Monday, October 09, 2006

Il est toujours très perturbant (après tout ce temps, il faut vraiment que je me trouve des synonymes pour "troublant" et "traumatisant") de constater que certains sujets reviennent constamment dans vos conversations, peu importe avec qui vous discutez. Je sais pas si c'est l'inconscient collectif, mais on dirait que les sujets suivants refont tout le temps surface ces temps-ci. Troublez avec moi ?

1. Les seins, les miens, ceux des autres, comparaisons.
Vous voulez embarquer ? Je pourrais m'ouvrir un compte sur flickr, mettre toutes nos photos et on pourrait faire un sondage auprès de la population. Justement, il faut que je change mon mini-poll ci-haut.

2. Le fait que j'aie renié mes principes, ce que ça implique, ce que ça devrait impliquer (parfois on retombe alors dans le sujet 1), tentative de démonstration scientifique que j'ai encore quelques principes ou que je n'en ai réellement plus, sarcasme.
Celui-là, c'est un peu plus compréhensible qu'il revienne dans mes conversations puisqu'en quelque part, c'est moi qui ait ouvert la porte. Cependant, comme j'étais la seule personne morale de l'univers, j'aurais cru qu'on me féliciterait de m'être enfin réveillée.

3. Ce que je mange, ce que je ne mange pas, quand, en quelle quantité et ce que je devrais m'acheter comme nourriture.
Ça, c'est une constante, dans ma vie, et je la catch vraiment pas. Mes amis et même mes patrons (!!!) portent une attention démesurée à ce qui entre dans mon système digestif ou pas et s'exclament soit que je mange tout le temps, soit que je mange pas assez à leur goût.
Ma mère s'y est mise dernièrement puisque ma première épicerie ici ne comptait pas beaucoup de viande... alors il faut que je la rassure : j'ai mis du boeuf haché dans mon chop suey ! j'ai mis du jambon dans mon grill-cheese de ce matin !
Ensuite, il y a la fameuse légende urbaine selon laquelle je suis super difficile. Ça a déjà été vrai, mais aujourd'hui, je me considère plus comme difficile. Ya bien des trucs que j'aime pas, mais je crois me situer dans la moyenne. Mais la légende a la vie dure : l'autre semaine, quand j'ai revu les filles de sciences santé, elles m'ont toutes demandé si j'étais encore aussi difficile. Faut dire que Cath F. a chez elle un vidéo de moi mangeant ma première olive... et de moi calant un verre d'eau après avoir mangé ma première olive.

3 comments:

Anne said...

Moi jsuis écoeurée de parler de mes seins. C'est comme, un gros sujet de conversation.

Quartz said...

Je comprends donc.... mais petit ou gros sujet, les gars n'en font jamais le tour....!

Anne said...

hihi!