Friday, December 29, 2006

Une énième preuve que les trucs qui n'arrivent PAS m'arrivent exclusivement à moi, c'est que quand j'ai emménagé en Outaouais, j'avais pris la peine de vérifier le fonctionnement du parking d'hiver dans la rue. J'avais appris avec plaisir que ça fonctionnait comme dans mon ancienne ville, c'est-à-dire que la fin de semaine, c'était toujours permis.

Et il y a quelques semaines, j'ai reçu un pamphlet m'annonçant que la ville avait décidé d'uniformiser le parking de nuit dans tous les secteurs et que le parking devenait interdit la nuit la fin de semaine également en hiver. Vous savez, le genre de truc qui ne serait certainement pas arrivé si mon nom ne s'était pas ajouté à liste des résidents cet hiver ?

J'étais pas contente. Autant pour mes belles précautions.

Or, il y a quelques semaines également, mon proprio est venu discuter parking avec moi.

Je vous explique : Il y a 5 espaces de stationnement dans la cours des locataires de Droite, soit un pour le locataire du sous-sol (bonjour !) et deux pour ceux des deux logements au-dessus. Je me stationne juste à côté du terrain, soit où le déneigeur pitchera la neige.... Comme je suis la seule locataire qui se rend au travail en autobus, donc dont l'auto reste dans la stationnement pendant la journée, mon proprio a conclu un marché avec moi et les nouveaux locataires qui ne possèdent qu'une auto : nous avons échangé nos espaces de stationnement, de façon à ce que je sois parkée sur le bord du terrain du voisin. De cette façon, le déneigeur n'aura qu'à contourner mon auto et du même coup, n'aura pas d'auto dans les jambes pour déverser la neige sur le terrain.

Or, en prenant le parking des autres locataires pour l'hiver, je me trouve à avoir deux parkings. Dont je n'avais pas l'intention de me servir puisque je n'ai droit qu'à un seul de toute manière.

Mais bon, en fin de semaine, mes parents viennent chez moi. Comme c'est le temps des fêtes, que c'est exceptionnel, j'ai appelé hier soir mon proprio pour lui demander si je pouvais me servir du stationnement libre juste pour la fin de semaine. Il m'a dit que c'était correct, mais j'ai préféré aller m'assurer que les autres locataires n'y voyaient pas d'inconvénient non plus.

Cet après-midi, je suis donc allée sonner chez eux, et on a conclu ensemble un autre marché : pour l'hiver, les deux stationnements sont à moi, tout simplement. J'en fais ce que je veux. Si eux en ont besoin, ils viendront m'en avertir.

Wô ! Est-ce que je tripe, là, moi ?

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