Friday, October 13, 2006

C'est la première fois que j'habite seule. En fait, dès que j'aurai des moyens financiers un peu plus lousses, j'ai l'intention d'adopter une chatte que j'appellerai Sambuca (par conséquent, si vous entendez parler de chatons à donner dans les prochains mois, faites-moi signe), mais bon. C'est pas ça mon point.

Mon point, c'est que l'avantage principal d'avoir un homme dans la maison (ou même dans l'immeuble à logements puisque Grébiche est déjà monté chez nous demander à Peanut d'ouvrir un pot et que j'ai déjà demandé à DraG d'ouvrir ma porte patio gelée), c'est qu'il est génétiquement programmé pour aimer les tâches manuelles et même démontrer un certain talent pour celles-ci. Par conséquent, non seulement il montera vos meubles, il accrochera vos fans de plafond, il dévissera votre tuyauterie, il changera vos serrures, mais il sera également enchantée de recoller l'oreille cassée du Porcinet de votre serre-livres et il réparera votre vélo sans que vous ayez à le demander, un jour où vous ferez du temps supp au bureau.

Avant de déménager, j'avais compris (un certain jour où mon piercing de nombril avait sauté dans le drain du lavabo de salle de bain) qu'il allait me falloir des outils. Pendant que j'étais en Espagne, cet été, mon père a vu un giga coffre à outils en solde chez Canadian Tire (je vous ferais un lien mais le site est en maintenance) et il me l'a acheté, me promettant de le compléter avec quelques trucs qu'il possédait en double (ou en triple, rayez la mention inutile).

Le jour de mon emménagement, mon père ne finissait plus de s'extasier devant le tas de trucs qui se trouvaient dans le coffre à outils. J'en suis depuis venue à la conclusion que j'ai bel et bien un paquet de trucs (style une scie à métal) mais qu'ils sont tous plutôt cheaps.

D'abord, mon tournevis étoile, que j'ai exploité dans les dernières semaines avec tous mes meubles IKÉA, a commencé à s'émousser. En fait, c'est pas la pointe qui s'émousse et qui perd sa forme (heureusement !) mais bien la peinture argentée qui la recouvre qui s'effrite. Plutôt bizarre. Quand je suis retournée chez mes parents en fin de semaine passée, par conséquent, mon père m'a offert un paquet de 4 tournevis encore dans leur emballage (on voit à quel point il en a de spare) et m'a, par la même occasion, expliqué comment distinguer un tournevis cheap d'un tournevis de qualité.

Cette semaine, j'ai monté deux tables de chevet. Pour ce faire, j'ai dû utiliser ma base de tournevis aimantée avec une des genre 50 pointes qui se trouvent dans mon ultra-coffre. Or, au bout de quelques minutes, l'aimant qui se trouve au fond de la base de tournevis et qui retient la pointe s'est non seulement décollé du fond, mais aussi brisé en deux ! Heureusement, il est encore opérationnel et mon père m'a dit qu'il avait une deuxième base de tournevis chez lui.

Donc voilà, j'ai des outils cheaps.

1 comment:

Mylène said...

... maintenant je regarde mes oreillers d'une autre façon...