilisée. Mais ça fait du bien !

Sinon, j'ai reçu un message texte troublant ce matin, de la part de ma mère :
Allo, j'ai décidé de ramasser de l'argent pour aller avec toi à Madrid. Je vais essayer - combien ça me prend d'argent ? Si tu veux bien de moi, j'aimerais y aller. Bye !
Je suis plutôt renversée par cette offre. J'envisageais bien d'aller à Madrid cet été, mais à part les prix des billets d'avion, je n'avais pas vraiment planifié de détails.... Je suis vraiment étonnée. Je vais peut-être vraiment aller à Madrid !
Je crois que je peux officiellement dire que je passe vraiment beaucoup trop de temps avec des gars ces temps-ci. Ça affecte réellement mon comportement. Je sors des trucs vulgaires de façon plutôt non-nécessaire (comme mon «fucking freezing» de l'autre jour), les allusions sexuelles entre moi et Concierge ne finissent plus («Tu veux en avant ou en arrière, ce matin ?») et j'ai même sorti une joke vraiment très déplacée sur un truc pas drôle du tout l'autre matin.

Je suis en train de me transformer en gars...

Thursday, February 09, 2006

Je viens de finir Cosmétique de l'ennemi, d'Amélie Nothomb. Excellent. Bon, on a vu la storyline dans plusieurs films, mais c'était la première fois que je la voyais dans un livre.
I really need to tell you guys: every stall in the washroom here is equipped with a toilet seat cover dispenser.
And it doesn't make sense
I should fall for the kingcraft of a meritless crown
No, it doesn't seem right
To take information
Given at close range
For the gag
And the bind
And the ammunition round
This is not about love
'Cause I am not in love
In fact I can't stop falling out
This is not about love
'Cause I am not in love
In fact I can't stop falling out
I miss that stupid ache
Hier matin, aucun traffic. J'ai débarqué au boulot à 7 h 45.
Aujourd'hui, ultra traffic. J'ai débarqué au boulot à 8 h 30.

Quand je parlais de l'équilibre atteint par l'opposition entre des extrêmes, je parlais de ça aussi.

Wednesday, February 08, 2006

We had something, didn't we? We may have screwed it up, but... have you ever known two people to have what he had? (Ally McBeal)
Voici ma petite histoire absurde d'hier : j'appelle Madame Concours, qui se nomme Michèle Hébert, mais j'ai oublié le numéro de son poste.

Pour accéder à notre répertoire, faites le # et entrez les trois premières lettres du nom de famille de la personne que vous désirez rejoindre.
# H E B
Aucune entrée trouvée. Veuillez entrer les quatre premières lettres du nom de famille de la personne que vous désirez rejoindre.

Quoi ? Maintenant, ce sont les 4 premières lettres ?

H E B E

Aucune entrée trouvée. Veuillez entrer les quatre premières lettres du nom de famille de la personne que vous désirez rejoindre.

Quoi ?!?! Bon, autant tout essayer...

M I C H

Michelle Hébert. Pour appeler cette personne, faites le 1.

Bon. J'abandonne.
Written last night when I was feeling too lazy to go online and post:

Balance exists in my life solely through the opposition of extremes.

Tuesday, February 07, 2006

I can hardly believe it : Gaim won over MSN. I'll change the poll tomorrow when I have nothing to do at work. Because I need to plan things to actually do at work. Tomorrow is changing the poll. And continue investigation for fantasy summer trip.

Sinon, j'avais un truc rapide à écrire en me loggant mais je ne m'en souviens plus, et puis tant qu'à y être je vais me faire une note pour me rappeler de vous raconter ma petite histoire comique de ma journée d'aujourd'hui, qui a eu lieu quand j'ai passé mon coup de fil à Madame Nautilus.

Quel suspense...
Say I have a week of vacation this summer, where should I go?

I found this interesting website that covers virtually the whole world and I'm fantasizing.

You can apply for the travel buddy position through the guestbook.
So I was going to change the poll but MSN and Gaim are a tie....
Quote du jour (fautes d'orthographes et de frappe corrigées) :

Peanut says:
On dirait que j'ai les yeux sales...
Peanut says:
C'est bizarre
Peanut says:
Bon, je viens de voir que c'est mes lunettes qui sont sales...
While trying to look up an exact quotation from Ally McBeal (still haven't found it, I'm pretty sure I remember it accurately though) I found this. Not complete enough to be extraordinarily interesting, but certainly promising.
So?

You guys notice anything different?

Hint: no, it's not my hair.
Je commençais à me prendre au sérieux sur Silverworld. Après avoir passé 3 jours sans jouer, ça faisait deux jours en ligne que je montais de 2 niveaux et puis j'ai découvert hier que le chef de mon clan m'avait mis sous-chef. J'en ai profité pour mettre la liste des membres à jour sur la description du clan et puis je commençais à croire que finalement, c'était pas si mal les RPG.

Puis aujourd'hui, après avoir monté mes deux niveaux, j'ai essayé d'aller battre une bibitte vraiment trop forte pour moi. Mais en arrivant devant ma bibitte, je me fais attaquer par un autre joueur. Dès que je vois qu'il m'attaque, je me pitche dessus et je me réjouis parce que c'est le premier qui ne file pas à toute vitesse après m'avoir attaquer, sans me donner le temps de le frapper à mon tour.

Alors oui, je l'ai frappé. Ça ne m'a donné ni expérience, ni or et ça ne lui a fait perdre aucun point de vie. C'est moi qui ai perdu de la vie et qui ai donc passé proche de me tuer en voulant me venger. Hmmmf. Maudit perso pas évolué à marde...
J'ai passé très proche d'essayer de me rendre aux toilettes sans enlever mes écouteurs de sur mes oreilles.
Bon ! Au bouts de semaines de niaisage et de gossage de numéro de téléphone pas clair et de quelques jours de matchs de ping-pong via nos boîtes vocales, j'ai fini par rejoindre ma madame qui m'a annoncé que j'avais gagné un 3 mois au Nautilus.

Elle m'a dit qu'ils allaient m'envoyer une lettre avec un formulaire que j'aurais à remplir pour indiquer que j'accepte le prix, et qu'ensuite ils me feront parvenir le certificat-cadeau avec les instructions pour que je sache comment faire pour le faire respecter. (Est-ce que j'ai vraiment besoin d'instructions ? Moi, je me pointerais chez Nautilus et c'est tout....)

Enfin. Je vous en redonnerai des nouvelles.
Dans Stupeur et tremblements, la narratrice, qui travaille dans un édifice à bureaux, a pour habitude de jouer à la défenestration : elle se plante devant une fenêtre et s'imagine sauter en bas.

Je joue pas à imaginer mon corps tomber, mais le sentiment général est probablement là - depuis le tout premier jour ici, je suis absolument hypnotisée par les grandes fenêtres de la salle à diner et de la salle de formation et je passe beaucoup trop de temps à me tenir devant ces fenêtres-là et à regarder en bas.
Comme je le disais, hier, j'ai été en formation pendant la majorité de la journée. Ce qui était extrêmement troublant, c'est que la formation portait sur un logiciel que j'ai vu dans mon cours de traductique cet automne. Et sur lequel j'ai rien appris du tout.

Or, hier, avec quelques heures d'explications claires, j'ai appris beaucoup sur ce logiciel-là.

J'aime mieux pas penser au prix que j'ai payé pour ce foutu cours inutile-là...

Monday, February 06, 2006

And when all those efforts to be me amounted to nothing.... what did you have left?
Quelle belle surprise ! Je suis occupée, aujourd'hui !

J'ai une formation sur un logiciel jusqu'à en quelque part dans l'après-midi et là Relecteur me court après pour que j'aille l'aider. Ce qui veut dire que dès que ma formation sera finie, j'irai finir la journée en relecture !

C'est pas merveilleux, ça ?
1. Puisque la longue relecture de 50 pages mot à mot n'a pas eu lieu vendredi, je m'attends à devoir la faire aujourd'hui. Je travaille présentement à me réjouir d'en avoir déjà fait 10.
2. La ride jusqu'au bureau a été plutôt drôle aujourd'hui; Peanut a mis dans le lecteur un CD gravé trouvé par terre. C'était un CD rempli de vieilles tounes, et je dois dire qu'il est plutôt honteux de savoir que j'ai été la seule à identifier Barry Manilow, devant Concierge qui a plus de 30 ans. Heureusement, ce n'est pas moi qui a identifié Wam et Simply Red. Ça me rassure.
3. Le Tout le monde en parle d'hier était pas mal, mais franchement, je trouve que Véronique Cloutier chiale trop. Elle m'énerve. J'étais d'accord avec ce qu'elle disait, au fond, mais elle insistait trop et ça a fini par me tomber sur les nerfs. Le reste était plutôt bien et ça m'a donné l'occasion de me rappeler à quel point j'adore Benoît Brière.
4. Un truc qui me fatigue de plus en plus à propos de la machine à café du bureau, c'est qu'on utilise des gobelets jetables. Un truc qui me fatigue de plus en plus à propos de moi-même, c'est que je suis en train de me créer une giga conscience écologique, que je veux sauver l'énergie et limiter mon propre gaspillage - et oui, c'est bien, mais j'aimerais bien ne pas me gâcher la vie à stresser avec le gaspillage que je fais avec les, disons, 3 gobelets par semaine dont je me sers ici. Et puis je compense en utilisant ma propre gourde au lieu des verres qu'on trouve à côté du refroidisseur d'eau. Donc...

Sunday, February 05, 2006

J'ai un nombre limité de dépendances, mais s'il y en a une de laquelle je ne me débarasserai sûrement jamais complètement, c'est celle de me ronger les ongles. Ça fait deux fois que j'arrête grâce au vernis à ongle (non mais quelle merveille, ce truc !) et j'ai l'impression que je recommence tranquillement.... merde.

C'est plutôt bizarre qu'une dépendance niaiseuse de même soit celle sur laquelle j'ai le moins de contrôle...
The only way I can describe it is feeling cold but so hot at the same time and feeling extremely weak and unable to move an inch but still walk on or even run, all while your brain is purely processing information and not allowing anything close to a reaction.
I've been meaning to post this for a little while but I kept forgetting and I wasn't sure exactly what I wanted to say but - I saw you peek in and it hit me because I don't mean to be doing this.
Aujourd'hui, j'ai bien l'impression que ma mère m'a téléphonée dans l'unique but de savoir si moi et Peanut allions reprendre.

Ce n'est pas une joke : elle m'a téléphoné, m'a demandé ce que je faisais, puis a orienté la conversation sur les événements en glissant quelques allusions subtiles, qui, je croyais, ne demandaient pas de réponse, avant de maladroitement me poser la question de manière un peu détournée.

Ce qui me trouble. J'aime mieux ne pas croire qu'elle avait sa question en tête en composant mon numéro - parce qu'à partir de là, j'imagine une scène, genre mes parents dans le salon en train d'écouter la télé en train de discuter et, disons, mon père lâcher : "bah, moi, je suis certain qu'ils vont reprendre", et je crois bien que je préfère ignorer le fait que mes parents discutent de ma vie personnelle - mais c'est troublant parce que c'est sans doute la réaction la plus populaire à notre nouveau célibat, la citation la plus représentative provenant d'un collègue de travail de Peanut : "Moi, j'attends juste que tu m'annonces que vous avez repris." On la retrouve à divers degrés, bien sûr et heureusement, mais ça m'amuse quand même de voir à quel point elle est répandue.

Là-dessus je me dirige vers mon four pour me faire à souper et je vous rappelle que ce soir, c'est Tout le monde en parle et que Véronique Coutier y sera. Il paraît qu'elle avait fait une sortie la première fois qu'elle a passé et j'étais déçue d'avoir manqué ça, ainsi, ce soir, je me promets de l'écouter !
Selon la "boîte à outils" de mon imprimante (je donnerais cher pour connaître le génie qui a nommé ce truc-là de même...), le niveau de ma cartouche couleur d'imprimante est à approximativement... 0%.

Je me loggais justement pour en parler et utiliser l'option de recherche parmi mes posts pour vérifier à quel prix je devais m'attendre... car je me rappelle précisément avoir parlé de mes aventures de cartouches d'encre noire la dernière fois où j'avais été en acheter. Enfin bref.
HEY! What did they do with the search feature I was so glad to see back on the Edit Posts page????

I WANT IT BACK! I WANT IT BACK!
Il faut que j'aille magasiner. Pourtant, je n'en ai pas particulièrement envie. Et ça, même si à force de regarder le petit t-shirt rouge dans la vitrine du Garage juste à côté du bureau à tous les matins. Faut le faire. Ça fait des siècles que je suis pas allée magasiner, en plus. Je suis vraiment due. Faudra que j'essaie de faire ça pendant une de mes heures de lunch cette semaine.
Cette semaine, ça fera tout un mois que je suis en stage et je risque d'avoir fait exactement 4 traductions en tout. Heureusement que j'ai une porte et MSN..
Quote du Jour #2, tirés du Fric Show de jeudi dernier : On n'a même pas d'peurruuuuche !

Le petit accent pris par Marc Labrèche pour lancer cette exclamation était drôle tout seul, mais j'ai bien failli m'en rouler par terre parce que j'ai eu un flash soudain de Cath B. Car Cath B. était une fan vendue à Marc Labrèche, que moi, je ne connaissais pas plus que ça à l'époque. Or, la première où on avait été assister, notre petit groupe de 7 ou 8, au Grand blond avec un show sournois, j'étais tombé des nues en voyant à quel point le sens de l'humour de mon amie était calqué sur celui de Marc Labrèche... Mais vraiment, quand il a lancé sa phrase à propos de la "peurruche", c'était du Cath B. tout craché. Et c'était très drôle.

Toujours à propos du dernier Fric Show : ils avaient invité un gars qui faisait partie d'une organisation anti-Wal-Mart et je suis prête à jurer que j'ai déjà vu ce gars-là en quelque part. Je ne sais pas où, mais c'est sûrement au cégep puisque les gens de mon cégep refont surface depuis quelques semaines.
Tantôt je regardais dehors par ma porte patio et je me disais que c'était plutôt déprimant de se dire que la neige fond à vue d'oeil au début de février.... Ensuite, je me suis dit que ce qui était encore plus désolant, c'était qu'on chiale parce qu'il fait trop chaud, mais qu'on chialerait aussi s'il faisait froid... Et puis c'est là que je me suis rendue compte que je n'aime pas l'hiver, donc, que ça faisait mon affaire qu'il fasse plutôt chaud. C'est le point positif à ne pas pratiquer de sport d'hiver.... Quoique Peanut et moi avions prévu d'aller souper et patiner avec Matinée et Jo au courant de l'hiver, donc ça risque d'être difficile si les températures restent comme elles sont. Mais tant pis ! Toute situation qui rend plus facile de conserver mon peu de chaleur corporelle est la bienvenue !
Quote du jour :

Mais ton père, il est toujours déprimé, imagine maintenant qu'il a une raison...

D'accord, c'était pas tout à fait gentil de ma part, mais c'était tellement tentant !!!