Sunday, May 28, 2017

Parce que je sais que vous vous le demandez et que je n'aime pas vous faire attendre - oui, mes sandales m'ont bel et bien lâchée hier soir. Je dois quand même remercier la vie de les avoir fait toffer toute la soirée. Ce n'est qu'alors que je marchais jusqu'à mon auto pour revenir chez moi que les différentes parties de ma sandale droite ont commencé à se décoller. Heureusement, j'avais prévu le coup et j'avais glissé une paire de gougounes dans ma sacoche.

Sinon, deux autres points :

Premièrement, je suis officiellement vieille. Même si j'étais loin d'être la plus vieille hier soir. Mais reste que, quand tout le monde s'est mis à sortir son cellulaire pour faire des selfies en rafale, j'ai vraiment pas compris. Pourtant, je suis loin d'être anti-selfie. Mais quand je suis avec des gens, personnellement, je ne ressens aucune envie de sortir mon téléphone. À la réflexion, ce point a peut-être moins à voir avec mon âge qu'avec mon aversion pour les maudits téléphones intelligents que plus personne n'est capable de mettre de côté une seule seconde. Voilà qui me rassure.

Deuxièmement, un jour de l'été dernier où j'étais à bout de passer ma vie avec un bébé qui ne savait que chialer - parce que ya des moments fantastiques pendant un congé de maternité, mais aussi des jours câlissement tofs -, Steph m'avait envoyé un lien vers un billet sur un blog où l'auteure décrivait à quel point la trentaine pouvait être difficile. J'ai perdu le lien depuis, mais je me souviens que l'auteure disait qu'après avoir vécu tous les beaux moments où notre entourage (et nous) se mariait, s'achetait une maison, avait des enfants, dans la trentaine, on se ramasse avec un entourage (et nous, toujours) qui divorce, qui s'arrache les cheveux avec la conciliation travail-famille, qui n'a plus le temps pour rien, ou à peu près, pour cause de jeunes enfants. À l'époque, dans mon contexte, j'avais surtout accroché sur la conclusion de l'auteure selon laquelle c'était une période tof, mais merveilleuse, parce que c'était celle pendant laquelle nos enfants nous aimaient le plus - par la suite, plus jamais ils ne nous aimeront autant.
Hier, toutefois, c'est le reste du billet qui m'est revenu en tête, entourée que j'étais de divorces, nouveaux chums, remariages, casse-tête de garde partagée, alouette, soit des trucs qui, étrangement, sont complètement absents de mon groupe d'amis immédiat. Et, sans doute parce qu'il était tard et que quand il est tard, mes réflexions et mes réactions sont toujours éparpillées et démesurées, j'ai vraiment mangé ça en pleine gueule.

En conclusion, comme toujours, je vieillis. Et je ne m'y habitue pas.

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