Tuesday, October 03, 2006

Bon, j'ai enfin un peu de temps pour m'effoirer et raconter mon déménagement.

Vendredi matin, je me suis levée en même temps que Peanut pour avoir le temps de démonter mon bureau d'ordinateur, débrancher ma laveuse-sécheuse, finir de paqueter et loader mon auto avant l'arrivée de mes déménageurs. J'ai dit au revoir à Peanut et à DraG, et même Concierge est monté me souhaiter bonne chance, ce qui m'a surprise et vraiment fait plaisir puisque, comme je l'ai déjà mentionné, ce genre d'attention de la part des gens que je connais moins bien est sans doute ce qui me touche le plus.

Mes parents sont arrivés un peu avant huit heures avec mon piano. C'est donc mon papa qui a débranché ma laveuse-sécheuse pendant que moi je me battais avec mon foutu bureau d'ordi pour trouver quels boulons je devais dévisser pour le séparer en deux. Mes déménageurs sont arrivés un peu avant huit heures et demi et ils ont sortis tout mon stock en un peu plus d'une heure. Ils étaient d'ailleurs super sympathiques et très drôles. Et, surtout, un des deux avait exactement la même voix que Jean-Michel Anctil. Par conséquent, je vous les recommande officiellement : il s'agit d'ADT Déménagement (ne vous fiez pas à l'horrible traduction française du site).

Mon père nous a quitté quand les déménageurs ont eu embarqué le piano parce qu'il travaillait ce matin-là. Quand tout a été dans le camion, moi et ma mère avons embarqué dans Tweenie pour nous rendre à mon nouveau chez moi. J'ai même fait un détour pour lui montrer exactement le chemin qu'elle aura à prendre de chez elle quand elle viendra me visiter. J'ai remporté le pari que j'ai fait avec ma mère en réussissant à faire tout le trajet avec le trois quart de ma tank de gaz.... en grande partie parce qu'on ne croise aucune station d'essence une fois débarqué de l'autoroute, en se rendant chez moi. Disons que je devais pas être loin de la sécheresse, mais bon. J'ai quand même fait 487 km avec une tank, ce qui est mon maximum. (Oui, je le sais, j'ai une tank minuscule, vos gueules.)

Les déménageurs sont arrivés chez moi quinze minutes après nous : il était à peu près midi et demi. Ils ont vidé le camion en trois quart d'heure et ma mère et moi sommes allées diner au centre d'achat (après que je sois allée mettre de l'essence, évidemment) et puis je me suis attaquée au ménage et à l'aménagement de la cuisine pendant que ma mère nettoyait la salle de bain. (Je sais, c'est lâche de ma part, mais elle l'a offert et puis moi, j'ai déjà donné en fait de salle de bain, cette année : j'ai nettoyé celle de Galia.) On a passé tout l'après-midi et une bonne partie de la soirée à nettoyer et défaire des boîtes et il devait être près de 8h quand on a enfin arrêté et qu'on est parties acheter de la pizza et quelques trucs pour déjeuner le lendemain. On a d'ailleurs réussi un beau coup en sortant de chez Mike's avec la pizza : ma mère et moi, sans nous consulter, nous sommes dirigées vers la même voiture, moi du côté conducteur et ma mère du côté passager... puis j'ai réalisé que la voiture vers laquelle nous nous avancions avait un toit ouvrant. Ce que Tweenie n'a pas. Bravo nous !

Alors on a soupé et on a écouté les quelques postes bâtards que je pognais.... c'était plutôt déprimant parce que ça se résumait à Radio-Canada, CTV, TVO et Télé-Québec... Ma mère a dormi sur mon futon et moi j'ai dormi sur mon surmatelas, toutes les deux dans le salon. J'ai eu un vague flash-back du verglas, où on dormait tous dans le salon parce que c'était là qu'était le foyer.

Le lendemain, en attendant la livraison de mon four et de mon frigidaire, j'ai fait faire des maths à ma mère. C'était extrêmement divertissant, ça m'a rappelé un tas de bon souvenir du temps où j'aimais les maths. C'est triste que le cégep ait tout gâché parce que c'était le fun, avant ça. Donc j'ai entrepris d'expliquer à ma mère les priorités des opérations et le principe des chiffres négatifs. En fait, même quand mes livreurs sont arrivés, j'essayais de faire comprendre à ma mère comment multiplier 9 par -3, si bien qu'un des livreurs a fini par lui souffler la réponse.

On a continué un peu les maths après la livraison puis on a fait une tentative de départ vers le IKÉA, où je voulais acheter ma table de cuisine, mes chaises, mon lit, mes tables de chevet et mon matelas. Heureusement, ma mère a voulu appeler mon père et il nous a appris qu'il était presque arrivé chez moi. J'ai donc fait demi-tour pour attendre mon père, et c'est avec lui qu'on est allées faire mon épicerie et puis faire des commissions au Wal-Mart et chez Rona, remettant le IKÉA à plus tard. Il faut d'ailleurs noter que le mâle de la génération précédant celle du mâle moderne a un flair sans faille quant à ses instincts primitifs style marteau-scie-rénovation-boum-boum : nous sommes au petit bonheur la chance et mon père nous a mené chez Rona directement. Impressionnant.

Sommes allés souper chez Kelsey's (comme j'ai dit, je convertis mes parents aux restaurants que j'aime) avant de nous rendre au IKÉA où j'ai découvert qu'une grand partie de ce que je voulais était sold out. J'ai quand même réussi à ramener mes chaises et à arranger la livraison de ma table et de mon lit (matelas inclus) pour lundi. En revenant, mon père a monté mes six chaises - sa motivation m'a étonnée. Quand il a eu fini, il était passé minuit !

Peanut a retonti chez nous vers 4h30 du matin, ayant passé la journée à déménager ses propres trucs et passé la soirée avec ses chums, avec des framboises suédoises et des pets de soeur.
Je me dois d'ailleurs de mentionner que Peanut a voulu me faire une surprise avec ses pets de soeur, mais que comme c'était moi qui m'occupait du rayon pâtisserie, à l'appart', il ne savait pas que le plat Tupperware rempli de poudre blanche était rempli de bicarbonate de soude et non de farine. Si bien qu'il m'a téléphoné vendredi soir après avoir goûté à sa première batch qui avait un goût étrangement dégueulasse pour me demander, soupçonneux, quessé que c'était ben cette affaire-là et est-ce que ça se mangeait, au moins ? Mais bon, les pets de soeurs qu'il a fait avec la farine, eux, étaient délicieux !

Dimanche matin, nous sommes allés déjeuner tous les quatre au Patio Vidal. C'est généralement avec DraG que je compte les moments bizarres, mais je dois avouer qu'aller déjeuner avec mes parents et mon ex, c'était pas mal. Surtout quand la serveuse est arrivée, à la fin, avec une facture par "couple".
Sinon, la serveuse nous a confié qu'elle venait de Mont-Tremblant et qu'elle n'aimait pas du tout Gatineau. C'est compréhensible, d'ailleurs, passer de la campagne à la ville, c'est un choc pour n'importe qui.

Moi, par contre, j'aime bien le coin : je suis dans une petite rue tranquille en plein centre-ville, c'est parfait. Enfin, ça me semble parfait, ça fait quand même que quelques jours que je suis ici.

Mes parents sont partis en début d'après-midi et moi et Peanut avons fait un peu de magasinage. Quand il est parti, en soirée, j'ai plogué mon DVD-VHS et j'ai fait un scan des canaux que je pognais, histoire de savoir si j'étais bel et bien condamnée au câble - et non ! Simplement, les canaux ne sont pas les mêmes qu'à Montréal : TVA est au 40, TQS au 34 et CTV au 13. En bonus, je capte également OMNI et TVO et, surtout, un poste en arabe. Oui-oui, en arabe.

Hier, ma ligne téléphonique est entrée en fonction. J'en ai profité pour configurer mon internet (la connexion est plus rapide ici, d'ailleurs) et mettre en place mon service d'interurbain. Qui d'ailleurs chiait jusqu'à ce soir, mais bon, il marchait tout à l'heure et je me croise les doigts pour que ça continue. Sinon, mon lit et mon matelas ont été livrés en fin d'avant-midi, mais on m'a appris que ma table était oversold et qu'on me la livrerait un autre jour. Je suis allée chez Fabricville essayer de me faire faire des rideaux sur mesure mais le prix m'a tellement fait peur que j'ai décrété que j'allais m'acheter des rideaux pré-faits et utiliser le ruban thermocollant d'IKÉA pour les raccourcir. À mon retour, j'ai décidé de tenter le tout pour le tout et de m'attaquer à mon lit IKÉA. Je me rappelle très bien de l'épisode d'assemblage avec Peanut et de mon rôle grandement inutile et incapable. Je me suis dit que je me rendrais aussi loin que je pourrais et que je laisserais le reste au prochain mâle de passage chez moi - probablement mon père. À l'étape 5 de 10, j'étais super fière de moi. Mais j'ai fait encore mieux : je me suis rendue à l'étape finale ! J'ai monté mon tout premier meuble IKÉA moi-même ! Lors de mon dernier déménagement, le seul meuble que j'avais monté, c'était le support à essuie-tout... Oh, et aussi la tablette dans l'entrée. Mais bon. Vous voyez le genre. J'ai donc pu dormir dans mon lit hier soir.

Aujourd'hui, j'ai gossé avec mon service d'interurbain qui plantait et je suis allée courailler un peu partout pour essayer de me trouver des rideaux de la bonne couleur. J'ai trouvé 3 couleurs sur 4 chez IKÉA et la dernière chez Canadian Tire à un prix horrible. J'ai pas acheté aujourd'hui parce que selon le site d'IKÉA, une seule couleur sur les trois est disponible au IKÉA d'Ottawa et j'espère que je pourrai les avoir toutes les trois si j'y vais demain. En couraillant comme ça, je suis tombée sur la femme du cousin à mon père. J'ai vraiment fait le saut, quelqu'un qui m'appelait par mon nom dans ces terres lointaines !

Sinon, j'ai appelé IKÉA pour savoir quand ma table serait livrée et on m'a répondu qu'on m'appellerait pour arranger la livraison quand ils auraient des tables. Heureusement que la fille était pas dans ma face, j'ai tendance à pas endurer qu'on me prenne pour une poire et me semble qu'une Ontarienne, c'est l'idéal à frapper. Mais bref.

C'est pas mal ça pour le moment. D'autres nouvelles suivront éventuellement.

1 comment:

Anne said...

Pour les interurbains, je n'ai qu'un mot : Skype.