Sunday, December 12, 2004

Ya du monde que je rentrerais volontiers dans le mur.

10 heures et quelques, on buzz à l'appart'. Je jette un coup d'oeil par la fenêtre alors que Peanut ouvre, pour apercevoir la déneigeuse. Je me dirige vers la chambre pour me mettre des bas et chercher mes clefs, et j'entends une voix de salope crier à Peanut, d'en bas : "Est-ce que ça serait possible de déplacer l'auto ? C'est parce que ça fait 10 minutes qu'on est là pis qu'on klaxonne..."

Je maugrée donc à moi-même : "Ben oui, crisse, je le sais, moi, que quand ya un cave qui klaxonne dehors que ça veut dire qu'il faut que j'enlève mon char du stationnement..."

Je me dirige vers la cuisine, enfile mon manteau, et j'entends retentir le klaxon de la déneigeuse. Je lance un "Ben oui, les nerfs !" exaspéré, qui a pour effet de probablement frustrer la petite madame bête d'en bas, laquelle retourne s'asseoir dans la déneigeuse avec son compagnon au klaxon.

Je sors. Le monsieur au klaxon m'arrête pour me demander si le monsieur à qui appartient la troisième auto (moi, une, Grébiche, deux) va la déplacer. (Est-ce que j'ai l'air de le savoir, moi ? C'est pas ma job, de lui demander de tasser son char...) Je lui réponds que je vais changer mon auto de place, et puis que je vais aller voir. Sauf que le temps que moi et Grébiche tassions notre auto, lui s'empresse de déneiger l'entrée immédiatement, si bien que quand je ressors avec les clefs de l'auto de Concierge, eh bien il est pratiquement trop tard. J'ai donc laissé l'auto là et je suis rentrée en sacrant chez nous, pour évidemment trouver Voisine Fatiguante qui m'attendait sur le pas de sa porte. Bor-del.

Enfin. C'était l'épisode frustrant de la matinée.

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