Friday, May 04, 2007

Ce matin, j'allais déjeuner avec Tweety. Mes parents étaient déjà partis quand j'ai voulu m'en aller. Alors, évidemment, c'était à moi de verrouiller la porte. J'ai eu un moment d'hésitation, car j'ai réalisé que les clefs de la maison étaient demeurées chez moi, dans l'Outaouais.

C'est pas mon meilleur coup, mais je me suis pas posé beaucoup de questions quand je suis partie de chez moi, vendredi soir. J'ai donc pas du tout considéré le fait qu'en revenant de New York, j'allais passer un certain temps dans la métropole, ce qui fait que j'ai négligé d'apporter quelques morceaux de linge de plus et, voilà, d'apporter les clefs de chez mes parents. En fait, je suis même partie sans mon permis de conduire - faut vraiment pas trop m'en demander, ya des circonstances dans lesquelles je suis tout simplement incapable d'être intelligente.

Bref.
Ma mère finissait de travailler à neuf heures ce matin, et comme c'était à neuf heures que je devais rejoindre Tweety au resto, je me suis dit qu'il y aurait certainement quelqu'un à la maison à mon retour. J'ai donc barré la porte et je suis partie.

J'avais à peine conduit un kilomètre quand j'ai réalisé que j'avais oublié mon cellulaire sur la commode de la chambre. C'est parce que j'ai remisé ma sacoche de voyage énorme pour la remplacer par le beau sac que j'ai acheté à New York (énorme lui aussi, mais plus avec plus de style) et que je mets toujours un certain temps avant de m'habituer à la façon de ranger tous mes trucs dans un nouveau sac. Enfin, c'était pas dramatique.

Après avoir déjeuner, je suis passée chez ma grand-mère emprunter deux petits livres sur la Tunisie - ça y est, je commence à me sentir frénétique !

Je reviens chez mes parents, il est genre 10h30 - et l'entrée de cours est vide.
Il serait très probable que mon père soit chez un de ses amis, à genre 5 minutes de chez moi, et qu'il puisse passer trente secondes me débarrer la porte - mais hé, j'ai même pas mon cellulaire !

Heureusement, j'avais de la lecture.
J'ai donc passé vingt minutes dans ma voiture, à lire le petit guide Berlitz sur la Tunisie, avant que ma mère arrive.

Ce matin, j'ai donc pris conscience que les petits trucs sans conséquence peuvent se combiner pour former un tout, et mesuré l'ampleur de l'effet papillon.

Ce sera le sujet de mon deuxième roman.
Ensuite, venez me dire que Quartz's Song n'est pas un blog éducatif.

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