Sunday, March 13, 2005

Quelques points généraux sur la fin de semaine à Ottawa (parce que je suis trop fatiguée pour en faire un texte détaillé et continu) :

A. Tout d'abord, on a pris le même chemin (évidemment) que lors de mon voyage dans l'Ouest avec Tweety. Souvenir marqué de matin très tôt, de Tweety qui réclamait un petit dessin de couronne sur les numéros d'autoroute du Québec, et surtout, de rush d'adrénaline.
B. Notre suite était pratiquement plus grande que notre appartement au complet. Ce n'est pas une exagération. Je serais prête à prendre une gageure. Le micro-onde de la cuisine avait trois fois plus de boutons que le nôtre. Les fenêtres étaient 5 fois plus grandes que les nôtres, la salle de bain trois fois plus grande que la nôtre et on avait un sofa et deux fauteuils, ce qui est oui ! plus que dans notre appart' ! Au moins, la télé était plus petite. Et le four était à serpentins, pas à céramique. Et le frigidaire était plus petit. Enfin, seul point négatif, c'étaient les oreillers qui étaient gigantesques et durs. Je me suis tapée des crampes dans le cou la première nuit, puis j'ai utilisé un coussin du sofa la deuxième. Merde, yavait même une laveuse-sécheuse !
C. Avions également accès à une salle d'exercice, un sauna, une chambre à vapeur, une piscine et un bain tourbillon. Avons skippé les trois premiers (cé plate un sauna tout seul, mettons) mais avons profité de la piscine et du bain tourbillon. Le bain tourbillon était carrément dans la piscine, ce qui vous donne l'occasion d'y rester des heures : quand la chaleur commence à vous donner le tournis, vous sautez dans la piscine; quand les enfants deviennent trop nombreux dans la piscine, vous retournez dans le tourbillon. Bref, un cycle qui ne finit plus.
D. N'allez pas patiner sur le Canal Rideau au mois de mars. Ce n'est plus patinable, c'est de la slush. Sérieusement : yavait des gens qui faisaient leur jogging sur la glace. Le résultat, c'est que pour patiner là-dessus, vous forcez trois fois plus pour parcourir le quart de la distance parcourue normalement d'un coup de patin. Moi, je m'en suis rackée un muscle de la cuisse qui m'était totalement inconnu jusqu'à ce matin. Un muscle très croche. À moins que je me le sois crochi en patinant, faudrait évaluer.
E. À Ottawa, les gens parlent anglais. J'ai un chum qui perd ses moyens à l'idée de parler anglais. J'ai réussi à lui faire commander son plat lui-même deux fois sur les trois repas qu'on a pris au resto. C'est quand même pas si mal. Ce matin, après avoir choisi son déjeuner, il a opté pour un subtil : "faque je peux aller m'asseoir pendant que tu commandes ?" Je dois avouer que quand le plat que vous voulez s'appelle le "croque-matin", ya de quoi se sentir vaguement stupide à le prononcer à l'anglaise.
F. Finalement, une énième petite chronique-conseil aux gars.
Disons qu'avant de quitter un hôtel, votre copine vous dise d'attendre 30 secondes qu'elle vérifie le chemin à prendre pour arriver à la 417 pour pouvoir bien vous orienter et que vous refusiez en disant que vous savez où vous vous en allez : ça a intérêt à être le cas. Si après qu'elle vous ait amené assez près de l'autoroute pour que vous commenciez à apercevoir des panneaux, vous commencez à faire des jokes plates signifiant que vous voyez les panneaux et que vous n'avez plus besoin de son aide, vous avez intérêt à, effectivement, bien lire vos panneaux. Si c'est votre copine qui, à la dernière minute, doit vous dire que vous êtes en train de prendre l'autoroute dans le mauvais sens, vous devrez accepter que ce petit épisode vous sera régulièrement remis dans la face. Voilà. Bonne nuit à tous.

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