Sunday, July 07, 2002

Un résumé de mon shift de travail, et les leçons retirées :

Aujourd'hui, j'étais spécialement de bonne humeur. Ce qui est relativement rare. Pas que je sois toujours frustrée ou quoi que ce soit, surtout à la job, mais en temps normal, ya toujours un petit nuage sombre en quelque part en arrière. Mais bon. Pas aujourd'hui. Et, ô découverte, quand je suis spécialement de bonne humeur et assez relaxe, j'en deviens pratiquement sociable.

Ya un nouveau qui rentrait aujourd'hui, comme j'avais déjà dit, et bon, c'était sa première journée, il connaissait personne, alors il était tout gêné et il disait pas un mot. Je comprends totalement, mais bon, si on se réfère à ma liste de personnalités, c'est Quartz mal-à-l'aise qui entre en fonction à ce moment-là... Sauf que vu que l'autre était encore plus gêné que moi, et que moi, je savais où je m'en allais et que je connaissais le monde autour, que l'autre soit mal-à-l'aise, ça m'en rendu moins mal-à-l'aise - bon, parce que je suppose que je rentre dans la catégorie de personnes que le fait d'avoir un plus petit pas loin permet de remonter. Pathétique, je sais, mais au moins, j'ai le bonheur de vous affirmer que je ne descend pas personne pour avoir un plus petit. C'est juste que s'il y en a un à portée de la main, cé sûr que je vais me sentir mieux :) Vous vous demandez encore pourquoi je me demande pourquoi ya du monde qui m'aime bien ?

Au bout de quelques heures, je me suis rendue compte que la personnalité en fonction était Quartz leader, que je n'ai jamais définie, parce que bon, elle devient active sans que je m'en rendre nécessairement compte...

Ensuite de ça, ya encore quelqu'un d'autre qui a découvert que je suis chatouilleuse pour mourir. C'en est vraiment triste, je suis une victime à tous les dimanches !

Ah, et j'allais oublier de vous dire que j'ai réussi, en très exactement quatres heures et quart de travail, à casser 3 assiettes. Oui, trois ! Vraiment pas très fort ! J'en ai cassé une que j'ai jamais vue tomber, et les deux autres plus tard (ç'aurait dû être trois, mais j'en ai rattrappé une, heureusement), sauf que c'était devant mon boss, qui a commencé à tout me dire comment c'était pas brillant ce que je venais de faire, et à tout m'expliquer ce que j'aurais dû faire. Sauf que, de une, il savait même pas pourquoi les deux assiettes étaient tombées, et c'était pas seulement de ma faute, merci beaucoup, de deux, ça va faire 2 ans que je travaille là, je sais très bien ce que je dois faire, encore merci, et de trois, je déteste quand mon boss radote et que je sais que peu importe ce que je vais lui répondre, il comprendra pas. Alors je l'ai enduré pendant quelques minutes, en me frustrant de plus en plus, parce que merde, j'ai juste cassé des assiettes, c'est pas un crime d'état ! et j'ai fini par lui dire «c'est donc plate que ça soit pas toi qui fasse ma job».
Pendant une fraction de seconde, j'ai littéralement vu les rouages dans sa tête s'actionner pendant qu'il essayait de comprendre ce que je voulais dire par-là, et ensuite, j'ai eu peur pendant une autre fraction de seconde d'avoir été trop loin en lui disant ça, mais il a simplement répondu que si c'était lui qui faisait ma job, il ne ferait pas d'erreur, ce à quoi j'ai dit que c'était bien ce que je disais, et puis il est parti... seulement pour revenir plus tard en jasant avec un cuisinier, pour glisser subtilement en passant à côté de moi que quelqu'un avait cassé des assiettes et que c'était donc pas brillant.
Je lui ai décoché un regard assez bête, cette fois-là il a compris et m'a dit qu'il n'en parlerait plus.
Non mais, je n'ai aucun problème à me faire ridiculiser si au moins c'est drôle ! Me faire traiter d'imbécile parce que je casse des assiettes, là, ya des limites !

Et finalement, on n'a toujours pas fait les fraises, et ça devrait être cette semaine. Je sais pas trop comment c'est arrivé, mais je viens d'amorcer un bon horaire de travail... Et je m'en vais voir RENT jeudi !!!

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