Friday, October 08, 2004

9:45 hres.

Le téléphone sonne.

Quartz fait le saut. Enfin, merde, ya jamais personne qui appelle à cette heure-là. C'est peut-être Peanut, parti jouer au golf pour la fin de semaine. C'est peut-être Matinée, qui finissait de travailler à neuf heures, à qui j'ai laissé un message lui expliquant où était situé le resto où on va déjeuner demain matin où je lui disais de m'appeler s'il y avait quoi que ce soit.

Quartz répond.
"Oui, bonjour, ici Chose de Telle Compagnie bla-bla-bla..."

(J'ai honnêtement pas compris la moitié de ce qu'elle dit, en partie parce qu'elle parlait pas fort, qu'elle parlait trop vite, mais surtout parce que j'étais trop bouchée de réaliser que c'était un appel de télémarketing presque à dix heures le soir)

"Est-ce que je peux parler à la personne qui s'occupe de chai pas quoi ?"
"Euh, yé un peu tard..."
"Je suis désolée, c'est mon emploi bla-bla-bla, est-ce que je peux parler à la personne ou pas ?"
"Euh, non."

Et ce fut tout.
Oui, je sais que la réponse appropriée, c'était quelque chose comme "ben je suis sûre que ton patron apprécie le feedback des clients et moi je trouve qu'il est crissement trop tard pour écoeurer le monde avec ta voix de fatiguante" mais j'étais franchement beaucoup trop bouchée pour réfléchir.

Dans le type extrasensoriel, c'était tout une expérience.
J'oubliais : mardi matin, on va tous déjeuner ensembe, à la job. Ce qui est cool, non ? Ce qui est encore plus, c'est mon boss qui après nous avoir annoncé ça a ajouté : "Oh, and you don't need funds. I'll take care of that."

C'est comme la job de Peanut, sauf que moi, je me fais pas payer un après-midi sur une terrasse à boire de la bière....
Ah ben tabarnouche !
DraG est vivant ! Qui l'aurait crû !
Alors c'est cool d'avoir de tes nouvelles (je dis ça même si tu reviendras sûrement pas ici avant le mois de décembre) malgré un certain sous-entendu amer... mais bon.
Quant à tes arguments d'info, tout ce que j'ai à dire, c'est que quand tu attires les agrès, tu cours pas après le trouble.
Vous en doutiez ? Moi pas. La sixième transaction pour la foutue Société Auto-Parc du Québec a été facturée sur ma carte de crédit ce matin. Je manque un peu de motivation pour la contester ce matin, puisque je me fais parler bête et traiter de menteuse quand j'appelle là (je pense que c'est dans le training du personnel : si ya du monde qui conteste des petits montants, soyez bêtes, ils rappelleront peut-être plus ; enfin, moi, ça me dérange pas, mais je peux être bête, moi aussi. Je peux aussi décider d'annuler ma carte de crédit parce que je suis insatisfaite du service à la clientèle et appeler pour me plaindre de l'attitude des téléphonistes. Je suis jamais à cours de ressources pour me plaindre, moi, quand on me fait chier. Mais je digresse.), alors je pense que je vais le faire ce soir.

Comme j'attends des nouvelles de la SPAQ et que je pourrais leur demander de me rembourser les transactions de trop, eh bien ils pourraient me rembourser eux-mêmes ce montant-là, SAUF QUE ma carte de crédit est dû le 10 et j'ai pas envie d'attendre pour voir d'un coup qu'ils me créditent. Enfin. Va falloir que j'appelle ce soir. Peut-être que ceux qui travaillent le soir, chez Visa Desjardins, sont moins bêtes que ceux du matin. Parce que ceux du matin sont de mauvaise humeur parce qu'ils se sont réveillés trop de bonne heure. Quoique ceux du soir sont peut-être fatigués de leur journée.

Non mais quand on pense à la première phrase que la madame m'a dite hier, soir "ben là y allez-vous à cette place-là, ou pas, Madame ?", ça porte à penser qu'ils connaissent déjà tous mon nom et ma situation là-bas...

Ah, bordel.

Thursday, October 07, 2004

Quote du jour, sponsored by my colleague Jilliann :

Quartz : "We just exchanged Alex for a water dispenser."
Jilliann : "You know what ? Good exchange !"

(context : Alex, who used to work in our office, moved yesterday into another one. On a completely different topic, we have this empty water dispenser here : it remains empty now because sewing classes are given in an close-by office and those people drank all the water in one night, when we were paying for it. This morning, John said he could move the dispenser over to Jillian's and my office so it would be hidden and at night, it would be locked.)
aaaaaaaaaaaaaah bordel !

Je pensais que c'était réglé, moi, les histoires de parking à Québec !
Mais non : ce matin, j'ai une AUTRE foutue transaction chargée sur ma carte de crédit et une autre d'autorisée.

J'appelle Visa pour dire que là, ça finit plus, pour me faire demander par une madame bête : "ben là, madame, allez-vous là ou pas ?"
NOOOOOOOOOON ! SUIS ALLÉE DEUX CÂLISSES DE FOIS ET PUIS ÇA FAIT 6 FOIS QU'ILS ME CHARGENT ! YA UN CRISSE DE PROBLÈME !!!
L'affaire, comme j'ai fini par le savoir, c'est que pour des petits montants (tels que le 6,80$ dont il est question), Visa se contente de rembourser, sans contester, car la contestation coûte trop cher. Par conséquent, ça fait 3 fois qu'ils me créditent à leurs frais, et ils sont pas contents. Comme la dame n'a pas manqué de me le dire, subtilement : "en tk, c'est bizarre mais on va vous le créditer" suivi immédiatement d'un "pis si l'autre transaction autorisée vous est facturée, rappelez-nous" destiné à noyer le poisson. Inquiétez-vous pas que je vais le faire !
Enfin, j'ai trouvé le site internet de la
SPAQ qui est l'entreprise qui me fait chier présentement avec leurs numéros de téléphone. Je vais appeler là-bas ce soir pour leur dire d'arrêter de me charger parce que là c'est rendu que ma compagnie de carte de crédit me traite de menteuse, merde, et s'ils veulent rien entendre, je vais changer mon numéro de carte de crédit. Et puis je mettrai plus jamais ma carte de crédit dans un truc-machin de parking.
Pourquoi faut toujours que je m'obstine avec le monde, moi, dans la vie ? Ou plutôt, pourquoi le monde entier essait-il de me fourrer ?
A fallu que je me battre pour avoir droit à la garantie du plus bas prix pour ma cuisinière, je suis présentement en train de me battre avec une compagnie de transport qui installe mal ma laveuse et puis je vais me battre bientôt avec une compagnie de parking qui fait de l'argent sur mon dos !

Enfin. Ensuite de ça, suis allée attendre au métro mon copain Alex qui a manqué son autobus et qui a perdu mon numéro de cell, alors j'ai attendu 15 minutes pour rien... Suis arrivée juste à la job pour voir que yavait personne d'arrivé encore alors j'ai attendu 10 minutes toute seule dehors. Je commençais à me sentir niaisée alors j'ai voulu appeler mon chum pour décharger un peu ce que j'avais sur le coeur : et puis il était pas là, je suis tombée sur la boîte vocale. J'ai donc abandonnée, c'est une conspiration.

Wednesday, October 06, 2004

aaaaaaaaaaaaaaaaah le bonheur de la haute-vitesse ! Pouvez-vous le croire ? Moi, pas, je vous jure.

Sinon, j'ai commencé à traduire mon machin de 18 pages, j'en suis seulement aux annexes et je suis déprimée (les annexes sont constitués de documents de sources diverses, statistiques canada et cie, vous voyez le genre, eh bien, avant de traduire ces textes-là, va falloir que je vérifie d'abord si ces textes-là existent déjà en français. Je capote)

Et puis le gaz est cher et me rend folle. Surtout que je descend chez mes parents en fin de semaine, la suivante et peut-être celle d'ensuite aussi. Le 20, c'est la fête de ma mère, et je voulais l'amener au Pacini (pour qu'elle ait 53% de rabais, c'est trop drôle pour le manquer) - mais peut-être que c'est mes parents qui vont venir me voir ce soir-là, parce que je risque de mourir à court d'argent très bientôt.

Tuesday, October 05, 2004

Oh my God.

I mentioned how my boss arrived Monday morning, all proud because she had found "long texts" for me to translate. She handed me a diskette, and asked me to translate the Grant Request first.

I put the diskette into the drive, and saw only two documents on it. I copied them to my Quartz directory on the desktop and opened the grant request. It was 5 pages long, 1700 words. Which I thought was a lot - I mean except for my final literary translation paper, never did I translate anything equally long.

I just finished the grant request and opened the second document, which is titled, and this isn't encouraging in any way : Business plan draft.
So I thought, that's gonna be one tough translation - and then the document appeared on my screen and I saw it's EIGHTEEN PAGES LONG !!!!
There seems to be a lot of tables of content in there, because all in all, it's 5200 words (which is exactly 200 more than what my tutor said he would revise for me, this is getting annoying), but STILL !
This has me busy until next week, that's for sure. I mean I'm leaving in an hour and I'm not even sure if I'll have enough time to read it all. Especially on a computer screen. I hate reading on a computer screen. I like printed stuff. I'll probably ask my boss if she has a printed copy.

Monday, October 04, 2004

Hmm... Il se passe des trucs bizarres ici...

Tout d'abord, je me suis rendue compte que j'avais internet ce matin - et puis ma boss m'a dit que j'étais pas sensée. Autrement dit, tout d'un coup, mon ordi s'est mis à se connecté à partir du réseau (il aurait pas pu faire ça la semaine passée, merde ?). Au bout d'une heure, malheureusement, tout était de retour à l'état original, soit marche-pas. Je viens d'aller remplir ma bouteille d'eau. Je reviens : surprise ! Msn messenger s'est ouvert et m'a loggé !

C'est un peu troublant...

Enfin, on va avoir la haute vitesse aujourd'hui (supposément).
Ma boss est arrivée, toute fière, avec deux giga textes à traduire. J'ai ouvert le premier : il a 1700 mots ! C'est pas mal, au cas ou vous sauriez pas ! (je peux faire mes accents sur ce clavier-là, sauf le maudit u accent grave...) Je capote complètement : en plus, c'est une demande de subvention avec un gros vocabulaire technique, enfin, disons que je compense pour le temps ou j'ai rien foutu la semaine dernière.

J'ai aussi reçu la révision de mon tuteur (au bout d'une semaine, j'espère qu'il compte pas être aussi lent à chaque fois). J'ai plein de trucs modifiés et changés - exactement comme mon prof d'anglais 213 que je détestais... sauf que mon tuteur, LUI, il a compris le principe de la motivation de l'étudiante, et j'ai deux passages avec le commentaire (laconique, mais existant tout de même): bien. J'ai trois questions à lui reposer par e-mail, j'espère que j'ai des chances d'avoir une réponse cette semaine...

J'arrête là-dessus me casser la tête sur la demande de subvention pendant encore 20 minutes avant d'aller diner...