Monday, November 15, 2004

Hmm... Alors en lisant le blog de Tweety par rapport aux cliques du secondaire, je me suis posée, moi aussi, subitement, la question "hé, mais j'étais quoi, moi, au secondaire ?" mais je dois avouer que ça n'a pas duré très longtemps, parce que j'étais moi, tout simplement.

Ce point résolu, je me suis quand même amusée à essayer de me fitter dans diverses catégories, et je dois avouer que ça a été plutôt amusant.
1. Tout d'abord, je rentrais (au secondaire, c'est vraiment honteux) dans la catégorie des chouchous. Chouchou du prof d'anglais, du prof de maths et du directeur. Heureusement, j'étais pas toute seule : en ce qui concerne le prof d'anglais et le directeur, on était plutôt une gang de chouchou. Quant au prof de maths... eh bien, je considère ça comme une expérience, une sorte de cliché inversé : généralement, c'est plutôt l'étudiante qui cruise son prof, et pas le contraire. Mais bon. J'en suis sortie indemme et sans le moindre petit traumatisme, je dois m'en féliciter.
2. Je sais que c'est pas une vraie catégorie, mais j'étais tout de même universellement aussi la Fille au Toupet. C'est encore le cas, demandez à AAB, mais sur 800 élèves, on était tout de même quelques-unes à avoir un toupet, pourtant c'était ma marque de commerce à moi seulement. Quand votre toupet trouve sa place dans l'album de finissant de secondaire 5, c'est qu'il a de la notoriété !
3. Je dois malgré moi aussi me rentrer dans la catégorie des bolles. J'ai eu droit à des mots de consolation d'un prof alors que j'avais eu 79% dans un examen où la moyenne devait être près de pocher, j'ai passé à 0,9% de la médaille du gouverneur et je me rappelle toujours de la définition de "dogme" que j'avais appris par coeur pour mon cours de ERC (point précis de la doctrine qui est défini par l'Église).

Là-dessus, je désire conclure, toujours par rapport au post de Tweety, qu'il est en effet très triste de voir des gens tenter d'être ce qu'ils auraient voulu être au secondaire, puisque après le secondaire, tout se simplifie dramatiquement et qu'on n'a justement même plus besoin d'essayer d'être : on est, tout simplement, et ça suffit.

Merci, bonsoir !

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