Monday, August 09, 2004

Je suis pas sûre que cette journée peut aller en empirant.

(Mais tout d'abord, Tweety, d'accord, ton explication a du sens, mais j'ai toujours cru que c'était plus à 12 ans qu'on pouvait soudainement changer de shape, pas à 21 !)

J'ai mentionné que mon boss m'a donné ma fin de semaine parce qu'on n'avait pas besoin de personne puisque "Boss #2 va rester là toute la journée samedi et dimanche". Or, je vois, en rentrant ce matin, que c'est la nouvelle qui a fait mes heures samedi et dimanche ! Et ça arrive bizarrement après que je leur aie annoncé que je voulais m'en aller, câlisse, c'est bizarre, mais après des heures d'Ally McBeal, j'identifie ça comme de la discrimination, moi ! Parce que je ferai pas juste patcher des trous pendant les deux semaines qui me restent, moi !

J'ai donc confronté mon imbécile de boss qui s'est écrié qu'il était en état d'urgence puisqu'il y a un gars en vacances et que moi je m'en vais. (Je crois qu'il a pas encore compris que ce gars-là revient justement le 22) Il faut donc qu'il forme sa fille. J'ai pas pu lui dire qu'il pouvait pas m'enlever mes heures pour les donner à une fille à former, parce que tant qu'à ça, moi, je vais partir tout de suite, parce qu'il arrêtait pas de me couper au beau milieu de mes phrases. Je lui ai quand même dit que moi je me forçais pour être honnête à propos de mon stage et que lui n'avait même pas le coeur de me dire qu'il allait faire rentrer cette fille-là en fin de semaine à ma place. Il m'a répondu qu'il a pas à se justifier devant moi. Peut-être, que je lui ai dit, mais tu n'as pas à me mentir non plus, parce que me faire dire qu'on n'a pas besoin de moi pour voir le lundi qu'on a seulement donné mes heures à quelqu'un d'autre, c'est hautement insultant.

Il a pris un break, s'est retiré dans son bureau, et en est revenu en m'accusant, de façon à peine voilée, de vol.
À ma job, je ne fais pas la caisse, je ne sais même pas comment. J'ai entendu souvent qu'on balance pas, parfois, et j'en n'ai jamais fait de cas, assumant que ça devait être d'un dollar ou deux, à force d'erreur de petit change remis au client. Il y a quelques semaines, Boss #2 a déprimé parce qu'il manquait 35$ dans la caisse, ce qui m'a coupé les deux bras à moi aussi. Ce matin, après que j'aie travaillé à peine 4 heures, il manquait déjà environ 15$ dans une caisse que j'avais utilisée une fois ou deux. Ce qui me dépasse de beaucoup. Mon boss a donc commencé à me dire que c'était toujours quand moi, je travaillais, qu'il manquait de l'argent dans sa caisse, et que la semaine, il balançait à la cenne près. Il a parlé de caméras, qu'il finirait toujours par trouver ce qui se passait, mais qu'il voulait donner la chance aux gens de s'expliquer, bla-bla-bla, et justement, d'être HONNÊTE, a-t-il ajouté, heureux de me remettre mon propre mot dans le front.
Je lui ai dit, deux fois, même, de mettre des caméras s'il le voulait, parce que j'ai crissement rien à me reprocher. Je comprends que c'est bizarre que ça débalance quand je travaille, et je n'ai aucune explication à lui fournir, mais si tu penses que je te vole, prouve-le. Et je te souhaite bonne chance, parce que je ne vole PAS.

Il a fini par revenir sur le sujet original, disant qu'il m'avait demandé de rester jusqu'à la fin août et que je n'avais pas voulu. Comme si ça justifiait de m'enlever mes heures. Il a dit qu'il me donnerait mes heures pendant la semaine et a eu l'air exaspéré quand je lui ai dit que j'avais de l'école, cette semaine. "Tu m'as dit que tu étais libre après le 12!" Oui mais on est le 9, beauté fatale - petite réplique facile qui a eu le mérite de le boucher un peu. Il se tourne vers le calendrier et voit que j'ai pris congé le vendredi le 13 - "tu es libre le 12, et puis tu prends congé le 13 !" C'est vrai, en tant qu'esclave, je n'ai pas le droit à un congé... (Non, ça, je l'ai pas dit, le coup de l'esclave, c'est un peu trop bas pour moi) Mais je lui avait offert de faire le samedi et le dimanche, et supposément que je vais le faire.

En tk. Maudite journée de marde.

Alors je m'en vais relaxer sous le soleil, avec mes notes de littérature.

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