Saturday, March 19, 2005

D'accord. Je suis accro. En plus de mon lapin déprimé, j'ai maintenant un chien et des bébés...
Show de motivation :

Il reste
a. 3 semaines de cours
b. 1 tp et 1 etl en juridique
c. 1 tp et 1 etl en révision
d. 1 examen en anthropo
e. 1 etl en économique
f. 1 tp et 1 take home en français
g. pour un total de 8 travaux d'ici la fin.
J'ai aussi un rendez-vous avec Coordonnatrice Coop cette semaine pour vérifier les cours que je dois prendre dans les deux sessions qu'il me reste.

En récompense
a. je vais aller voir Fame au cégep
b. je vais faire un salaire indécent pendant mon stage
c. je vais faire mes choix de cours le 6 avril (j'ai toujours aimé faire mes choix de cours, c'est juste plus plate de devoir les suivre après)
d. je vais aller voir Evita probablement le 4 septembre (Tweety, ma mère semble vraiment vouloir y aller le samedi, ça te va ?), tout juste avant de recommencer les cours.

(cé pas juste, mes récompenses sont moins nombreuses que les trucs qu'il reste ! je pense que je vais ajouter quelques McFlurry aux oeufs Cadbury pour équilibrer le tout...)
Je suis en train de travailler un foutu TP; soudain, j'ai faim, je veux grignoter. Comme je suis une grande fille, je ne me sens pas l'obligation d'en parler à toute la maisonnée (surtout quand la maisonnée est occupée à jouer au playstation), et je me dirige tout simplement vers la cuisine avec l'idée de me faire des croustilles avec des pains pitas.

Évidemment, des gars qui voient quelqu'un s'affairer dans la cuisine fatiguent très rapidement : il y a une possibilité de bouffe, ils sont intrigué.
"Mais qu'est-ce que tu te fais ? Un repas ?"
"Une collation."

Fou rire de la maisonnée - "une collation, c'est pas sensé prendre 20 minutes à faire..." Ha ! Ha ! C'est drôle !

Comme j'ai bon caractère et que, surtout, je veux qu'ils arrêtent de m'achaler, je me dirige vers eux avec mes croustilles et ma salsa une fois que c'est prêt, sans leur dire de quoi il s'agit. Les deux gars goûtent, trouvent ça bon... C'est alors que je leur dis que les croustilles sont faites de pain pita. La face leur est tombé, mais Baron a quand même pris la peine de souligner que tant que je ne fais pas de tartes aux oeufs, je ne suis pas bonne à marier. Comme ça adonne bien, moi qui ne veux pas me marier.

Enfin, tout ça pour dire que c'était mon petit moment "La petite maison dans la prairie" personnel. Vous savez, je crois que c'est dans le 5ème tome, quand il y a un gros hiver et que les parents n'ont pas de cadeaux de Noël pour Laura et Marie, Maman finit tout de même par leur faire des petits gâteaux en sucre, et tout le monde est époustouflé ? Voilà.

Friday, March 18, 2005

Ma pauvre petite lapine est encore déprimée... Ça fait deux petites pilules que je lui donne, je m'en viens aussi déprimée qu'elle... *soupir*
Bon. Je sais pas trop ce qui se passe, mais j'ai apparemment arrêté de recevoir des e-mails quand on signe mon guestbook. Je m'excuse donc auprès de Tweet, dont j'ai ignoré sans le vouloir les deux derniers messages... Et je m'excuse également auprès de toutes les prochaines personnes qui signeront jusqu'à ce que le système d'alerte par e-mail se remette à fonctionner...
Je reviens du cégep - il évidemment un peu tard pour acheter des bons billets, et comme ma grandeur est un handicap physique qui rend les fois où je dois m'asseoir complètement en arrière très désagréables, j'ai dû me résoudre à prendre à peu près les seuls billets qu'il restait dans les rangées d'en avant... Et qu'est-ce qu'il reste, généralement ? Oui-oui, la toute première rangée... C'est donc là qu'on est, côté jardin - la bonne nouvelle, c'est qu'on va être tous les quatre ensemble (parce que Peanut a décidé de venir, finalement), le samedi le 16 avril, à huit heures. Et je vous rappelle que les billets étaient 20$. Voilà.

Maintenant, pas que je vous aime pas, mais c'est l'heure la plus plate de la semaine, celle où je mets la musique dans le tapis dans l'espoir de rendre le tout moins pénible - c'est l'heure du MÉNAGE !!!
The Crimson Room and the Viridian Room (buried in archives, sorry) were no match for you? (yeah, as if anyone would believe that) Well now go ahead and try The Doors.
Le cégep tient une assemblée extraordinaire aujourd'hui à 2 heures : ça veut probablement dire qu'ils vont retomber en grève.

Ça veut dire qu'à une heure cet après-midi, je dois être à la vie scolaire pour acheter les foutus billets de la comédie musicale !!!

Thursday, March 17, 2005

Quote du jour, pour faire plaisir à Peanut...

Ya juste des carottes en sacs de 5 lb et des carottes sucrées... Si t'aimes mieux, on peut prendre des carottes en libre-service.

D'accord, évidemment, elle est de moi, celle-là... Mais je trouvais pas d'autre terme et je voulais juste finir ma phrase, bon !

Wednesday, March 16, 2005

Alors comme Blogger fonctionne toujours, je tiens à dire quelques trucs :

1. Je suis triste de pas pouvoir aller à la giga manif de cet après-midi. En grande partie parce que ça m'aurait permis de voir Tweety.
2. Je suis extrêmement frustrée de savoir que personne de mon université n'empêchera les gens d'aller à leurs cours aujourd'hui. Merde, c'est une grève d'un jour ! Est-ce que c'est la fin du monde de demander aux gens de ne pas aller à leurs cours pendant UNE JOURNÉE ? Je comprends pas. Je comprends vraiment pas.
3. Je suis fatiguée. J'ai besoin de dormir.
4. J'ai presque fini le foutu TP que j'ai à remettre demain. Je suis stickée sur une câlisse d'expression que je n'arrive à trouver nulle part. Je la trouverai sûrement pas pour demain, mais j'arrive pas non plus à trouver un "n'importe quoi" à mettre pour faire joli dans mon texte. C'est grave. Ce TP récoltera une note horrible. Je déteste ce prof.
5. Je dois aussi protester contre les méthodes de manipulation psychologique de DraG et des machinations qu'il élabore avec Peanut.
6. La bonne nouvelle, c'est que je m'en vais diner chez Lien avec ma maman tantôt. Hourrah.

Tuesday, March 15, 2005

Wow ! Enfin Blogger fonctionne !

Je voulais simplement dire que je suis très contente d'avoir convaincu Tweety de se créer un lapin elle aussi. :)
Ma lapine a moi me semble dépressive : elle est déprimée sans raison à chaque matin (en France, c'est le matin présentement, le très très petit matin) et je dois déployer des trésors d'attention (et de petites pilules) pour lui remonter le moral.

Monday, March 14, 2005

J'ai un lapin ! :)

J'avais complètement oublié, jeudi dernier, de partager avec vous LA quote du jour ULTIME, celle que j'attendais sans le savoir depuis toutes ces années... Évidemment, ça sera pas aussi frappant pour vous que pour moi puisque c'est quand même une question de circonstances, mais quand même.

Vous devez d'abord savoir que l'élément le plus gossant pour un étudiant de traduction c'est que les profs se contredisent sur des trucs aussi basiques que la ponctuation de nos travaux. Par exemple, cette session-ci, dans un cours, il faut que je mette un espace avant le point-virgule alors que dans un autre, je ne dois pas en mettre. Ça peut vous coûter 3 points dans un câlisse de TP. Et c'est totalement subjectif : faut simplement que vous vous souveniez des lubies de chaque prof. Intéressant. Ya un de ces profs-là, celui que ça fait 3 foutues sessions en ligne que j'ai (mais qui prend quand même la peine de venir s'excuser auprès de moi de m'empêcher de parler pendant ses cours), qui est probablement le prof le plus subjectif du monde. Eh bien lui il vous enlève des points pour rien : genre si vous mettez un "l'" devant un "on". C'est grammaticalement correct, mais lui il aime pas ça, donc, c'est 3 points en moins pour vous. Appelons-le C.

Et puis jeudi on discutait justement dans le cours de révision que chaque prof a un protocole différent pour la ponctuation, et c'est LA PROF qui a ajouté, totalement naturellement : "Oui, pis ya C qui invente pratiquement le sien, aussi..."

C'est un moment unique. Magique. J'ai adoré.

Sunday, March 13, 2005

Tenez, un truc que j'ai voulu écrire plus tôt et qui m'a sorti de la tête : un des avantages d'être moi, vous voyez, surtout dans ces temps de vaches maigres, c'est que je ne coûte salement pas cher à soûler. J'ai battu un record de tous les temps hier soir encore. Je vous donnerai pas de détails (j'aimerais bien avoir un minimum de respect sur mon propre blog, s'il-vous-plaît), je vous dirai simplement que c'était plutôt pathétique, que ça n'a même pas coûté 10$ en boisson et ce, même si je mangeais en même temps. (mais merde ! c'est pas sensé être moins pire dans ce cas-là ???)
Ça fait deux blogs que je trouve qui appartiennent à des gens que je connais. C'est vraiment troublant. J'ai l'impression que je n'ai pas d'affaire là, sans raison, vraiment, puisque quand votre blog est public, c'est bien pour que les gens le lisent, mais... Je sais pas.

Je crois que je peux dire que ce qui me fait bizarre, c'est que ces gens-là, je ne les connais pas très intimement. Je leur parle, mais ils demeurent au niveau de "connaissance" et puis j'arrive sur leur blog et je tombe sur tous leurs états d'âme. Ça, c'est bizarre. Généralement, je connais les gens avant de connaître leur blog, ou alors j'apprends à les connaître par leur blog.

Et je me demande comment je réagirais si des gens que je ne connais pas beaucoup venaient me voir un jour en disant : hé, j'ai vu ton blog. Et puis après je pense à tous les trucs que j'ai pu écrire, juste sur Quartz's Song (parce que depuis la dernière infraction, mon autre blog est un exemple parfait d'anonymat et personne ne pourrait remonter jusqu'à moi avec certitude, du moins je l'espère), les trucs que j'écris avant de me mettre les mains sur les oreilles en chantant NA-NA-NA-NA à tue-tête pour être bien certaine de jamais avoir de feedback (j'en ai déjà voulu mais c'est bien fini maintenant) - eh bien ces trucs-là, ce sont mes petites stunts personnelles et la plupart du temps, quand je les écris, je me dis que je sais qui me lis et que je n'ai pas à leur cacher ces trucs-là.

C'est un jeu que je faisais parfois au tout début du blog, j'écrivais des paragraphes et puis je les relisais plusieurs fois, en me disant : et si X lisait ça ? Et si Y lisait ça ? Et si c'était Z ?
Et j'ai beau dire que ce que j'ai écrit, tout ce que j'ai écrit, je le défend toujours aujourd'hui et devant n'importe qui, je n'en ai pas honte et je ne le cacherais pas à quiconque - c'est pas toujours exact à 100%.

C'est pas la fin du monde, mais c'est un peu ça qui se passe, et je me demande si je suis toute seule à avoir déjà joué à ce jeu-là.
What's the name of that game that we are playing
But whenever I think that we are winning
Then you roll the dice, take a slide
Right back to the one from ninety-nine
Is it gonna go on like this forever
Are we gonna take that last step together
Going round and round and up and down
Feels just like Snakes and Ladders
Petit commentaire sur le Tout le monde en parle de ce soir. Yavait les représentants de la CASSÉÉ et de la FEUQ qui venaient discuter des grèves étudiantes, sujet sérieux et légitime, puis soudain, en plein milieu, ya Stéphane Rousseau (qui, faut quand même bien le dire, commençait à avoir son quota d'alcool) a demandé : "Est-ce que ya quelqu'un qui a du papier à rouler ?"

Personnellement, je lui aurais sauté dans la face. C'est bien pour ça que je suis pas une porte-parole.
Mais une fois dans ma foutue vie, j'aimerais que les étudiants puissent passer pour autre chose que des idéalistes finis ou des poteux.
S'ensuivit une réaction de la blonde de Baron, du genre : "Quartz la trouve pas drôle, elle est étudiante elle aussi." C'est troublant, parce qu'elle et son chum sont aussi des étudiants, à cette différence près qu'eux sont à une école de métiers. D'accord, leurs frais sont moins élevés que les miens, mais ça nous met pas sur des niveaux différents.
Je sais pas trop ce qu'elle opposait au fait que j'étais étudiante, mais j'espère sincèrement que c'était pas qu'eux, ils étaient adultes.
Quelques points généraux sur la fin de semaine à Ottawa (parce que je suis trop fatiguée pour en faire un texte détaillé et continu) :

A. Tout d'abord, on a pris le même chemin (évidemment) que lors de mon voyage dans l'Ouest avec Tweety. Souvenir marqué de matin très tôt, de Tweety qui réclamait un petit dessin de couronne sur les numéros d'autoroute du Québec, et surtout, de rush d'adrénaline.
B. Notre suite était pratiquement plus grande que notre appartement au complet. Ce n'est pas une exagération. Je serais prête à prendre une gageure. Le micro-onde de la cuisine avait trois fois plus de boutons que le nôtre. Les fenêtres étaient 5 fois plus grandes que les nôtres, la salle de bain trois fois plus grande que la nôtre et on avait un sofa et deux fauteuils, ce qui est oui ! plus que dans notre appart' ! Au moins, la télé était plus petite. Et le four était à serpentins, pas à céramique. Et le frigidaire était plus petit. Enfin, seul point négatif, c'étaient les oreillers qui étaient gigantesques et durs. Je me suis tapée des crampes dans le cou la première nuit, puis j'ai utilisé un coussin du sofa la deuxième. Merde, yavait même une laveuse-sécheuse !
C. Avions également accès à une salle d'exercice, un sauna, une chambre à vapeur, une piscine et un bain tourbillon. Avons skippé les trois premiers (cé plate un sauna tout seul, mettons) mais avons profité de la piscine et du bain tourbillon. Le bain tourbillon était carrément dans la piscine, ce qui vous donne l'occasion d'y rester des heures : quand la chaleur commence à vous donner le tournis, vous sautez dans la piscine; quand les enfants deviennent trop nombreux dans la piscine, vous retournez dans le tourbillon. Bref, un cycle qui ne finit plus.
D. N'allez pas patiner sur le Canal Rideau au mois de mars. Ce n'est plus patinable, c'est de la slush. Sérieusement : yavait des gens qui faisaient leur jogging sur la glace. Le résultat, c'est que pour patiner là-dessus, vous forcez trois fois plus pour parcourir le quart de la distance parcourue normalement d'un coup de patin. Moi, je m'en suis rackée un muscle de la cuisse qui m'était totalement inconnu jusqu'à ce matin. Un muscle très croche. À moins que je me le sois crochi en patinant, faudrait évaluer.
E. À Ottawa, les gens parlent anglais. J'ai un chum qui perd ses moyens à l'idée de parler anglais. J'ai réussi à lui faire commander son plat lui-même deux fois sur les trois repas qu'on a pris au resto. C'est quand même pas si mal. Ce matin, après avoir choisi son déjeuner, il a opté pour un subtil : "faque je peux aller m'asseoir pendant que tu commandes ?" Je dois avouer que quand le plat que vous voulez s'appelle le "croque-matin", ya de quoi se sentir vaguement stupide à le prononcer à l'anglaise.
F. Finalement, une énième petite chronique-conseil aux gars.
Disons qu'avant de quitter un hôtel, votre copine vous dise d'attendre 30 secondes qu'elle vérifie le chemin à prendre pour arriver à la 417 pour pouvoir bien vous orienter et que vous refusiez en disant que vous savez où vous vous en allez : ça a intérêt à être le cas. Si après qu'elle vous ait amené assez près de l'autoroute pour que vous commenciez à apercevoir des panneaux, vous commencez à faire des jokes plates signifiant que vous voyez les panneaux et que vous n'avez plus besoin de son aide, vous avez intérêt à, effectivement, bien lire vos panneaux. Si c'est votre copine qui, à la dernière minute, doit vous dire que vous êtes en train de prendre l'autoroute dans le mauvais sens, vous devrez accepter que ce petit épisode vous sera régulièrement remis dans la face. Voilà. Bonne nuit à tous.