Thursday, September 15, 2005

Je vous avais promis l'histoire il y genre un mois, mais je tiens mes promesses.... J'ai écrit ça d'un jet pendant mon cours, c'est pas parfait mais j'ai pas envie de la retravailler. Si je la retravaille, je sais que je vais m'éloigner et m'enfoncer dans les symboles, alors que je préfère garder le tout compréhensible.

Lui seul aurait pu expliquer ce qui s'était passé. Ou peut-être pas. Il avait été suffisamment malade dans sa vie pour ne plus s'attacher à la cause. Peut-être aussi qu'il ne la connaissait pas. Peut-être qu'il n'y en avait pas.
Pour elle, c'était un retour à un terrain connu. Rien de grave, quelues petites pilules et ce serait fini. C'est pour cette raison que, innocemment, sans se poser de questions, elle a fait appel à l'Autre.
L'Autre était une personne confiante. Elle se croyait professionnelle et compétente - après tout, elle était médecin et il ne faisait aucun doute qu'il - et tous les autres - seraient en sécurité auprès d'elle.

Il se demandait ce qu'il faisait là, poruquoi il y avait tant de personnes, mais aucune qu'il ne connaissait et ce que toutes ces odeurs et ces impressions effrayantes et pas très rassurantes signifiaient exactement. Ou peut-être qu'il savait ce qu'elles signifiaient. Peut-être qu'il a immédiatement su la suite.
Elle avait été un peu surprise d'apprendre par l'Autre que tout ne semblait pas aussi simple que ç'avait paru d'abord. C'était peut-être un peu plus grave - surtout un peu plus cher - mais on allait trouver.
La batterie de tests était terminée; l'Autre était médusée. Tout était normal. C'était impossible, un simple coup d'oeil à Lui permettait de s'en rendre compte. Il se battait vraisemblablement contre quelque chose - mais quoi ? L'Autre résolut que trois prescriptions lui permettraient de justifier tous les tests et de se justifier elle-même.

Au moins, il était de retour chez lui. Il se sentait toujours aussi mal, mais il était chez lui, donc tout ne pouvait qu'aller mieux. Il y avait bien ces fichus trucs à avaler, mais il était chez lui. Ou peut-être qu'il n'y a pas cru une seule seconde.
Pour elle, c'était pratiquement fini. Tout allait revenir à la normale, un point d'interrogation allait demeurer, mais peu importait, au fond. C'était terminé.
L'Autre considérait ausi le dossier comme clos. Elle avait sauvé les apparences, il était maintenant parti, elle pouvait maintenant passer à autre chose.

Quelque chose n'allait pas, n'allait pas du tout. Il se sentait de plus en plus mal. Tout semblait tourner. Il avait mal. Son instinct lui criait de se cacher. Pourquoi venait-Elle le chercher dans sa cachette ? Il se demandait ce qui lui arrivait. Ou peut-être qu'il le savait.
Tranquillement, la panique la gagnait. Que se passait-il ? Il était censé guérir, et son état empirait, plutôt. Elle ne pouvait plus le toucher; il se plaignait constamment. Peut-être qu'Il voulait qu'elle l'aide. Peut-être qu'elle ne pouvait même plus l'aider. C'est un peu ce qu'on lui dit : "Je ne pense pas que vous ayez le temps..."
Que faisait l'Autre à ce moment-là ? Peut-être qu'elle passait du temps avec sa famille. Peut-être qu'elle se reposait, qu'elle écoutait la télé avec le sentiment du devoir accompli.

C'était fini. Il le savait. Et il souffrait tant qu'il avait presque hâte que la fin arrive. Peut-être qu'il se demandait toujours ce qui s'était passé. Peut-être qu'il savait qu'il n'y avait pas de réponse.
Il était trop tard : tout le monde le lui avait dit, personne n'avait voulu l'aider. Alors elle attendait. C'était injuste. Ç'avait pris deux jours. Elle n'aurait jamais dû faire confiance à l'Autre.

Et ce fut tout. Peut-être qu'il a été soulagé. Peut-être qu'il ne comprenait toujours pas. Peut-être qu'il a pensé à avant. Peut-être pas.

Elle dit qu'il est bien, qu'il est dehors, que c'est fini, et qu'au moins, il est chez lui.

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