Tuesday, December 12, 2006

Un truc qui a été troublant, quand j'ai emménagé ici, ça a été de m'adapter aux autobus.

D'abord, et ça a absolument aucun lien avec ce que je veux raconter, les arrêts d'autobus ne sont pas situés sur les coins de rue, ici, mais bien deux longueurs d'autobus plus loin. Je vois vraiment pas où est le concept là-dedans, mais bon. Sinon, pour faire le tour du sujet, les passes d'autobus sont électroniques et vous devez les passer devant un détecteur au devant de l'autobus (ce qui a détruit à jamais les interactions passagers-chauffeur, personne ne lui dit bonjour et personne ne le remercie en sortant, qui aurait cru que ce serait plus civilisé à Montréal ?), et puis les chauffeurs ne récupèrent pas les transferts.

Mais ce qui m'a causé le plus de problèmes, c'est la question toute simple de repérer mon arrêt, le soir. Le matin, c'est pas trop compliqué, au centre-ville d'Ottawa, des points de repère, il y en a partout. Or, le soir, mon autobus longe une petite rue résidentielle qui croise la mienne. Il n'y a pas de feu de circulation, il n'y a pas de commerces, rien. Pendant au moins deux semaines après que j'aie commencé à travailler, j'ai continuellement manqué mon arrêt de bus.

Heureusement, c'est pas trop problématique, parce que mon autobus fait un U autour de ma rue, donc j'ai le choix entre deux arrêts pour débarquer - et le deuxième est situé tout près d'un dépanneur, donc je peux pas le manquer. Mais quand même.

Maintenant, ça fait deux mois que je travaille, et je réussis à voir mon arrêt à temps, parce que j'ai spotté une sorte de minuscule wanna-be enseigne lumineuse que je dois me tordre le cou pour apercevoir, et que je sais que mon arrêt est le deuxième après ça.

Mais bon. C'est humiliant, de mettre autant de temps à identifier son arrêt...

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