Saturday, May 25, 2002

Demande :
Plaignez-moi vite. J'ai un énorme mal de tête. Ça changera rien d'avoir de la pitié, mais ça peut pas faire de mal.

Réflexion :
Faudrait ben que j'arrête de faire des listes de ce style-là. Ça commence à être redondant.

Nouvelle habitude :
Bon, j'ai passé les deux dernières semaines à déconner avec Tweety en faisant des rythmes musicaux absolument pourris pour notre fun personnel. Bien sûr, par la force de l'habitude, j'ai continué à faire ça chez moi dans l'unique but de tomber sur les nerfs de mes parents.
Sauf que là, l'habitude est totalement acquise, je crois : j'ai passé la matinée à faire des «boum-tchika-boum» à la job. Et on se souvient tous que lorsqu'elle travaille, Quartz se transforme en petite-fille-bien-sage-bien-tranquille-à-sa-place... Ça commence à être grave si mes autres personnalités empiètent malgré moi sur celle-là. Parce que des personnalités relaxes, j'en n'ai pas beaucoup !

Ah, j'ai mal à la tête !
À un point tel que j'en ai perdu le fil de mes idées. Ah oui !

Obsession-compulsivité de la journée :
Faut que je me coupe les ongles ! Il faut que je me coupe les ongles ! C'est quand même chien quand on pense que pendant les 2 ou 3 ans après avoir arrêté de me ronger les ongles, mon plus grand rêve était de trouver un moyen de ne pas être obligée de me couper les ongles. Maintenant que j'ai lâché le piano et que je pourrais me faire pousser des ongles à la Freddy, eh bien les ongles longs, ça me rend folle ! Il faut que je les coupe !!!
Et tant qu'à être là-dessus, il faut aussi que je me fasse les sourcils, mais ça j'en suis pas encore au point de l'obsession. Ça s'est encore jamais rendu là - c'est pas pour rien que je passe ma vie à perdre ma ligne et à devoir retourner chez l'esthéticienne !
Ah ! Mes ongles m'énervent !

Dilemme de la journée :
Ce matin, au resto, ya un monsieur qui avait échappé son café sur son napron (ayoye ! comment ça s'écrit ???) et il m'a arrêtée pour que j'essuie sa place avec ma guenille et, je sais pas, je crois que je lui ai dit qu'il était mieux de faire attention la prochaine fois parce que j'étais pas très fière de lui (encore ma personnalité mongole qui prend le dessus sur ma personnalité tranquille), en tk, quelque chose d'approchant, et quand je suis repassée, il m'a demandé si je travaillais juste la fin de semaine. Je lui ai dit que pour le moment, je travaillais seulement le samedi, et il m'a demandé si je me cherchais quelque chose de mieux.
Ça s'adonne que ce monsieur-là et sa femme ouvrent un genre de Dairy Queen pas très loin et «on te trouve très dynamique et c'est du monde comme ça qu'on cherche». Ça a juste très mal adonné que j'étais en plein rush et j'avais deux groupes de personnes à placer, alors j'ai pas retenu exactement où était situé le Dairy Queen en question - mais je suis pas mal sûre qu'en fouillant dans le journal ou en demandant, je vais pouvoir retrouver. Alors, oui, je me suis faite offrir une job ce matin (à ma job, trouvez l'erreur).
Je suis très tentée de la prendre parce que :
  • S'ils comptaient m'offrir autre chose que la fin de semaine, ça sent le temps plein pour l'été, d'après moi. J'apprécierais beaucoup d'avoir une seule job à temps plein au lieu de deux à temps partiel... Ça paraît pas, mais ça vient très épuisant. En plus, j'ai plus ou moins le goût de retourner au couvoir cet été. Je commençais à trouver ça moins motivant déjà l'an passé (jusqu'à ce que Monsieur Cute soit engagé, mais ça, c'est une autre histoire), alors, si je n'avais pas à y retourner, je ne pleurerais pas. Quant au restaurant où je travaille présentement, je n'y serai jamais à temps plein, c'est officiel. En plus, je peux seulement y travailler les matins, ce qui est pas très pratique durant les temps de cours.
  • Toujours à propos du temps plein, ça risquerait de me donner pas mal d'argent - plus que ce que j'ai comme revenu, présentement. Et on se souvient que dans un an, je vais à l'université et que l'été prochain, je suis sensée partir à travers le Canada.
  • Si je passe un été à temps plein, à la prochaine session avec mes 4 cours - dont possiblement un par correspondance, et que j'aurais possiblement déjà fait (Non, je ne veux pas en parler, merci beaucoup) - je pourrais avoir un horaire pas pire et peut-être travailler quelques soirs durant la semaine.
  • Ensuite de ça, la session d'après, je la prends sabbatique pour faire la comédie et travailler comme une débile pour me ramasser de l'argent pour mon voyage. Je pourrais encore me retrouver à temps plein et travailler à tous les jours sauf les mercredis et les dimanches. Bon, c'est sûr qu'il y a la semaine de mars et la semaine de show qui compliquent un peu les choses, mais il ne faut pas oublier que dans tous les cas, j'ai mon coussin de sécurité, soit le couvoir.
  • Comme mentionné plus haut, au mois de mai, je pars à travers le Canada, mettons 3 semaines. Ensuite, si je n'ai plus ma job, je peux m'en chercher une autre, et en attendant, j'ai toujours le couvoir, et je peux même aussi essayer de retourner où je travaille pour le moment, s'ils ont besoin de moi.

Bon. On voit comment ça peut être tentant.
D'un autre côté, c'est un peu un coup de dé de partir comme ça, et j'aime beaucoup ma job, mais...
Je crois bien que ça serait stupide de ma part de ne pas sauter sur l'occasion.
Pour l'instant, d'une manière ou d'une autre, je m'étais donnée jusqu'à la fin de semaine prochaine de congé pour relaxer avant de me mettre à travailler vraiment. Cette semaine, je vais me renseigner sur cette place-là, trouver où c'est et tout, et qui sait, peut-être que samedi prochain, petit monsieur et sa femme vont revenir déjeuner.
Je pense que je vais changer de job ?

Décision :
Je suis beaucoup trop fatiguée et maganée et j'ai BEAUCOUP TROP MAL À LA TÊTE pour sortir ce soit. Je pense qu'on va se passer de moi au party ce soir.

Conseil :
Je devrais arrêter de noter ce dont je ne veux pas nécessairement me souvenir. Par exemple, j'avais oublié que j'avais rêvé qu'Anne-Marie était morte. J'en suis encore traumatisée.

Bon, et maintenant, il faut vraiment que je coupe ces foutus ongles-là !

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