Monday, July 26, 2004

Mon oral de littérature est en train de me tuer. Je suis totalement démotivée en grande partie par mon équipe de caves d'épais de losers de twit qui ne devrait même pas être qualifiée d'équipe - au fait, parce que j'ai pas fini de chialer, est-ce que j'ai mentionné que c'est uniquement grâce à moi que l'on s'envoie des e-mails ? C'est moi qui ai dû proposer qu'on envoie notre plan aux autres pour savoir un peu qui va parler de quoi, et sur une équipe de neuf, on est déjà le nombre époustouflant de 4 à l'avoir fait.

Donc j'ai l'intention de me lever demain matin en même temps que Peanut pour finir mon oral (mon rêve est de toper le 10 minutes, ma stratégie est de ne pas vraiment pratiquer mon texte pour ainsi parler plus lentement, mais dans la réalité, le tout risque d'aller extrêmement mal. Mais de toute manière, ça vaut seulement 30% de la note, je risque seulement de pocher le cours, et si je poche le cours, ça veut seulement dire que je sors du programme co-op et que je n'ai plus jamais à passer d'entrevue téléphonique de bordel de marde, alors dites-moi ce que j'ai à perdre ? It's a win-win situation.

Parlant d'anglais, je tiens à décerner un trophée virtuel à mon oncle de Calgary qui a appris à ses enfants et sa femme à prononcer mon nom à la québécoise. Ainsi, il n'y a aucune membre de ma famille qui scrape mon nom - j'ai seulement à endurer la prononciation fuckée et affreuse à l'anglaise à l'école, et c'est en masse. Par contre, j'ai été extrêmement déçue par ma mère qui n'a pas du tout remarquer l'effort de prononciation que faisait justement ma tante et a prononcé mon nom à l'anglaise dans toute sa laideur. Quelle trahison ! Je l'ai priée de ne plus jamais recommencer sous peine de crise de nerf.
Ah, et avant que j'oublie, je tiens à rendre public ici que mon prochain but à moyen terme est d'apprendre l'anglais à Peanut, pour qu'il le maîtrise assez bien pour être capable d'émettre quelques mots lors d'un souper de famille bilingue. Pour l'instant, c'est un peu triste de le voir se taire, surtout quand on casse du sucre sur son dos...

Et maintenant je promets de ne plus reparler de ma famille avant un bon petit bout, mais écoutez, ça faisait un an que j'avais pas vu les Albertains et ça faisait à peu près deux ans que j'avais pas vu ma soeur, alors veut, veut pas, ça m'a marquée !

Mais je me tais maintenant !

Et je m'en vais me foutre devant Oprah pour travailler vaguement sur mon oral pendant les annonces !

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