Friday, July 05, 2002

Bonjour à tous !

J'ai fini de travailler à onze heures moins le quart - et c'est vraiment ce qui est merveilleux quand vous commencez à travailler à cinq heures. Parce que travaillez près de six heures et vous avez encore tout votre journée devant vous.

Mais bon, franchement, c'est peut-être simplement que je manque d'entraînement, mais trop de bonne heure, moi, je suis vraiment bonne à rien. Vous avez été témoins de ma difficulté à faire des phrases hier matin, eh bien, ce matin, j'étais encore plus fatiguée qu'hier, j'avais même encore mal aux pieds, et tout le monde à la job a pu me voir graduellement émerger de l'espèce de brume qu'il y a dans mon cerveau de bonne heure le matin.

Explication : d'habitude, à cinq heures, en rentrant, la première chose que l'on fait, c'est sortir les dindes, c'est-à-dire les prendre et les mettre dans les bacs par groupe de 20. Alors on en prend 5 dans nos mains et on répète 4 fois. C'est très répétitif, mais très simple, et à peu près au niveau de mes capacités à une heure comme ça - je dis à peu près, parce que plus souvent qu'autrement, je suis tellement dans les vapes que je compte tout croche, du style «5, 10, 11, 12...» ou bien je continue simplement de rajouter des dindes au-delà de 20.
Eh bien, si vous vous souvenez bien, hier après-midi, on a sorti les dindes pour ce matin. Donc, ce matin à cinq heures, en rentrant, on n'avait pas de dindes à sortir, alors j'ai été pognée pour me pitcher tout de suite sur les pouces avec deux autres personnes. Mettons que j'allais très, très, très lentement.
Ensuite on m'a foutue sur une machine à laquelle j'avais pas touchée depuis 2 ans, alors il a fallu que je me réveille un peu pour me souvenir comment ça marchait, et ensuite, le banc que j'avais était tellement inconfortable que ça a achevé de m'ouvrir les yeux.
Il était environ six heures.

Donc, tu vois, Tweety, si tu veux absolument qu'on parte à 3 heures du matin quelques fois pendant notre voyage, moi, j'ai absolument rien contre, sauf que c'est toi qui conduis...

J'ai parlé hier un peu des personnes bizarres avec qui je travaille, et j'avais oublié de parler du grand gars fraîchier à qui je parle même pas et qui trouve quand même le moyen de me tomber sur les nerfs...
Je suis sérieuse : on ne s'est jamais parlé, jamais, jamais, jamais, et aujourd'hui, il feuilletait une circulaire d'un magasin style Futurshop, et tout d'un coup il s'est tourné vers moi pour me demander :«Il a combien de gigs, ton ordi ?»
Okay, là, il faut m'expliquer !
Soit c'est écrit sur mon front que je suis capable de soutenir une conversation moyenne à propos d'informatique, ou bien - et c'est pour ça que je penche - j'ai l'air d'une petite nature impressionnable et il voulait impressionner quelqu'un. Parce que bon, si je savais pas, il avait le plaisir de se penser bon parce que lui il connaît ça et pas moi, et sinon, il avait le plaisir de se penser bon parce que lui il a un disque dur de 40 gigs.
Il se pense aussi bon sur une base régulière parce qu'il parle bien anglais et qu'il voit des films en anglais. En gros, il m'énarve !

Parlant d'anglais, d'ailleurs, j'ai découvert que 2 des Chinois qui font le sexage - qui ne sont d'ailleurs pas Chinois du tout, mais Coréens, mais dla marde, ça revient au même - ne parlent ni français ni anglais. Ils ne parlent que coréen. Et ils habitent en Ontario. Ils font comment pour communiquer, alors ? Ils font du mime ? Ou ils utilisent des pictogrammes ? Parce que non, mes bosses ne parlent pas coréen. Et en Ontario, à moins que je me méprenne fortement, la langue officielle n'est pas le coréen non plus. Si cé le cas, en tk, Tweety, on va se faire du fun l'été prochain !

Au fait, tout le monde, avez-vous remarqué la température ? J'ai dormi sans fan hier pour la première fois depuis une semaine ! ::bonheur::

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